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Moussa Koussa : un passé terroriste qui ne passe pas

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    Moussa Koussa : un passé terroriste qui ne passe pas


    Publié le : 1 avril 2011 à 13:15


    En faisant défection à Londres, dont les avions bombardent son pays, Moussa Koussa, l’ancien ministre des Affaires étrangères du régime libyen et ancien patron des services de renseignement extérieur, avait-il fait un « deal » avec les services britanniques et occidentaux : l’impunité contre des aveux qui entourent encore certaines zones d’ombre du bilan terroriste de Kadhafi ? Notamment Lockerbie, UTA, la discothèque La Belle à Berlin…?

    A en croire les autorités britanniques, aucune contrepartie n’a été promise à M. Koussa pour sa défection. En attendant d’y voir plus clair, les juges écossais en charge de l’attentat de Lockerbie ont d’ores et déjà demandé à l’interroger.
    De leur côté, les familles des 170 victimes de l’attentat contre le DC10 d'UTA (vol UT772 – 19 septembre 1989) demandent à ce que M. Moussa Koussa soit entendu par la section "Lutte contre le Terrorisme" du Parquet du Tribunal de Grande Instance de Paris.

    Selon un communiqué de presse publié ce 1er avril 2011 par le collectif des Familles de l’attentat du DC10 d’UTA, M. Moussa Koussa avait été entendu par M. Jean-Louis Bruguière, juge d'instruction en charge de l'enquête lors de l'instruction du dossier et aucune charge n'avait alors été retenue contre lui. Aujourd'hui, alors que les cartes sont redistribuées, M. Moussa Koussa pourrait avoir de nouvelles révélations à faire sur l'attentat perpétré par la Libye contre le DC10 d'UTA, vol UT772 permettant l'implication éventuelle d'autres personnes.

    Il pourrait notamment aussi aider à localiser Abdallah Senoussi, beau-frère du colonel Kadhafi et principal instigateur de l'attentat. Il a été reconnu coupable et condamné à perpétuité par un tribunal français en 1999, avec 5 autres Libyens agissant sous ses ordres. Les mandats d'arrêt internationaux qui les concernent sont valables jusqu'en 2019. Les familles de l'attentat du DC10 d'UTA espèrent que ces 6 libyens seront bientôt rattrapés par la justice pour purger leur peine.

    Depuis 22 ans, les familles de l'attentat contre le DC10 d'UTA s’indignent publiquement contre le régime libyen et dénoncent sa participation active dans différents attentats terroristes.

    L’attentat du 19 septembre 1989 contre le DC10 d'UTA est l’acte terroriste le plus meurtrier perpétré contre la France. Les 170 passagers et membres d'équipage, de 18 nationalités, ont trouvé la mort au dessus du désert du Ténéré, au Niger : 54 français, 48 congolais (RC), 25 tchadiens, 9 italiens, 8 nord-américains, 5 camerounais, 4 anglais, 3 congolais (RDC), 3 canadiens, 2 centre-africains, 2 maliens, 2 suisses, 1 algérien, 1 belge, 1 bolivien, 1 grec, 1 marocain et 1 sénégalais.

    AFRIQUE ASIE
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