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Syrie: «Le discours de Bachar al-Assad ne pouvait pas surprendre»

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  • Syrie: «Le discours de Bachar al-Assad ne pouvait pas surprendre»

    Fabrice Balanche est maître de conférences à l'Université Lyon 2 et directeur du Groupe de Recherches et d'Etudes sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO) à la Maison de l'Orient. Spécialiste de la Syrie, il y a vécu plusieurs années. Il décrypte la mise en scène et les points abordés par Bachar al-Assad dans son discours, le premier depuis le début de la contestation.

    Le président syrien n'y a annoncé aucune réforme concrète, n'a pas évoqué la levée de l'état d'urgence (promise la semaine dernière par sa conseillère) et évoqué une «conspiration» venue de l'étranger.

    Souriant. «Bachar al-Assad est apparu très décontracté, un peu à la Tony Blair. Il plaisante avec les députés, n'est pas rigide comme son père [Hafez al-Assad, dont il a hérité le pouvoir à sa mort, en 2000, ndlr].
    Sunnites. «Au début du discours, un député, habillé comme un religieux sunnite, s'est levé. Il a imploré Bachar de "les protéger". C'était clairement une mise en scène, pour montrer que les sunnites sont du côté du pouvoir.»
    Une «guerre des slogans». «Les députés ont scandé, pendant et après le discours, "Dieu, la Syrie, Bachar et c'est tout". C'est la phrase rituelle prononcée à l'égard des dirigeants en Syrie. Bachar a corrigé: "Non, c'est Dieu, la Syrie, le peuple et c'est tout". Les manifestants ont, eux, détourné cette phrase, et scandent "Dieu, la Syrie, la liberté et c'est tout".»

    La conspiration venue de l'étranger. «C'est une rhétorique très classique, je ne m'attendais pas à autre chose. Ce sont des arguments qui portent, la plupart des gens y croient. Le pays vit dans cette ambiance depuis 1963 et la prise du pouvoir par le parti Baas.

    «Il a évoqué un plan américain qui, depuis 2001, viserait tour à tour l'Afghanistan, l'Irak, le Liban, etc.

    «A propos de Deraa [la ville qui s'est soulevée la première, sévèrement réprimée, ndlr], il a dit que ce n'était pas possible que ce soient les habitants qui manifestent car, étant proches de «l'ennemi sionniste» (ce sont les termes qu'il a employés), ils savaient mieux que les autres les dangers qu'encourrait la Syrie.

    «Il a donc clairement accusé Israël d'avoir manipulé les gens de Deraa. A Lattaquié [où se sont déroulés de violents affrontements ce weekend, ndlr], il a sous-entendu que c'était le Liban de Saad Hariri qui était intervenu.»

    Les réformes. «Il n'a annoncé aucune mesure concrète, ni même évoqué l'état d'urgence. Sa conseillère avait déjà parlé de tout cela la semaine dernière et, pour lui, c'est du menu fretin. Lui, il est là pour parler du monde arabe, de la place de la Syrie, du complot, etc.
    «Il s'est présenté en grand réformateur, a prétendu que les réformes avaient déjà été lancées en 2005. A appelé le peuple à la patience, demandé du temps.
    «Bachar n'est pas fou. Il a vu ce qui s'était passé en Tunisie et en Egypte, son régime a imaginé les différents scénarios en cas de contestation. Là, ils ont clairement choisi de ne rien lâcher sous la pression, contrairement à ce qu'avaient fait Ben Ali et Moubarak.»

    Héritier. «La teneur du discours était attendue. Bachar al-Assad ne pouvait pas surprendre, car il est l'héritier d'un système. Il essaie de réformer à la marge, mais il ne peut pas changer les choses en profondeur. S'il va trop loin, le régime tombe. Car celui-ci est aux mains d'une communauté minoritaire en Syrie, les alaouites. En cas de libéralisation de la vie politique, le régime saute.»

    Et maintenant? «Le test, ce sera vendredi: y aura-t-il des manifestations monstres après la grande prière? L'opposition syrienne est-elle complètement muselée ou est-elle capable d'organiser ces manifestations? Il faut que cela bouge partout dans le pays, au même moment. Sinon, le régime enserre la ville rebelle, envoie les troupes, et c'est le massacre. Je pense que les services de sécurité vont convoquer les imams et leur faire la leçon.»

    Liberation
    Dernière modification par soussi82, 30 mars 2011, 16h58.

  • #2
    La syrie risque le scénario lybien

    Le discours fait apparaitte une gr ande rigidité
    et une deconnection total de la réalité


    Quant a Assad, il apprait clairement dans son discour que ce n'est pas lui le véritable chef mais une nomenclatura vieille et sclérosée qui risque de mener le pays au chao


    Settar allah
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      le regime syrien cest un regime policier tunisien multipliè par 10

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      • #4
        il est aveugle cet ophtalmologue!! avec toute les leçons qu'il a eu gratuitement il continu dans son déni! qu'est ce qu'il a perdre à donner ce dont à besoins toute société moderne!
        et s'il est aimé comme il le pense les gens en toute liberté revoteront pour lui!

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        • #5
          La libie c'est trois villes dans trois regions et des puits de pétrole... C'est un petit pays de rien du tout, la Tunisie est plus habitée que lui !

          La Sirie, là c'est du sérieux !
          C'est l'un des derniers bastion du monde arabe face à izreyil !
          C'est aussi le seul pays arabe encore vraiment baasiste, parti laïc (c'est unique dans le monde arabe depuis que l'Irak de Saddam Hussein est tombé aux mains des américains, les anges gardiens de l'arabye et de son wahabisme qui cherche à conquérir le monde arabe). Izreyil est aux portes du pays, faut pas jouer aux cons...

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          • #6
            D'apres ce que j'ai pu lire dans la presse israelienne, les dirigeants israeliens s'inquietent de l'instabilite politique en Syrie. Deja que la frontiere du Golan est la plus tranquile, il se passe rien depuis 1974.

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            • #7
              non je crois que la Syrie c'est déjá la Libye avec Saif Islam Kaddafiil doit être content qu'il est venu un peuplus tôt dans le monde

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              • #8
                100 morts en moins d'une semaine et qu'est ce qu'il trouve à dire.....nous sommes visés par des forces étrangères qui complotent pour déstabiliser le pays!!!!!! ce régime n'est pas réformable.

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                • #9
                  ce régime n'est pas réformable.
                  discours au parlement

                  Osé , rigide et très ferme à la mentalité de kadhaffi ...allah yestar
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    ce régime n'est pas réformable.
                    donc bombardable

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                    • #11
                      ça commence à être n'importe quoi cette démocratisation du monde arabe, toute façon il est pas réformable, rien à faire pour lui, autant le laisser cuver son sommeil. si la sirie tombe, il restera vraiment plus de monde arabe de toute façon, puisque les siriens sont de vrais arabes, le maghreb est une région spécifique, ethniquement et socialement, on est déjà plus dans le monde arabe depuis l'oasis de siwa... mais bon on a un peu de peine pour ces peuples, qui sont pas mauvais à fortiori, mais qui ont encore besoin de quelques siécles de sommeil je pense !

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                      • #12
                        tolkiien le Monde arabe est ridicule avec ces clounes, les pauples ont bougé et démontré ce qu'ils sont, vriament ces despotes ne ns rapportent rien du tout , que la honte et la pauvreté et les guerres!

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                        • #13
                          D'apres ce que j'ai pu lire dans la presse israelienne, les dirigeants israeliens s'inquietent de l'instabilite politique en Syrie. Deja que la frontiere du Golan est la plus tranquile, il se passe rien depuis 1974.


                          Donc les USA n'ont pas intérêt à déstabiliser ce pays.
                          gualek complot étranger.

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                          • #14
                            donc bombardable
                            @TAGHITI
                            le peuple syrien n acceptera jamais une intervention étrangère , creera un déclic pour l unité nationale

                            *La Syrie , c est le seule pays au moyen orient qui a une armée structuré , forte ; son idéologie basée sur un seul ennemi « Israël » …Si l armée prend le pouvoir , c est la continuité …
                            Possible ses propos sont juste « .nous sommes visés par des forces étrangères qui complotent pour déstabiliser le pays!!!!!! »
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                            • #15
                              si ça commence à virer au cauchemar libien il y a une seule solution pour consolider l'unité du pays : la GUERRE contre izrayil !

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