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Libye : les rebelles, en déroute, accepteraient un cessez-le-feu sous conditions
Publié le : 1 avril 2011 à 14:38
Face à l’avancée des loyalistes pro-Kadhafi, qui ont en quelques jours, reconquis les villes perdues de Ras Lanouf, Brega et Ajdabiya, les rebelles se disent prêts à respecter un cessez-le-feu à condition que les forces de Mouammar Kadhafi suspendent leur offensive sur les villes tenues par les insurgés. C’est du moins ce qu’a déclaré vendredi le chef du Conseil national de transition de Benghazi, Moustapha Abdel Jalil.
« Nous sommes prêts à un cessez-le-feu à condition que nos frères dans les villes de l'ouest puissent s'exprimer librement et que les forces (pro-Kadhafi) qui assiègent nos villes se retirent », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Benghazi (est). Il s'exprimait peu après une rencontre avec l'envoyé spécial de l'Onu en Libye, le Jordanien Abdel Ilah Khatib.
Jusqu’ici les rebelles avaient déclinées toutes les offres de dialogue de Tripoli. S’agit-il d’une initiative tactique pour gagner du temps en attendant la mise en place d’une vraie armée qui puisse stopper l’avancée des troupes loyalistes ? Toujours est-il qu’au moment où cette offre de trêve est annoncée, des renforts en matériels lours sont acheminés vers la ville d’Ajdabiya, verrous stratégique qui constitue la première ligne de défense de Benghazi.
Jeudi, Mouammar Kadhafi avait adressé, dans un discours télévisé, une mise en garde aux puissances occidentales, divisées sur les objectifs de cette intervention, estimant que l'intervention de la coalition internationale en Libye pourrait se transformer en une guerre incontrôlable entre chrétiens et musulmans. « S'ils continuent, le monde va entrer dans une véritable guerre de croisade. Ils ont engagé un processus dangereux qui ne peut pas être contrôlé et qui va échapper à leur contrôle », affirme-t-il dans un message lu à la télévision libyenne.
« Les dirigeants, qui ont décidé de lancer une guerre de croisade entre chrétiens et musulmans en Méditerranée et qui ont tué un grand nombre de civils en Libye, ont été rendus fous par le pouvoir. Ils veulent remplacer la force du droit par le droit de la force », ajoute-t-il. « Ils détruisent également les intérêts communs de leurs peuples et du peuple libyen, sapent la paix et anéantissent des civils. Ils veulent nous renvoyer au Moyen-Âge », dit-il.
AFRIQUE ASIE.FR
Publié le : 1 avril 2011 à 14:38
Face à l’avancée des loyalistes pro-Kadhafi, qui ont en quelques jours, reconquis les villes perdues de Ras Lanouf, Brega et Ajdabiya, les rebelles se disent prêts à respecter un cessez-le-feu à condition que les forces de Mouammar Kadhafi suspendent leur offensive sur les villes tenues par les insurgés. C’est du moins ce qu’a déclaré vendredi le chef du Conseil national de transition de Benghazi, Moustapha Abdel Jalil.
« Nous sommes prêts à un cessez-le-feu à condition que nos frères dans les villes de l'ouest puissent s'exprimer librement et que les forces (pro-Kadhafi) qui assiègent nos villes se retirent », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Benghazi (est). Il s'exprimait peu après une rencontre avec l'envoyé spécial de l'Onu en Libye, le Jordanien Abdel Ilah Khatib.
Jusqu’ici les rebelles avaient déclinées toutes les offres de dialogue de Tripoli. S’agit-il d’une initiative tactique pour gagner du temps en attendant la mise en place d’une vraie armée qui puisse stopper l’avancée des troupes loyalistes ? Toujours est-il qu’au moment où cette offre de trêve est annoncée, des renforts en matériels lours sont acheminés vers la ville d’Ajdabiya, verrous stratégique qui constitue la première ligne de défense de Benghazi.
Jeudi, Mouammar Kadhafi avait adressé, dans un discours télévisé, une mise en garde aux puissances occidentales, divisées sur les objectifs de cette intervention, estimant que l'intervention de la coalition internationale en Libye pourrait se transformer en une guerre incontrôlable entre chrétiens et musulmans. « S'ils continuent, le monde va entrer dans une véritable guerre de croisade. Ils ont engagé un processus dangereux qui ne peut pas être contrôlé et qui va échapper à leur contrôle », affirme-t-il dans un message lu à la télévision libyenne.
« Les dirigeants, qui ont décidé de lancer une guerre de croisade entre chrétiens et musulmans en Méditerranée et qui ont tué un grand nombre de civils en Libye, ont été rendus fous par le pouvoir. Ils veulent remplacer la force du droit par le droit de la force », ajoute-t-il. « Ils détruisent également les intérêts communs de leurs peuples et du peuple libyen, sapent la paix et anéantissent des civils. Ils veulent nous renvoyer au Moyen-Âge », dit-il.
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