Négociations autour de l’implantation de Renault à Rouiba

[SLOUGI]

Il y a « énormément de questions à régler » selon Benmeradi


Le Ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi a admis ce mardi 29 mars, qu’il reste « énormément de questions à régler » dans les négociations pour la conclusion de l’accord sur l’implantation de l’usine Renault en Algérie. «Nous avons encore énormément de questions à régler. Les négociations dans le cadre des partenariats industriels prennent des fois 6 à 8 mois pour aboutir à de premiers accords qui seront ensuite finalisés dans des mémorandums plus précis », a-t-il déclaré sur la radio Chaine 3. Toutefois, le projet semble avancer dans le bon sens. «Avec Renault, nous avons bien avancé ; ça ne veut pas dire que nous sommes arrivés à un accord, mais en tout cas nous parlons de modèles techniques, de commercialisation, de gamme et de la nature de l'investissement ». Dans ce cadre, il a annoncé la réunion dans les prochains jours à Alger des groupes de travail installés à cet effet pour tenter de « rapprocher leurs visions ». Lui aussi est attendu à Paris dans les prochaines semaines.

Interrogé sur les négociations avec le constructeur Wolkswagen, M. Benmeradi a indiqué que la partie algérienne attend la « réaction des Allemands à la fiche technique contenant notre requête ». Il a annoncé par ailleurs des projets de partenariats avec des entreprises allemandes pour la fabrication de machines agricoles. M. Benmeradi n’a fourni aucun détail sur ces projets. Il y a quelques jours, un accord a été conclu avec le constructeur Daimler pour la fabrication de camions au profit de l’ANP. Les premiers engins sont attendus pour 2013.

TSA
Sonia Lyes

[maB2rOc]

le problème des algèriens ces qu'ils ont des reves ( etre un pays industriel) , mes ils veulent sautées les étapes pour réalisé leur objectif .

j'espère qu'ils arriverons pourquoi pas , un petrole bon marchée contre un transfert technologie , pourquoi pas inchallah

[Pecos]

" Nous sommes bien avancés avec Renault. Cela ne veut pas dire que nous sommes arrivés à un accord", a déclaré, mardi, Mohamed Benmeradi, ministre de l’industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, invité de chaîne III de la radio algérienne, à propos d’un projet d’usine automobile en Algérie. Il a annoncé que les premiers camions Mercedes-Benz produits avec SNVI seront livrés en 2012.

"Nous sommes en train de discuter des modalités techniques et sur les aspects de commercialisation, la gamme et la nature de l’investissement. Nous avons encore énormément de questions à régler. Les négociations pour les partenariats industriels peuvent prendre six ou huit mois avant d’aboutir à des premiers accords", a-t-il ajouté. Les discussions avec le constructeur français ont repris, selon lui, depuis une année. "Nous avons déjà eu trois rendez-vous. Nous avons mis en place des groupes de travail qui se sont rencontrés la semaine dernière à Paris. Ils doivent se rencontrer dans les jours qui viennent à Alger pour essayer de rapprocher les visions. Aujourd’hui avec Renault, nous avons fait une proposition de créer une usine qui atteindra un taux d’intégration de 50 % en cinq ans pour réaliser 100.000 véhicules. Une usine qui se fera dans le cadre de la règle d’investissement de 51/49%. Les négociations sont en train d’avancer", a-t-il précisé. Il a rappelé que les contacts avaient commencé avec le constructeur français en 2008. « Des contacts interrompus. A l’époque, nous avions considéré que l’offre de coopération faite par Renault n’était pas intéressante. Elle ne prévoyait pas suffisamment de niveau d’intégration. Renault proposait essentiellement une usine de montage à Rouïba alors que nous envisagions de mettre en place les prémices d’une industrie automobile », a-t-il dit.

En "contact permanent" avec Raffarin

Il a tenu à indiquer que son déplacement à Paris, le 19 avril 2011, pour finaliser l’accord avec Renault et rencontrer Jean Pierre Raffarin (en charge de suivre le dossier de la coopération franco-algérienne) n’est pas confirmé. « Cette date a été annoncée par la presse. Aucune décision n’a été prise à propos de ce déplacement », a-t-il noté. Cependant, il a relevé que les contacts avec Jean-Pierre Raffarin sont permanents. « Nous avons déjà eu deux rounds. En mai, il est prévu qu’un troisième round ait lieu en marge d’un forum important sur la PME à Alger. Il est prévu que je me déplace à Paris avant ce rendez-vous pour voir l’état d’avancement de l’ensemble des dossiers de la coopération et pas uniquement le dossier de Renault », a-t-il déclaré. Mohamed Benmeradi a indiqué que les contacts avec le géant allemand Volkswagen (troisième groupe mondial) avaient été entreprises en décembre 2010 à la faveur de la visite du président de la République Abdelaziz Bouteflika à Berlin. « Nous avions eu un premier contact avec les plus haut responsables de Volkswagen. Nous leur avons fait part d’une fiche technique de ce que nous attendions de ce partenariat. Nous sommes en attente », s’est-il contenté de dire. Selon lui, il n’existe pas de projet de production d’une voiture algérienne à 100 %. « Il s’agit d’une usine de fabrication d’une voiture de gamme étrangère. Nous cherchons les partenaires.

Les premiers camions Mercedes-Benz produits avec SNVI en 2013

Une partie des moyens logistiques et matériels du groupe SNVI vont être mis à la disposition de cette unité. Celle-ci fera appel à d’autres sous-traitants nationaux », a-t-il estimé. Il a annoncé que 2013 sera l’année des premières livraisons des camions Mercedes-Benz qui seront produits en partenariat avec la SNVI, après la signature de l’accord entre l’Emirati Aabar investments et les constructeurs automobiles allemands Mercedes-Benz et Daimler. « Au cours des deux premières années, 7500 camions seront produits. Et au bout de la quatrième année, l’objectif de fabriquer 15.000 camions sera atteint », a-t-il dit. Le ministre de l’Industrie a évalué le marché potentiel de la sous-traitance en Algérie à 3,5 milliards de dollars par an. « Dans le cadre du projet Renault, nous avons identifié une soixantaine d’entreprises de sous-traitance du secteur privé. Des entreprises qui nécessitent des mises à niveau. Une opération que l’Etat est prêt à prendre en charge. Des éléments de turbines utilisées par la Sonelgaz peuvent être produits localement. Sonelgaz et Sonatrach importent de grosses quantités de pièces détachées », a-t-il noté.
Maghreb emergent