Des enseignants violentés à Alger : «Bouteflika refuse de voir ce qui se passe sous ses fenêtres»
La trique à défaut d'écoute. De violents affrontements ont éclaté dans la matinée lundi 29 mars entre forces anti-émeute et enseignants contractuels qi campent devant le siège de la présidence, dans le quartier d’El Mouradia, sur les hauteurs d’Alger, a appris DNA auprès de M. Mokhtar Benamoune, membre du conseil national des enseignants contractuels. Ces derniers observent un sit-in permanent pour revendiquer un statut de permanent.
Tout a commencé lorsqu’un enseignant, victime d’une dépression nerveuse, a tenté de bloquer la circulation automobile sur l’avenue Boudjemâ Soudani qui longe le Palais d’El Mouradia.
« Les autres protestataires visiblement, désespérés par le mépris des autorités, ont fait de même. Alors, la police nous a violemment chargés », raconte Mokhtar Benamoune.
Au moins 4 enseignants ont été blessés lors d’affrontements avec la police. Ils ont été vite transférés vers l’hôpital militaire d’Ain Naâdja, affirme encore ce membre du Conseil national des enseignants contractuels (CNEC). « Mais on ignore pour l’instant le degré de leurs blessures », précise-t-il.
Après 10 jours de sit-in permanent, le ministre de l’Education et la Présidence restent insensible face au désarroi des 20 000 enseignants contractuels.
« Le ministère se bouche les oreilles et le président Bouteflika feint de ne rien voir de ce qui se passe sous ses fenêtres », regrette M. Benamoune.
Venus de plusieurs régions du pays, les protestataires, 500 personnes selon plusieurs estimations, sont décidés à ne pas quitter les lieux jusqu'à la satisfaction de leur unique réclamation : leur intégration en qualité que permanents.
Dimanche 27 mars, un jeune enseignant a tenté de s’immoler par le feu au cours de ce rassemblement permanent. Il a été sauvé in extremis.
Source: DNA
La trique à défaut d'écoute. De violents affrontements ont éclaté dans la matinée lundi 29 mars entre forces anti-émeute et enseignants contractuels qi campent devant le siège de la présidence, dans le quartier d’El Mouradia, sur les hauteurs d’Alger, a appris DNA auprès de M. Mokhtar Benamoune, membre du conseil national des enseignants contractuels. Ces derniers observent un sit-in permanent pour revendiquer un statut de permanent.
Tout a commencé lorsqu’un enseignant, victime d’une dépression nerveuse, a tenté de bloquer la circulation automobile sur l’avenue Boudjemâ Soudani qui longe le Palais d’El Mouradia.
« Les autres protestataires visiblement, désespérés par le mépris des autorités, ont fait de même. Alors, la police nous a violemment chargés », raconte Mokhtar Benamoune.
Au moins 4 enseignants ont été blessés lors d’affrontements avec la police. Ils ont été vite transférés vers l’hôpital militaire d’Ain Naâdja, affirme encore ce membre du Conseil national des enseignants contractuels (CNEC). « Mais on ignore pour l’instant le degré de leurs blessures », précise-t-il.
Après 10 jours de sit-in permanent, le ministre de l’Education et la Présidence restent insensible face au désarroi des 20 000 enseignants contractuels.
« Le ministère se bouche les oreilles et le président Bouteflika feint de ne rien voir de ce qui se passe sous ses fenêtres », regrette M. Benamoune.
Venus de plusieurs régions du pays, les protestataires, 500 personnes selon plusieurs estimations, sont décidés à ne pas quitter les lieux jusqu'à la satisfaction de leur unique réclamation : leur intégration en qualité que permanents.
Dimanche 27 mars, un jeune enseignant a tenté de s’immoler par le feu au cours de ce rassemblement permanent. Il a été sauvé in extremis.
Source: DNA
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