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Egypte: un ex-ministre de l'Intérieur jugé pour tirs contre les manifestants

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  • Egypte: un ex-ministre de l'Intérieur jugé pour tirs contre les manifestants

    L'ex-ministre de l'Intérieur égyptien Habib el-Adli va être jugé ainsi que quatre de ses collaborateurs pour avoir ordonné des tirs contre des manifestants durant la révolte qui a renversé le régime de Hosni Moubarak, a annoncé mercredi l'agence officielle Mena.

    M. Adli et ses collaborateurs -des chefs de départements en charge de la sécurité dépendant du ministère- vont être traduits devant la cour criminelle du Caire, indique l'agence qui cite le procureur général Abdel Méguid Mahmoud.

    Il leur est reproché d'avoir "tué des manifestants de manière préméditée et délibérée durant les manifestations qui ont éclaté le 25 janvier au Caire et dans d'autres provinces" d'Egypte.

    Selon un bilan officiel, 384 personnes ont été tuées et plus de 6.000 blessées pendant la contestation populaire, réprimée au début par les forces de sécurité, qui a abouti au départ de M. Moubarak le 11 février et au transfert de ses pouvoirs à l'armée.

    M. Adli est une des personnalités les plus honnies de l'ancien pouvoir. Il est déjà détenu et en cours de jugement pour des accusations de malversations financières pour lesquelles il plaide non-coupable.

    Plusieurs autres anciens ministres et hommes d'affaires, proches en particulier du fils et dauphin présumé de l'ancien président, Gamal Moubarak, font également l'objet de poursuites pour corruption ou détournement de fonds.

    La chute de M. Adli s'inscrit dans un contexte de crise profonde de la police égyptienne qu'il a commandée avant d'être remplacé sous la pression de la rue dans les tout derniers jours au pouvoir de l'ancien raïs.

    La police est accusée d'être responsable d'une large partie de la répression et de s'être, pendant plusieurs jours au plus fort de la crise, retirée des rues pour laisser s'installer l'insécurité.

    Des bâtiments du ministère de l'Intérieur ont à plusieurs reprises été visés depuis le départ de M. Moubarak par des manifestations de policiers en colère, officiellement pour des raisons salariales ou pour dénoncer les ordres les obligeant à réprimer la révolte.

    Le pouvoir militaire a aussi été amené à dissoudre la très impopulaire Sécurité de l'Etat, une sorte de police politique omniprésente et redoutée. Ses archives ont fait récemment l'objet d'une bataille confuse entre policiers accusés de chercher à les détruire et manifestants voulant s'en emparer.

    Mardi un bâtiment attenant au ministère de l'Intérieur au Caire, devant lequel des milliers de policiers avaient manifesté plus tôt dans la journée, a pris feu pour des raisons non élucidées.

    AFP
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    et le tireur en chef (moubarak) est protégé par les américains ?
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par kaiser
      et le tireur en chef (moubarak) est protégé par les américains ?
      Attendons les urnes et la consolidation d'un gouvernement élu pour traiter le cas Moubarak, il sera laché en temps utile
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

      Commentaire

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