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"Et il y eut un matin" est le deuxième roman, écrit en hébreu, de Sayed Kashua, écrivain arabe israélien et journaliste pour un hebdomadaire de Tel Aviv.
(un commentaire de ce livre).
Ce livre pose la problématique de l'identité des Arabes d'Israéliens. Ni vraiment israéliens, ni franchement palestiniens, comment peuvent ils aujourd'hui se définir ? est il seulement possible de les définir, sachant que pour eux mêmes la définition de leur identité n'est pas évidente et qu'ils ne peuvent se projeter ni chez les uns, ni chez les autres ?
Le propos du livre est le suivant : "Et il y eut un matin" raconte l'histoire d'un journaliste arabe, travaillant en Israël, qui voit, avec la deuxième Intifada, sa situation professionnelle se détériorer au point qu'il est contraint de quitter, avec sa femme et son bébé, son appartement pour ré-emménager dans un pavillon, dans son village natal, à proximité de ses parents et de ses frères.
Un jour, l'armée israélienne encercle le village. Ce qui pouvait apparaître comme provisoire aux habitants du village, va durer plusieurs jours durant lesquels la situation va très lourdement se dégrader. Durant ces journées, le village est coupé du reste du monde : plus d'électricité, plus d'eau, pas moyen non plus de s'en échapper. Les habitants commencent par supposer que les raisons de l'encerclement se trouvent dans le fait que les villageois emploient des travailleurs de Gaza et de Cisjordanie au noir. S'en suit un épisode tragique durant lesquels, ces travailleurs clandestins seront livrés par les villageois eux mêmes à l'armée. Mais, après avoir épuisé toutes les causes possibles et tous les espoirs, les habitants du village doivent en convenir, ils ne savent pas pourquoi ils sont encerclés. Une nuit l'eau et l'électricité reviennent et les tanks s'éloignent. La télévision, Internet et la radio vont à nouveau fonctionner et les raisons de l'encerclement vont enfin se faire connaître …
Pour connaître le fin mot de l'histoire relevant d'une politique fiction particulièrement savoureuse, je vous invite à lire le livre qui plonge le lecteur dans la solitude et les pensées intimes du personnage principal, livrées avec un mélange talentueux d' humour et de tristesse.
Ce livre est paru en France en mars 2006, aux Editions de l'Olivier (21€)
ps: j'ai trouvé ce commentaire sur le net, il n'est pas de moi. Qui a lu ce livre?
(un commentaire de ce livre).
Ce livre pose la problématique de l'identité des Arabes d'Israéliens. Ni vraiment israéliens, ni franchement palestiniens, comment peuvent ils aujourd'hui se définir ? est il seulement possible de les définir, sachant que pour eux mêmes la définition de leur identité n'est pas évidente et qu'ils ne peuvent se projeter ni chez les uns, ni chez les autres ?
Le propos du livre est le suivant : "Et il y eut un matin" raconte l'histoire d'un journaliste arabe, travaillant en Israël, qui voit, avec la deuxième Intifada, sa situation professionnelle se détériorer au point qu'il est contraint de quitter, avec sa femme et son bébé, son appartement pour ré-emménager dans un pavillon, dans son village natal, à proximité de ses parents et de ses frères.
Un jour, l'armée israélienne encercle le village. Ce qui pouvait apparaître comme provisoire aux habitants du village, va durer plusieurs jours durant lesquels la situation va très lourdement se dégrader. Durant ces journées, le village est coupé du reste du monde : plus d'électricité, plus d'eau, pas moyen non plus de s'en échapper. Les habitants commencent par supposer que les raisons de l'encerclement se trouvent dans le fait que les villageois emploient des travailleurs de Gaza et de Cisjordanie au noir. S'en suit un épisode tragique durant lesquels, ces travailleurs clandestins seront livrés par les villageois eux mêmes à l'armée. Mais, après avoir épuisé toutes les causes possibles et tous les espoirs, les habitants du village doivent en convenir, ils ne savent pas pourquoi ils sont encerclés. Une nuit l'eau et l'électricité reviennent et les tanks s'éloignent. La télévision, Internet et la radio vont à nouveau fonctionner et les raisons de l'encerclement vont enfin se faire connaître …
Pour connaître le fin mot de l'histoire relevant d'une politique fiction particulièrement savoureuse, je vous invite à lire le livre qui plonge le lecteur dans la solitude et les pensées intimes du personnage principal, livrées avec un mélange talentueux d' humour et de tristesse.
Ce livre est paru en France en mars 2006, aux Editions de l'Olivier (21€)
ps: j'ai trouvé ce commentaire sur le net, il n'est pas de moi. Qui a lu ce livre?