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Ce n'est pas uniquement au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou que les gens se plaignent du manque flagrant de sécurité et de cet environnement malsain où ils vivent perpétuellement sur leurs gardes.
Dans les communes, les villages, chaque maison et le moindre coin et recoin de cette wilaya, le sentiment de vivre en paix et en quiétude a, depuis longtemps, fui la région. Combien sont-ils ces pères de famille qui dorment sur "les deux oreilles" ? Combien de mères ne vivent-elles pas dans cet éternel stress parce qu'un fils ou une fille est sorti(e) de la maison ? Peut-être peu ou personne, car il faudrait, pour cela, obéir à d'autres logiques et d'autres sentiments que les humains ont développé jusque-là ! Combien de conseils prodigue-t-on à un membre d'une famille qui s'apprête à se rendre dans la ville ou tout simplement au café maure du village ?
Combien de scénarios imagine-t-on pour un conjoint qui ne rentre pas à l'heure habituelle ? Difficile d'y répondre, car on le sait, quand c'est l'insécurité qui règne c'est toutes les langues qui se délient et toutes les imaginations qui deviennent aussi fertiles que celle d'Alfred Hitchcock !
Les raisons ? Elles sont aussi multiples que la peur qu'elles engendrent
A chaque tournant, le chômage qui touche terriblement la région aidant, un groupe de jeunes, dont on ignore les intentions et la raison de leur réunion et même ce dont ils peuvent être capables, sont des agresseurs potentiels.
Une réponse à un appel sur son portable peut valoir une agression. S'enquérir de la qualité d'un produit étalé à même le sol dans un marché peut coûter un portefeuille.
Etre piétiné par un ivrogne peut valoir une dispute de très haute tension qui peut même finir sur un lit d'hôpital. Donner un semblant de liberté à un jeune adolescent peut lui valoir, quelques temps après, le qualificatif de toxicomane. Même se rendre, le plus normalement du monde à ses affaires quotidiennes, peut faire perdre des centaines de millions en rançon…
Cela se passe partout dans le monde, certes, mais quand ça prend de l'ampleur, la sonnette d'alarme devra être tirée. En effet, la criminalité dans la région de Tizi Ouzou a pris des proportions alarmantes jusqu'à la plonger dans un traumatisme inédit jamais atteint, même durant la décennie noire.
Si à travers l'histoire -jusqu'au jour d'aujourd'hui d'ailleurs, mais à un degré moindre-, elle a pris l'habitude de "laver son linge sale en famille", la région est essoufflée par la multitude de fléaux sociaux qui naissent à un rythme vertigineux, allongeant ainsi la liste de ceux déjà existant. Ses habitants interpellent les autorités sur la question de la sécurité qui, depuis près d'une dizaine d'années, ne fait que se dégrader.
C'est à l'unanimité que les habitants dénoncent non seulement le manque d'effectifs de la police qui, faut-il le rappeler, n'intervient que dans les villes, mais aussi leur "mollesse" de remédier à cette situation chaotique.
Les villages, nouveaux territoires de la délinquance
Les villages les plus éloignés sont les plus touchés et les plus immergés dans cette atmosphère, car si dans les agglomérations l'on enregistre des mises hors état de nuire de quelques délinquants, les petits patelins deviennent la proie de pratiques maffieuses : vente et consommation de stupéfiants et autres psychotropes, des termes qui, auparavant, n'existaient même pas dans le vocabulaire local, ponctués par des vols, des agressions et des règlements de compte.
Devant cet état des fait, les villageois, connus pour leur amour passionné de la sagesse, se sont retrouvés privés du principe le plus élémentaire de leur existence.
Hamid F.
Dans les communes, les villages, chaque maison et le moindre coin et recoin de cette wilaya, le sentiment de vivre en paix et en quiétude a, depuis longtemps, fui la région. Combien sont-ils ces pères de famille qui dorment sur "les deux oreilles" ? Combien de mères ne vivent-elles pas dans cet éternel stress parce qu'un fils ou une fille est sorti(e) de la maison ? Peut-être peu ou personne, car il faudrait, pour cela, obéir à d'autres logiques et d'autres sentiments que les humains ont développé jusque-là ! Combien de conseils prodigue-t-on à un membre d'une famille qui s'apprête à se rendre dans la ville ou tout simplement au café maure du village ?
Combien de scénarios imagine-t-on pour un conjoint qui ne rentre pas à l'heure habituelle ? Difficile d'y répondre, car on le sait, quand c'est l'insécurité qui règne c'est toutes les langues qui se délient et toutes les imaginations qui deviennent aussi fertiles que celle d'Alfred Hitchcock !
Les raisons ? Elles sont aussi multiples que la peur qu'elles engendrent
A chaque tournant, le chômage qui touche terriblement la région aidant, un groupe de jeunes, dont on ignore les intentions et la raison de leur réunion et même ce dont ils peuvent être capables, sont des agresseurs potentiels.
Une réponse à un appel sur son portable peut valoir une agression. S'enquérir de la qualité d'un produit étalé à même le sol dans un marché peut coûter un portefeuille.
Etre piétiné par un ivrogne peut valoir une dispute de très haute tension qui peut même finir sur un lit d'hôpital. Donner un semblant de liberté à un jeune adolescent peut lui valoir, quelques temps après, le qualificatif de toxicomane. Même se rendre, le plus normalement du monde à ses affaires quotidiennes, peut faire perdre des centaines de millions en rançon…
Cela se passe partout dans le monde, certes, mais quand ça prend de l'ampleur, la sonnette d'alarme devra être tirée. En effet, la criminalité dans la région de Tizi Ouzou a pris des proportions alarmantes jusqu'à la plonger dans un traumatisme inédit jamais atteint, même durant la décennie noire.
Si à travers l'histoire -jusqu'au jour d'aujourd'hui d'ailleurs, mais à un degré moindre-, elle a pris l'habitude de "laver son linge sale en famille", la région est essoufflée par la multitude de fléaux sociaux qui naissent à un rythme vertigineux, allongeant ainsi la liste de ceux déjà existant. Ses habitants interpellent les autorités sur la question de la sécurité qui, depuis près d'une dizaine d'années, ne fait que se dégrader.
C'est à l'unanimité que les habitants dénoncent non seulement le manque d'effectifs de la police qui, faut-il le rappeler, n'intervient que dans les villes, mais aussi leur "mollesse" de remédier à cette situation chaotique.
Les villages, nouveaux territoires de la délinquance
Les villages les plus éloignés sont les plus touchés et les plus immergés dans cette atmosphère, car si dans les agglomérations l'on enregistre des mises hors état de nuire de quelques délinquants, les petits patelins deviennent la proie de pratiques maffieuses : vente et consommation de stupéfiants et autres psychotropes, des termes qui, auparavant, n'existaient même pas dans le vocabulaire local, ponctués par des vols, des agressions et des règlements de compte.
Devant cet état des fait, les villageois, connus pour leur amour passionné de la sagesse, se sont retrouvés privés du principe le plus élémentaire de leur existence.
Hamid F.
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