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La Turquie offre sa médiation en vue d’un cessez-le-feu

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  • La Turquie offre sa médiation en vue d’un cessez-le-feu

    La Turquie offre sa médiation en vue d’un cessez-le-feu

    La Turquie a exprimé, hier, par la voix du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, le souhait d’être un médiateur entre le régime libyen et la rébellion «afin d'éviter que le pays ne se transforme en un nouvel Irak ou Afghanistan».


    La Turquie a exprimé, hier, par la voix du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, le souhait d’être un médiateur entre le régime libyen et la rébellion «afin d'éviter que le pays ne se transforme en un nouvel Irak ou Afghanistan». Si les deux parties en conflit en Libye le souhaitent, Ankara «prendra les mesures nécessaires» afin d’être un médiateur et ce, avec l’accord de l'Otan, de la Ligue arabe et de l'Union africaine, a déclaré M. Erdogan dans une interview publiée hier par The Guardian. Tayyip Erdogan a indiqué que «Kadhafi veut un cessez-le-feu, ce qui ressort des conversations eues avec le Premier ministre libyen, mais il est important que cela mûrisse».


    Ankara a exprimé à cette occasion ses craintes de voir la crise libyenne s’enfoncer davantage.«J'ai peur que nous puissions voir apparaître un autre Afghanistan ou un second Irak. Quand les forces occidentales sont entrées en Afghanistan, on disait que ce serait terminé en quelques jours et on a dit la même chose pour l'Irak», a affirmé M. Erdogan. Autre problème : une éventuelle présence de forces étrangères sur le sol libyen. «Le rôle de la Turquie sera de se retirer de la Libye le plus vite possible» et de «restaurer l'unité et l'intégrité du pays, sur la base des exigences démocratiques de la population», indique M. Erdogan.


    Cela sera au menu de la rencontre politique de la coalition, aujourd’hui à Londres, avec la prise en compte des opinions arabe et internationale, opposées de voir des soldats américains, anglais et français sur le sol libyen. La Turquie, seul pays musulman au sein de l'Otan, et acteur diplomatique dans la région, a condamné les frappes aériennes de la coalition internationale sur la Libye tout en assurant qu'il ne «pointerait jamais une arme sur le peuple libyen».



    Ankara aspire à jouer un rôle dans le conflit avec une éventuelle présence sur le sol libyen de ses soldats dans le cadre de l’Otan. Paris, l’initiateur avec Londres de la résolution 1973, a fini par admettre le transfert de la direction de l’action militaire à l’Otan. Ankara et Paris connaissent des turbulences dans leurs relations bilatérales induites par le refus catégorique français de compter la Turquie parmi les membres de l’Union européenne, alors qu’avec Washington il existe de bonnes relations d’ordre stratégique. La présence militaire de l’Otan sur le sol libyen, via l’approche turque, telle qu’annoncée par Erdogan, ainsi que celle de soldats qataris et émiratis, tempérera un tant soit peu les velléités belliqueuses de certains.


    La réunion de la coalition aujourd’hui sera rythmée par des négociations serrées entre les acteurs occidentaux sur les contours à donner à la voie politique à adopter en soutien à l’action militaire, alors que les appels à un cessez-le-feu demeurent sans écho.

    Karima Bennour

  • #2
    Je suis pour tout cessez-le-feu qui aboutira à l'arrêt des combats si la première condition est le retrait de Kadhafi sans délai, autre chose signifie que Kadhafi reste à la tête de l'état ce qui est inacceptable.
    Pas à la tique ..

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