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Manif a benghazi pour soutenir les frappes

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  • Manif a benghazi pour soutenir les frappes

    Des milliers de personnes se sont rassemblées pour la prière du vendredi dans le centre de Benghazi, et ont ardemment défendu les frappes aériennes contre les forces de Mouammar Kadhafi.

    L'imam Wanis al-Mabruk al-Fisay a remercié la France et les Nations unies pour avoir mis en place une zone d'exclusion aérienne destinée à protéger les civils de la répression gouvernementale.

    Il a ensuite dénoncé les déclarations du colonel Kadhafi qui accuse les pays occidentaux d'avoir lancé une "croisade" contre la Libye. "Ce n'est pas une guerre chrétienne", a-t-il insisté. "Les avions protègent nos femmes et nos enfants à notre demande".

    "Kadhafi ne représente pas plus le peuple libyen que la Libye. Il ne représente que lui-même", a insisté l'imam.

    "Le Conseil national de transition est le seul représentant du peuple", a-t-il affirmé en référence au gouvernement provisoire mis en place par les rebelles au début de l'insurrection.

    Dans la foule, certains agitent des drapeaux des pays de la coalition internationale, en particulier la France, les Etats-Unis, le Canada et l'Italie, ainsi que celui vert, rouge et noir adopté par les rebelles de Benghazi.

    D'autres demandent aux pays comme la Russie et la Chine, critiques à l'égard de la coalition, de se ranger aux côtés du peuple libyen.

    Mohamed Muftah, 23 ans, tient un panneau écrit en chinois par un ami qui a travaillé en Chine. "Ca dit: Kadhafi est un menteur", explique-t-il, présentant son panneau aux caméras de télévision installées sur un balcon dominant la place.

    "Nous voulons qu'ils se rangent à nos côtés. Ils ne nous aident pas, ils ne condamnent pas les crimes de Kadhafi", insiste-t-il.

    Une atmosphère de fête règne sur la place, parmi les adultes et les enfants.

    Des stands proposent des objets révolutionnaires: sept dinars libyens pour un chapeau aux couleurs de la révolution, 1,5 pour un turban, deux pour un badge.

    Mais les habitants du bastion rebelle, qui ont été la cible la semaine dernière d'une attaque massive des forces du colonel Kadhafi, finalement stoppée par des frappes aériennes de la coalition, insistent sur le fait qu'ils ont un sérieux message à adresser.

    "Nous devons expliquer notre situation, notre position à ceux qui sont opposés à la zone d'exclusion aérienne", dit Mohamed Bousidra, 54 ans.

    Il se dit très déçu par le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a critiqué les opérations de la coalition internationale.

    "Nous, Libyens, nous aimions Erdogan, mais il nous a vraiment laissé tomber. Il est du côté du pouvoir. Je pense que la Turquie aura des problèmes ici à l'avenir", prévient-il.

    Les pays participant à la coalition seront en revanche les premiers à avoir accès à la Libye, assure-t-il. "Les gens disent qu'ils veulent notre pétrole, et c'est bien. On ne va pas le boire!. On veut le vendre."

    nouvelobs
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

  • #2
    C'est normal, ils sont reconnaissant aux forces de la coalition qui les ont sauvé d'un massacre certain......mais khawtna vont débarquer pour nous dire que c'est des vendus...maalihch, il faut de tout pour faire un monde.

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