Impact des largesses gouvernementales
Une importante hausse des prix attendue
L’arrivée au niveau des guichets de banques et des postes de ces coupures limitera la crise du manque de liquidités.
En annonçant la création prochaine d’un nouveau billet de banque d’une valeur de 2 000 dinars, la Banque d’Algérie a motivé cette prise de décision par sa volonté de «contribuer au rafraîchissement de la monnaie fiduciaire et sa disponibilité accrue», a-t-il été mentionné dans un communiqué de la Banque centrale, repris par l’APS.
Mais en réalité, et à travers cette annonce, les instances financières et monétaires du pays annoncent implicitement par cette «nouveauté» qu’il s’agit d’un prélude à une hausse généralisée de bon nombre de produits et de marchandises et que les coupures actuellement en circulation, dont les billets de 1 000 DA, auront une bien moindre valeur, déjà qu’avec ces coupures, les citoyens se plaignent de ne pas pouvoir ramener grand-chose du marché.
D’ailleurs, depuis que les pouvoirs publics ont décidé de revoir à la hausse, sous la pression de la rue, les salaires de certaines catégories de fonctionnaires, et qui seront effectués avec effet rétroactif, des analystes ont prévenu que les prix des produits, notamment ceux de première nécessité, seront augmentés au cours des jours qui suivront les revalorisations des salaires.
Ces analystes se sont alors interrogés sur l’utilité de telles augmentations de salaires qui seront aussitôt suivies par des envolées des prix des produits, notamment de première nécessité. Face à ces craintes nourries des populations, les plus démunies qui n’ont aucune rente vont encore une fois subir les conséquences les plus désastreuses.
Par ailleurs, ce à quoi il est attendu que la mise en circulation des billes de 2 000 dinars sera utile est qu’elle viendra baisser la tension exercée sur les bureaux de poste.
Car l’arrivée au niveau des guichets de banques et des postes de ces coupures limitera la crise du manque de liquidités.
Selon Djoudi, il faut s’attendre à une poussée inflationniste en 2011
Le communiqué de la Banque d’Algérie qui annonce la dévalorisation de la monnaie nationale ainsi que les prévisions des analystes sur l’inflation, viennent d’être confirmées par le ministre des Finances, Karim Djoudi. En effet, lors d’une déclaration faite à la presse en marge d’une séance de questions orales devant le Parlement, Djoudi n’a pas écarté une poussée inflationniste en 2011, laquelle sera engendrée par les augmentations de salaires décidées par les pouvoirs publics.
Selon le ministre, si l’argent injecté dans le cadre de l’augmentation des salaires sera dépensé d’un seul coup par les ménages, il pourrait provoquer une pression sur la demande interne qui va se traduire par une hausse des prix de certains produits, a-t-il analysé.
Pour échapper à cette éventuelle hausse des prix, le ministre préconise la transformation des rappels au titre du régime indemnitaire de 2008, 2009 et 2010 en épargne, dans la perspective d’utiliser celle-ci (l’épargne) notamment dans les dispositifs de soutien à l’accession au logement. «Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d’argent mais doivent être plus actives en termes de mobilisation de l’épargne», a-t-il préconisé.
Par Hafid Mesbah
Le jour d'Algérie
Une importante hausse des prix attendue
L’arrivée au niveau des guichets de banques et des postes de ces coupures limitera la crise du manque de liquidités.
En annonçant la création prochaine d’un nouveau billet de banque d’une valeur de 2 000 dinars, la Banque d’Algérie a motivé cette prise de décision par sa volonté de «contribuer au rafraîchissement de la monnaie fiduciaire et sa disponibilité accrue», a-t-il été mentionné dans un communiqué de la Banque centrale, repris par l’APS.
Mais en réalité, et à travers cette annonce, les instances financières et monétaires du pays annoncent implicitement par cette «nouveauté» qu’il s’agit d’un prélude à une hausse généralisée de bon nombre de produits et de marchandises et que les coupures actuellement en circulation, dont les billets de 1 000 DA, auront une bien moindre valeur, déjà qu’avec ces coupures, les citoyens se plaignent de ne pas pouvoir ramener grand-chose du marché.
D’ailleurs, depuis que les pouvoirs publics ont décidé de revoir à la hausse, sous la pression de la rue, les salaires de certaines catégories de fonctionnaires, et qui seront effectués avec effet rétroactif, des analystes ont prévenu que les prix des produits, notamment ceux de première nécessité, seront augmentés au cours des jours qui suivront les revalorisations des salaires.
Ces analystes se sont alors interrogés sur l’utilité de telles augmentations de salaires qui seront aussitôt suivies par des envolées des prix des produits, notamment de première nécessité. Face à ces craintes nourries des populations, les plus démunies qui n’ont aucune rente vont encore une fois subir les conséquences les plus désastreuses.
Par ailleurs, ce à quoi il est attendu que la mise en circulation des billes de 2 000 dinars sera utile est qu’elle viendra baisser la tension exercée sur les bureaux de poste.
Car l’arrivée au niveau des guichets de banques et des postes de ces coupures limitera la crise du manque de liquidités.
Selon Djoudi, il faut s’attendre à une poussée inflationniste en 2011
Le communiqué de la Banque d’Algérie qui annonce la dévalorisation de la monnaie nationale ainsi que les prévisions des analystes sur l’inflation, viennent d’être confirmées par le ministre des Finances, Karim Djoudi. En effet, lors d’une déclaration faite à la presse en marge d’une séance de questions orales devant le Parlement, Djoudi n’a pas écarté une poussée inflationniste en 2011, laquelle sera engendrée par les augmentations de salaires décidées par les pouvoirs publics.
Selon le ministre, si l’argent injecté dans le cadre de l’augmentation des salaires sera dépensé d’un seul coup par les ménages, il pourrait provoquer une pression sur la demande interne qui va se traduire par une hausse des prix de certains produits, a-t-il analysé.
Pour échapper à cette éventuelle hausse des prix, le ministre préconise la transformation des rappels au titre du régime indemnitaire de 2008, 2009 et 2010 en épargne, dans la perspective d’utiliser celle-ci (l’épargne) notamment dans les dispositifs de soutien à l’accession au logement. «Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d’argent mais doivent être plus actives en termes de mobilisation de l’épargne», a-t-il préconisé.
Par Hafid Mesbah
Le jour d'Algérie
Commentaire