Le ministère de la Poste et des TIC organise les 26-27 mars 2011 au cercle de l’ANP à Beni-Messous (Alger) les journées nationales « Emplois et TIC, émergences de nouveaux métiers ». Le département de Moussa Benhamadi veut en faire un grand évènement, un nouveau départ pour le développement et la généralisation des TIC en Algérie.
« Ce séminaire ne doit pas s’ajouter à ceux qui l’ont précédé, il doit marquer une rupture et être un élément déclencheur pour les changements » a déclaré Mohamed Damou, chef du cabinet du ministre de la Poste et des TIC mardi dans une rencontre avec la presse. L’Algérie a en effet beaucoup de chemin à faire en matière de généralisation des TIC. « Nous avons beaucoup de retard sur nos voisins de l'est et de l'ouest qui sont mieux placés. Le seul rattrapage de ce retard permet de générer 100.000 emplois directs et 300.000 indirects d'ici 2014. Nous n'avons pas inclus les nouveaux métiers qui sont inconnus chez nous et nous les découvrons chaque jour. Les chiffres de ce fait peuvent être plus consistants » a ajouté Mohamed Damou. Selon lui, les effets collatéraux des TIC qui peuvent toucher d'autres secteurs, y compris l'agriculture, sont de nature à générer jusqu’à 500.000 emplois directs et 1,5 millions emplois indirects. « Mais cela suppose que le programme E-Algérie soit pris en charge par l'ensemble des partenaires. Il a indiqué qu’une nouvelle mouture du projet e-Algérie est en cours et que 1000 actions ont été identifiées. « Les énergies sont mobilisées et on peut aller au-delà de 100.000 emplois ». Il a cependant précisé que les projections chiffrées avancées sont faites de manière absolue en fonction des standards internationaux où l’on estime qu’à chaque emploi direct créé dans le secteur des TIC trois autres emplois indirects sont générés. « Mais il y a la réalité. La raison d’être du séminaire est justement de permette de la connaître, de sensibiliser et de mobiliser » a-t-il ajouté en se félicitant du fait que de nombreux ministères mettent désormais en valeur les TIC. Le but du séminaire est d’aller désormais de concert et de créer les synergies qui permettent de gagner du temps et de réduire les couts. Le chef du cabinet du ministre des TIC est revenu sur le projet e-gouvernement qui devait démarrer en 2004 et générer de nombreux emplois mais qui en définitive n’a pas été appliqué.
Créer des synergies
« Ce réseau intra- gouvernemental existe physiquement. Les liaisons existent entre une cinquantaine d’institutions. Le projet doit redémarrer. Une bonne partie du réseau existe et a juste besoin d'une mise à jour... ». Et surtout de coordination et de standardisation. Mohamed Damou a relevé qu’il y a eu, jusqu’à présent des initiatives louables d’un certain nombre de ministères mais que cela ne suffit pas. Le séminaire doit être l’occasion, selon lui, de marquer que l’on doit aller ensemble vers les TIC, « de manière concertée et en créant les synergies ». Il a cité le cas de la Corée du sud où, après des initiatives individuelles de certains ministères, l’Etat a finalement décidé qu’il fallait une démarche générale d’ensemble. Le résultat est connu. « On doit s'entendre sur le fait qu'on doit travailler de manière concertée pour aller plus vite et moins cher ». Mohamed Damou a cité l’exemple d’un site web, El Mouwaten (le citoyen) qui n'a pas été encore mis en activité et les difficultés à la réaliser. Le site est destiné à faciliter la vie du citoyen dans ses démarches avec l’administration. « Sa réalisation n'a pas été facile car les normes ne sont pas unifiées. Chaque ministère a sa norme... Pour y arriver, il faut que tout soit standardisé et que tous les ministères aient le même cheminement, le même standard, le même contenant... ».»
Maghreb emergent
« Ce séminaire ne doit pas s’ajouter à ceux qui l’ont précédé, il doit marquer une rupture et être un élément déclencheur pour les changements » a déclaré Mohamed Damou, chef du cabinet du ministre de la Poste et des TIC mardi dans une rencontre avec la presse. L’Algérie a en effet beaucoup de chemin à faire en matière de généralisation des TIC. « Nous avons beaucoup de retard sur nos voisins de l'est et de l'ouest qui sont mieux placés. Le seul rattrapage de ce retard permet de générer 100.000 emplois directs et 300.000 indirects d'ici 2014. Nous n'avons pas inclus les nouveaux métiers qui sont inconnus chez nous et nous les découvrons chaque jour. Les chiffres de ce fait peuvent être plus consistants » a ajouté Mohamed Damou. Selon lui, les effets collatéraux des TIC qui peuvent toucher d'autres secteurs, y compris l'agriculture, sont de nature à générer jusqu’à 500.000 emplois directs et 1,5 millions emplois indirects. « Mais cela suppose que le programme E-Algérie soit pris en charge par l'ensemble des partenaires. Il a indiqué qu’une nouvelle mouture du projet e-Algérie est en cours et que 1000 actions ont été identifiées. « Les énergies sont mobilisées et on peut aller au-delà de 100.000 emplois ». Il a cependant précisé que les projections chiffrées avancées sont faites de manière absolue en fonction des standards internationaux où l’on estime qu’à chaque emploi direct créé dans le secteur des TIC trois autres emplois indirects sont générés. « Mais il y a la réalité. La raison d’être du séminaire est justement de permette de la connaître, de sensibiliser et de mobiliser » a-t-il ajouté en se félicitant du fait que de nombreux ministères mettent désormais en valeur les TIC. Le but du séminaire est d’aller désormais de concert et de créer les synergies qui permettent de gagner du temps et de réduire les couts. Le chef du cabinet du ministre des TIC est revenu sur le projet e-gouvernement qui devait démarrer en 2004 et générer de nombreux emplois mais qui en définitive n’a pas été appliqué.
Créer des synergies
« Ce réseau intra- gouvernemental existe physiquement. Les liaisons existent entre une cinquantaine d’institutions. Le projet doit redémarrer. Une bonne partie du réseau existe et a juste besoin d'une mise à jour... ». Et surtout de coordination et de standardisation. Mohamed Damou a relevé qu’il y a eu, jusqu’à présent des initiatives louables d’un certain nombre de ministères mais que cela ne suffit pas. Le séminaire doit être l’occasion, selon lui, de marquer que l’on doit aller ensemble vers les TIC, « de manière concertée et en créant les synergies ». Il a cité le cas de la Corée du sud où, après des initiatives individuelles de certains ministères, l’Etat a finalement décidé qu’il fallait une démarche générale d’ensemble. Le résultat est connu. « On doit s'entendre sur le fait qu'on doit travailler de manière concertée pour aller plus vite et moins cher ». Mohamed Damou a cité l’exemple d’un site web, El Mouwaten (le citoyen) qui n'a pas été encore mis en activité et les difficultés à la réaliser. Le site est destiné à faciliter la vie du citoyen dans ses démarches avec l’administration. « Sa réalisation n'a pas été facile car les normes ne sont pas unifiées. Chaque ministère a sa norme... Pour y arriver, il faut que tout soit standardisé et que tous les ministères aient le même cheminement, le même standard, le même contenant... ».»
Maghreb emergent
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