Adieu...
Et regarde pour moi la nuit qui vient.
La lune te sourit
Pourquoi refuser sa lumière ?
Ecoute parler les arbres
Dans le silence de la soirée,
Le grillon te raconte aux étoiles.
Puis soudain il se tait, il s'en va, il se sauve.
Le vent te hue, de partout il te vient.
Je te regarde et mes cheveux s'affolent.
Ecoute parler ton coeur.
La lune se couvre et du ciel tombent des larmes
Pourquoi faut-il que les morts pleurent ?
Ils nous savent absents de leur rencontre.
Notre malheur , empreint dans leur temps,
Trahit notre faiblesse devant le jour.
Depuis longtemps ton sourire est mort
Et sur mes lèvres gisent nos espérances.
D'abri tu n'en veux point.
Tes yeux interrogent mon coeur
Mais ma réponse est là-haut, dans le ciel
Entre deux nues qui se combattent.
Et pour te la chercher, il me faudrait prier.
Comprends-tu ma lâcheté ?
Demain, ni soleil, ni arc-en-ciel.
Depuis longtemps, ils ont disparu
Au bout du vide, tu trouveras mon coeur
Rien dans l'univers ne te fera parvenir mon cri.
Il pleut sur ton visage.
Qu'importe à la mer l'amour que tu me portes ?
N'a-t-elle pas promis de me couvrir pour l'éternité ?
Ce soir est ma dernière nuit avec toi.
Approche de moi que je parle à ton corps.
Unissons-nous avant le départ.
Laisse mon corps dire à ton corps le peu de joie qui reste.
Sache que je ne sème en toi ni la joie ni le bonheur
Je sème en toi un jour, où nous nous reverrons peut-être
Un jour où notre amour pourra vivre de soleil et de lune
Un jour où les vivants diront aux vivantes
Ce que dit le soleil aux étoiles.
Ne raconte ni à eux, ni à elles ma douleur.
Pour la dernière fois, je vois ton image se détendre.
Et ton corps s'apaiser. Occupe-toi de ma semence.
Si, là-bàs dans la mer, il m'arrivait
Dans ma faiblesse de verser une larme
Cette larme, je te la dédie.
Mes fibres vibreront de notre amour
Et ma dernière pensée sera pour toi.
Mais garde-toi de leur dire ta douleur
Garde-toi de leur crier le mal qu'ils t'ont causé.
Je pars. Occupe-toi de ma semence.
Dans mille ans peut-être, nous nous reverrons.
Promets de te faire belle. Je dormirai et
Avec tout ce qui me reste de force, j'attendrai.
Les nuits d'hiver, tu viendras prier au bord de la mer
Pour mon salut. Tu m'entendras gémir.
Ne t'ai-je pas déjà dis ma lâcheté ?
Sèche tes larmes et regarde la lune
Pourquoi refuser sa lumière ?
Elle n'est pour rien dans ma douleur.
Ne t'en prends ni à la lune, ni au soleil,
Ni à la rose ni à l'hirondelle.
Dans mille ans peut-être, les vivants mourront
Je te renaîtrai et nous vivrons seuls.
Laisse-moi partir maintenant. un dernier baiser
Pour emporter sur mes lèvres un peu de toi dans ma tombe.
Ouvre les yeux
Et regarde pour moi la nuit qui s'en va.
La lune te sourit
Pourquoi refuser sa lumière ?
Va, je sais que je ne dormirai pas en paix.
Mais qu'importe ce qui m'arrive,
Ni toi, ni moi ne l'avons décidé.
Quand donc mourront les vivants ?
auteur inconnu
Et regarde pour moi la nuit qui vient.
La lune te sourit
Pourquoi refuser sa lumière ?
Ecoute parler les arbres
Dans le silence de la soirée,
Le grillon te raconte aux étoiles.
Puis soudain il se tait, il s'en va, il se sauve.
Le vent te hue, de partout il te vient.
Je te regarde et mes cheveux s'affolent.
Ecoute parler ton coeur.
La lune se couvre et du ciel tombent des larmes
Pourquoi faut-il que les morts pleurent ?
Ils nous savent absents de leur rencontre.
Notre malheur , empreint dans leur temps,
Trahit notre faiblesse devant le jour.
Depuis longtemps ton sourire est mort
Et sur mes lèvres gisent nos espérances.
D'abri tu n'en veux point.
Tes yeux interrogent mon coeur
Mais ma réponse est là-haut, dans le ciel
Entre deux nues qui se combattent.
Et pour te la chercher, il me faudrait prier.
Comprends-tu ma lâcheté ?
Demain, ni soleil, ni arc-en-ciel.
Depuis longtemps, ils ont disparu
Au bout du vide, tu trouveras mon coeur
Rien dans l'univers ne te fera parvenir mon cri.
Il pleut sur ton visage.
Qu'importe à la mer l'amour que tu me portes ?
N'a-t-elle pas promis de me couvrir pour l'éternité ?
Ce soir est ma dernière nuit avec toi.
Approche de moi que je parle à ton corps.
Unissons-nous avant le départ.
Laisse mon corps dire à ton corps le peu de joie qui reste.
Sache que je ne sème en toi ni la joie ni le bonheur
Je sème en toi un jour, où nous nous reverrons peut-être
Un jour où notre amour pourra vivre de soleil et de lune
Un jour où les vivants diront aux vivantes
Ce que dit le soleil aux étoiles.
Ne raconte ni à eux, ni à elles ma douleur.
Pour la dernière fois, je vois ton image se détendre.
Et ton corps s'apaiser. Occupe-toi de ma semence.
Si, là-bàs dans la mer, il m'arrivait
Dans ma faiblesse de verser une larme
Cette larme, je te la dédie.
Mes fibres vibreront de notre amour
Et ma dernière pensée sera pour toi.
Mais garde-toi de leur dire ta douleur
Garde-toi de leur crier le mal qu'ils t'ont causé.
Je pars. Occupe-toi de ma semence.
Dans mille ans peut-être, nous nous reverrons.
Promets de te faire belle. Je dormirai et
Avec tout ce qui me reste de force, j'attendrai.
Les nuits d'hiver, tu viendras prier au bord de la mer
Pour mon salut. Tu m'entendras gémir.
Ne t'ai-je pas déjà dis ma lâcheté ?
Sèche tes larmes et regarde la lune
Pourquoi refuser sa lumière ?
Elle n'est pour rien dans ma douleur.
Ne t'en prends ni à la lune, ni au soleil,
Ni à la rose ni à l'hirondelle.
Dans mille ans peut-être, les vivants mourront
Je te renaîtrai et nous vivrons seuls.
Laisse-moi partir maintenant. un dernier baiser
Pour emporter sur mes lèvres un peu de toi dans ma tombe.
Ouvre les yeux
Et regarde pour moi la nuit qui s'en va.
La lune te sourit
Pourquoi refuser sa lumière ?
Va, je sais que je ne dormirai pas en paix.
Mais qu'importe ce qui m'arrive,
Ni toi, ni moi ne l'avons décidé.
Quand donc mourront les vivants ?
auteur inconnu