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Le G7 essaye de calmer la flambée du pétrole

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  • Le G7 essaye de calmer la flambée du pétrole

    Le G7 finance réunit à Washignton tente de calmer la hausse du cours du Pétrole ce qui est étonnant est qu'ils appellent à investir dans "l'exploration, la production, les infrastructures énergétiques et les capacités de raffinage". Or ce genre d'investissement ne se fait pas dans le court terme et je trouve idiot de demander cela maintenant . D'autant plus que le pétrole touche plus à sa fin et qu'il vaut mieux penser à l'après pétrole et chercher à réduire sa dépendance et axer ses recherches dans une énergie renouvellable que dans une fossille qui à terme va s'épuiser.

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    Les ministres des Finances des pays du G7 ont tenté vendredi de calmer la flambée des cours du pétrole en appelant à plus d'investissements, et pour la première fois critiqué explicitement la Chine sur la rigidité de sa monnaie.

    Réuni dans un contexte d'envolée spectaculaire des prix du pétrole le forum des pays les plus riches a jugé que le renchérissement de l'or noir représentait un "risque" pour la croissance, même si celle-ci a plutôt mieux résisté que prévu au choc pétrolier rampant.

    Pour y faire face, les membres du G7 (Etats-Unis, Canada, Allemagne, Japon, Grande-Bretagne, France et Italie) ont souligné combien les investissements étaient "cruciaux", que ce soit dans "l'exploration, la production, les infrastructures énergétiques et les capacités de raffinage". Ils avaient déjà exhorté à de tels investissements lors de leur réunion de septembre, sans parvenir toutefois à enrayer la flambée des cours.

    Ceux-ci ont clôturé pour la première fois au-dessus de 75 dollars vendredi à New York, sur fond d'inquiétudes concernant la crise iranienne et l'approvisionnement en essence aux Etats-Unis.

    "L'investissement est essentiel et les pays producteurs devraient fournir un environnement ouvert et sûr" pour satisfaire les besoins "pressants", a encore souligné le G7 dans son communiqué final. Une allusion au Venezuela et au Nigeria en particulier et un appel du pied aux pays de l'Opep qui tiennent une mini-conférence ministérielle à Doha au cours du week-end. Pour les pays consommateurs, le communiqué plaide pour des mesures d'économies d'énergie et de diversification, "ce qui améliorera l'équilibre entre l'offre et la demande".

    La réunion du G7 était suivie d'un dîner auquel étaient conviés la Chine et trois gros producteurs de pétrole, la Russie, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, signe de l'importance accordée par le G7 à ce sujet.

    Autre dossier épineux, la Chine a été nommément sommée, une première, de procéder à une réévaluation de sa monnaie en faisant preuve de "plus de flexibilité" dans sa politique de change. La mention de la Chine dans le communiqué final a fait l'objet de négociations ardues entre les sept délégations avant d'être retenue dans le communiqué final. Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent les Chinois de maintenir le niveau de leur monnaie à un niveau artificiellement bas pour doper leurs exportations.

    Ces appels risquent cependant d'avoir peu d'effet. Pressé par le président américain George W. Bush sur le sujet, son homologue chinois Hu Jintao, en visite jeudi à Washington, s'était refusé à toute promesse concrète.

    Dans leur appréciation générale de l'économie mondiale, les ministres ont souligné que "la forte croissance économique mondiale continue dans sa quatrième année et les perspectives restent favorables". "Toutefois, des risques demeurent liés à l'évolution sur les marchés pétroliers, aux déséquilibres mondiaux et au protectionnisme croissant", selon eux. Le G7 s'est félicité toutefois que l'inflation "reste contenue" malgré le renchérissement du pétrole, dont le prix a triplé depuis début 2002.

    Dans un additif au texte, les ministres ont réaffirmé que "les ajustements économiques sont une responsabilité partagée" et que ceux-ci "vont aider à l'évolution à moyen terme de l'épargne privée et de l'investissement". Ils ont appelé à des mesures pour "encourager l'épargne nationale" aux Etats-Unis, où le taux d'épargne des ménages est désormais négatif, notamment par le biais d'un assainissement budgétaire et de mesures sur les dépenses de retraite et de santé. L'Europe pour sa part a été appelée comme d'habitude à des réformes structurelles pour rendre plus flexibles le marché du travail et celui des services notmament.

    Par AP
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