Annonce

Réduire
Aucune annonce.

41 milliards de DH à trouver : comment le Maroc va-t-il financer son déficit ?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 41 milliards de DH à trouver : comment le Maroc va-t-il financer son déficit ?

    Les conditions d'emprunt à l'international se sont dégradées. La prime de risque appliquée au Maroc a augmenté de plus de 50 points de base en six mois. Le Trésor compte emprunter sur le marché intérieur et privilégier les maturités longues.

    L’année 2010 s’est finalement achevée sur un déficit budgétaire de 35 milliards de DH, soit 4,5% du PIB. C’est ce qui était initialement prévu dans l’hypothèse où les privatisations ne se réalisaient pas - et elles ne se sont pas réalisées.
    Pour 2011, le gouvernement avait prévu, au moment de l’élaboration de la Loi de finances, de ramener le déficit à 3,5% du PIB, moyennant, entre autres et principalement, un baril de pétrole à 75 dollars et une progression du PIB de 5%. Mais, entretemps, les prix des matières premières ont littéralement explosé et l’exécutif a dû adjoindre une enveloppe supplémentaire de 15 milliards de DH pour les charges de compensation, lesquelles se montent désormais à 32 milliards de DH.
    Du coup, le niveau du déficit s’en trouve aggravé, en termes de prévision tout au moins : il se situerait à un peu plus de 5%, car 15 milliards de DH supplémentaires, c’est 1,8 point du PIB de 2011 tel qu’il est prévu. Sous cette hypothèse, hautement probable, le trou à combler serait donc de 41,3 milliards de DH. Un montant qu’il faudra naturellement emprunter. Sauf si, comme on le dit au ministère des finances, ce surplus de subvention serait financé par des économies à réaliser sur le train de vie de l’Etat. Ce qui paraît difficile, du moins à hauteur des 15 milliards supplémentaires ; d’autant qu’en 2010, des économies de près de 9 milliards de DH ont été réalisées sur les dépenses de biens et services. Ces dernières étant donc déjà bien rognées, l’on se demande où pourra-t-on encore faire des économies ?
    Dans tous les cas de figure, la dette gouvernementale (ou du Trésor) devrait se situer à 49,6% du PIB en 2011, au lieu de 49% en 2010 et 46,9% en 2009, selon les prévisions des Finances. Mais, une fois de plus, ces prévisions étaient réalisées avant la flambée des cours des matières premières. En d’autres termes, la dette du Trésor pourrait atteindre les 50% du PIB en 2011, ce qui, il faut tout de même le souligner, reste largement soutenable.
    La question maintenant est de savoir à quel marché le Trésor s’adressera pour son financement. Selon une source bien informée, l’option d’un emprunt sur le marché international n’est pas du tout programmée pour 2011. Il faut dire que la conjoncture ne s’y prête pas. Les difficultés financières que connaissent l’Irlande, la Grèce, l’Espagne et, dans une moindre mesure, le Portugal, combinées à la méfiance que connaît la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), ont accentué la prime de risque (spread) liée à un emprunt à l’international. Entre octobre dernier, quand le Maroc avait levé un milliard d’euros sur 10 ans, et aujourd’hui, le spread a augmenté de 200 à 245 points de base et il est à prévoir qu’il s’accentue à court terme.
    Dans ce cas, c’est sur le marché domestique que le Trésor lèvera les fonds dont il a besoin tant pour financer son déficit que pour refinancer sa dette. Une source au Trésor explique d’ailleurs qu’en 2011, les maturités longues seront favorisées afin d’éviter les remboursements trop rapprochés du principal qui pèsent lourd sur le budget. La volonté des responsables du Trésor est en effet de gérer la dette intérieure selon les mêmes principes que ceux appliqués à la dette extérieure. Cela a d’ailleurs commencé avec le retour aux maturités longues (10, 15 ans) depuis le début de l’année 2010.

    Banques : la réserve monétaire est assez détendue... pour le moment

    Est-ce que cela va impacter les trésoreries bancaires dans le sens d’une pression sur les liquidités et, par extension, générer un effet d’éviction, notamment à l’égard des PME-PMI et éventuellement une remontée des taux d’intérêt ? Il est difficile d’y répondre avec certitude, tant pareille situation ne dépend pas que des interventions du Trésor mais aussi, plus globalement, de l’activité économique.
    Il faut rappeler ici que le privilège accordé par le Trésor au financement domestique a démarré avec plus d’intensité avec l’arrivée de Fathallah Oualalou au ministère des finances à la fin de la décennie 90. Ce dernier, soit dit en passant, aimait à balayer d’un revers de la main, à chaque fois que lui était posée l’éternelle question de l’effet d’éviction que son choix pouvait produire. Résultat : la dette intérieure représente aujourd’hui quelque 80% de la dette totale du Trésor.
    Au-delà des incertitudes liées au marché international des capitaux à l’époque, ce choix avait une autre justification : le Maroc engrangeait à intervalles réguliers des recettes de privatisations fort conséquentes qui venaient alimenter le marché monétaire et plus généralement le marché financier. Ce n’est plus vraiment le cas. Aujourd’hui, il faut compter sur la dynamique de croissance, sur les exportations, les transferts des MRE, les investissements étrangers. Sauf que la crise, apparue en 2008 et qui a produit ses pleins effets sur le Maroc en 2009, est passée par là : baisse des transferts des MRE, des investissements étrangers, en particulier. Le redressement observé en 2010 peut, à cet égard, être considéré comme un «simple» rattrapage.
    Dans tous les cas, avec une balance des paiements en déficit depuis 2008, et un budget qui renoue avec les déficits depuis 2009 après les parenthèses excédentaires de 2007 et 2008, la pression sur les liquidités bancaires est de retour. Cela a d’ailleurs poussé la banque centrale a augmenter ses interventions dont le volume moyen est passé de 12 milliards de DH au cours du mois de février à 15 milliards de DH sur la première quinzaine de mars 2011. On est certes loin du niveau moyen des insuffisances de trésorerie qui étaient de 23,4 milliards de DH durant le troisième trimestre 2010. C’est que, entretemps, le Trésor a injecté 11,2 milliards de DH dans le circuit après l’encaissement de l’emprunt international du même montant.
    Pour autant, certains responsables au sein des banques de la place ne trouvent pas la situation particulièrement tendue. Du moins pour l’instant. «Les banques disposent de près de 30 milliards de DH au titre de la réserve monétaire, la situation est donc normale», explique l’un d’entre eux. «Maintenant, si les cours des matières premières continuent d’augmenter, que les envois des MRE et les exportations ne progressent pas suffisamment, là on se poserait des questions», ajoute-t-il. Dossier à suivre...


    Salah Agueniou. La Vie éco
    Dernière modification par manamani, 25 mars 2011, 12h41.

  • #2
    41 milliards de DH à trouver : comment le Maroc va-t-il financer son déficit ?
    sarko va bientot voler le pétrole des lybiens momo6 aura sa part

    Commentaire


    • #3
      mais ce qui est interessant c'est que ce gouvernement sait ce qu'il fait.

      L’année 2010 s’est finalement achevée sur un déficit budgétaire de 35 milliards de DH, soit 4,5% du PIB. C’est ce qui était initialement prévu dans l’hypothèse où les privatisations ne se réalisaient pas - et elles ne se sont pas réalisées.
      s'il y a une crise intenational, c'est pour tous le monde, au maroc on a un tres grand budget d'invesstissement de plus de 20 milliard de $ ou plus de 160 milliard de dh pour cette anne.

      so on avait un gouvernement populiste on aura pas de gros budget d'investissement et on aura pas tous ces problemes aujourd'hui mais demain on restera pauvre.

      les investissements de l'etat c'est ce qui garantil notre future.
      des grands ports, des aeroports, des autoroutes, des barages et investissement en goute a goute et la mechanisation de l'agriculture, creation de formation ...... c'est ce qui garantira un future pour notre maroc.

      on voit quand on va dans le populisme comme au portugal ou en grece... comment on finira.

      l'etat a une marge de manoeuvre justement grace a la politique des dernieres annes, et 4,5 et un peus beaucoup, parceque ce qui est parfait c'est d'avoir 3%, mais quand il s'ajit de deficite pour investir c'est tous benef, il s'ajit pas de deficit pour payer les emplyers public ou pour le fonctionement.

      et enfin, il faut savoir qu'on parle d'un conjoncture international dificile pour tous le monde, le prix du petrole, les prix des produits a haute consomation ont franchit des prix jamais vu, et nous au maroc on a une inflation de 2%, si c'est pas de super bonne gouvernance je ne sais pas comment on peut apeler sa.
      Dernière modification par auscasa, 25 mars 2011, 14h11.

      Commentaire


      • #4
        sarko va bientot voler le pétrole des lybiens momo6 aura sa part
        On est sensé rire de cette gaminerie............????????
        Pffffffffffff

        Commentaire


        • #5
          On est sensé rire de cette gaminerie............????????
          Pffffffffffff
          c'est toi qui le dis, merci pour la blague ...

          Commentaire


          • #6
            4,5 et un peus beaucoup,
            Et au dessus de 5% ?
            Du coup, le niveau du déficit s’en trouve aggravé, en termes de prévision tout au moins : il se situerait à un peu plus de 5%, car 15 milliards de DH supplémentaires, c’est 1,8 point du PIB de 2011 tel qu’il est prévu.
            avec une balance des paiements en déficit depuis 2008,
            Pour simplifier, c'est comme la famille qui dépense bien plus que l'ensemble de ses revenus ! Deux choix : Puiser dans ses économies (avoirs extérieurs) ou se fait prêter de l'argent (emprunt international).

            Commentaire


            • #7
              On peu quand même privatiser sans Cesse...

              Moi je préfère un dette extérieur un peu plus importante et controlé que des privatisation à tout va

              Commentaire


              • #8
                Moi je préfère un dette extérieur un peu plus importante et controlé que des privatisation à tout va
                Les banques ne prêtent généralement aux gens qui sont capables de rembourser.
                ce qui n'est pas ton cas.

                Te reste la banque mondiale la BAD La bed , les dons et les machi daba
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                Commentaire


                • #9
                  Les banques ne prêtent généralement aux gens qui sont capables de rembourser.
                  ce qui n'est pas ton cas.
                  Quant on y connaît pas grand chose, on s'abstient. Les agences de notations tu connais?

                  Commentaire


                  • #10
                    c'est toi qui le dis, merci pour la blague ...
                    ya pas de quoi.....
                    parfois je fais le gamin pour taquiner certains....mais là, c'est carrement le fond..............

                    Commentaire


                    • #11
                      41 milliards de DH à trouver : comment le Maroc va-t-il financer son déficit ?
                      En augmentant la production et la vente de son produit bio!
                      Mr NOUBAT

                      Commentaire


                      • #12
                        Quant on y connaît pas grand chose, on s'abstient. Les agences de notations tu connais?
                        je ne connais rien mais une agence de notation ce n'est pas une banque
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                        Commentaire


                        • #13
                          une agence de notation ce n'est pas une banque
                          justement, je vois person qui confond les choses a part toi.

                          l'agence de notation nous donne un score mieu que la grece et au niveau de l'algerie alors je vois pas ou est le probleme, si on veut prendre de credit on a pas de probleme.

                          et pour jawzia, on est juste au debut de l'anne, et les 4,5 milliard c'est +/_ 4% du PIB de l'anne prochaine qui va depasser les 100 milliard de dollars.

                          et je vais meme pas parler du prix du phosphate qui n fait qu'augmenter depuis le debut d'anne.

                          mais aussi tous les autres produit exportatble, tu sais tres bien comment les prix du petrole affecte tous et a leur tete les produit marocains exportable.
                          Dernière modification par auscasa, 25 mars 2011, 22h32.

                          Commentaire


                          • #14
                            saudi arabia ou qatar

                            Commentaire


                            • #15
                              n'oublie pas les émirats.............

                              les milliers de soldats marocains qui sont dans les pays du golf, ils sont là bas justement pour défendre les puits de pétrole, pour que le Maroc ne manque de rien .........

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X