Des promoteurs allemands de Desertec prochainement à Alger
Desertec, sur le papier
L’Algérie ne se désintéresse pas du projet Desertec. Le président Abdelaziz Bouteflika avait donné un signal de «*fin de réserve*» de l’Algérie à l’égard du projet piloté par les allemands et qui se retrouve boosté par un nucléaire redevenu encore plus anxiogène à la suite du drame japonais. Le ministre de l’énergie, Youcef Yousfi, a annoncé aujourd’hui devant la commission économique de l’assemblée populaire nationale (APN) que des promoteurs du projet sont attendus prochainement à Alger.
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Une réunion est prévue prochainement avec les promoteurs du projet Desertec pour discuter des moyens de sa mise en œuvre, a indiqué le ministre algérien de l’énergie. Il a ainsi annoncé que des experts de son département vont rencontrer ''des responsables du projet Desertec dans quelques semaines, qui vont nous permettre de connaître leur idée sur le projet". M.Yousfi est resté néanmoins prudent en indiquant que ces " entreprises sont les bienvenues si elles acceptent de produire en Algérie les équipements nécessaires à cette industrie''. Il a rappelé à cette occasion les conditions fixées par l'Algérie pour participer à cette initiative. M. Yousfi a souligné que ''l'Algérie est même prête à travailler en partenariat avec toutes les entreprises qui veulent investir dans des opérations d'exportation de l'énergie électrique''. Pour rappel, en juillet 2009, une douzaine d'entreprises, dont la majorité est allemande, ont signé un protocole d'accord pour la réalisation du projet Desertec d'une valeur de 400 milliards d'euros, composé d'un réseau de centrales solaires en Afrique du nord et au Moyen-Orient. Les sociétés signataires sont les géants allemands de l'énergie EON et RWE, le réassureur Munich Re, la Deutsche Bank, le groupe algérien Cevital, ainsi que des fabricants espagnols du solaire.
Trois conditions
La position de M. Yousfi semble s’être assouplie depuis la présentation de son programme d’énergies renouvelables au gouvernement. Le ministre algérien avait fixé trois conditions*: un partenariat pour l’acquisition technologique,* la nécessité de fabriquer en Algérie les équipements qui rentrent dans les énergies renouvelables *et la garantie que l’éventuel excédent de production d’électricité puisse être placé sur le marché européen. La visite du président Bouteflika en Allemagne en décembre dernier avait été marquée par une ouverture plus grande en direction de Desertec. *"Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers d'un projet** colossal qui s'appelle projet Desertec que nous allons approfondir d'un commun* accord", avait déclaré M. Bouteflika. Avec* la Chancelière allemande Angela Merkel, ils ont décidé la mise en place d'une* commission économique mixte, notamment pour développer le projet* d'installations éoliennes et solaires Desertec. On ne sait pas encore si les allemands ont pris en compte les exigences de l’Algérie qui ne veut pas* se limiter à accueillir les installations mais veut se placer en vrai partenaire. Le projet Desertec, piloté par des entreprises allemandes, veut créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient pour fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe.
Desertec, sur le papier
L’Algérie ne se désintéresse pas du projet Desertec. Le président Abdelaziz Bouteflika avait donné un signal de «*fin de réserve*» de l’Algérie à l’égard du projet piloté par les allemands et qui se retrouve boosté par un nucléaire redevenu encore plus anxiogène à la suite du drame japonais. Le ministre de l’énergie, Youcef Yousfi, a annoncé aujourd’hui devant la commission économique de l’assemblée populaire nationale (APN) que des promoteurs du projet sont attendus prochainement à Alger.
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Une réunion est prévue prochainement avec les promoteurs du projet Desertec pour discuter des moyens de sa mise en œuvre, a indiqué le ministre algérien de l’énergie. Il a ainsi annoncé que des experts de son département vont rencontrer ''des responsables du projet Desertec dans quelques semaines, qui vont nous permettre de connaître leur idée sur le projet". M.Yousfi est resté néanmoins prudent en indiquant que ces " entreprises sont les bienvenues si elles acceptent de produire en Algérie les équipements nécessaires à cette industrie''. Il a rappelé à cette occasion les conditions fixées par l'Algérie pour participer à cette initiative. M. Yousfi a souligné que ''l'Algérie est même prête à travailler en partenariat avec toutes les entreprises qui veulent investir dans des opérations d'exportation de l'énergie électrique''. Pour rappel, en juillet 2009, une douzaine d'entreprises, dont la majorité est allemande, ont signé un protocole d'accord pour la réalisation du projet Desertec d'une valeur de 400 milliards d'euros, composé d'un réseau de centrales solaires en Afrique du nord et au Moyen-Orient. Les sociétés signataires sont les géants allemands de l'énergie EON et RWE, le réassureur Munich Re, la Deutsche Bank, le groupe algérien Cevital, ainsi que des fabricants espagnols du solaire.
Trois conditions
La position de M. Yousfi semble s’être assouplie depuis la présentation de son programme d’énergies renouvelables au gouvernement. Le ministre algérien avait fixé trois conditions*: un partenariat pour l’acquisition technologique,* la nécessité de fabriquer en Algérie les équipements qui rentrent dans les énergies renouvelables *et la garantie que l’éventuel excédent de production d’électricité puisse être placé sur le marché européen. La visite du président Bouteflika en Allemagne en décembre dernier avait été marquée par une ouverture plus grande en direction de Desertec. *"Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers d'un projet** colossal qui s'appelle projet Desertec que nous allons approfondir d'un commun* accord", avait déclaré M. Bouteflika. Avec* la Chancelière allemande Angela Merkel, ils ont décidé la mise en place d'une* commission économique mixte, notamment pour développer le projet* d'installations éoliennes et solaires Desertec. On ne sait pas encore si les allemands ont pris en compte les exigences de l’Algérie qui ne veut pas* se limiter à accueillir les installations mais veut se placer en vrai partenaire. Le projet Desertec, piloté par des entreprises allemandes, veut créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient pour fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe.
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