La situation en Libye est d'autant plus délicate qu'elle engendre un risque énorme sur la stabilité de la région et notamment un risque d'interventions étrangères, mais a probablement eu un effet collatéral important quant aux pesanteurs du système qui peine à se réformer et qui craint une anarchie incontrôlée en Algérie et une exploitation internationale des différences qui existent chez les acteurs politiques algériens. Le risque qui peut amener les tenants réformateurs et conservateurs du système au statut quo, est un risque réel sur la souveraineté nationale, non seulement sur le principe, mais surtout sur les gourmandises internationales sur les richesses du pays et le risque d'exploitation. Les déclaration du ministre de l'intérieur Daho Ould Kablia bien avant l'intervention internationale en Libye sur France 24 étaient assez claires sur le sujet, et les nouvelles déclarations du premier ministre, laissent penser que le système cherche à sauvegarder l’essentiel, à peser sur l'échiquier, pour une négociation en bon et du forme avec les tenants du changement, qu'ils soient à l'intérieur ou à l’extérieur du système, qu'il soient nationaux ou internationaux.
Le système cherche-t-il à exploiter la volonté des algériens de vivre en paix et de subir une transformation pacifique? Le système a-t-il vraiment peur de perdre ses privilèges et ne veut tenter aucune autre aventure, après les "aventures" de 89 qui ont engendré une redistribution des privilèges? Le système, ayant obtenu des garantis internationales cherche-t-il à gagner du temps pour éviter de gérer une transition aventureuse qui engendrent un risque réel sur la stabilité du pays? Le système est-il conscient que s'il ne se réforme pas, sera obligé de vivre encore d'autres chocs quand le pétrole sera épuisé, et les algériens aussi?
Il est temps que les responsables prennent conscience que le risque d'implosion ne peut être géré dans le statut quo, avec la police politique new look, mais bel et bien en mettant en place des institutions solides, pérennes, qui permettent une meilleure gouvernance, et une utilisation consciente des ressources limités de ce pays.
Le système cherche-t-il à exploiter la volonté des algériens de vivre en paix et de subir une transformation pacifique? Le système a-t-il vraiment peur de perdre ses privilèges et ne veut tenter aucune autre aventure, après les "aventures" de 89 qui ont engendré une redistribution des privilèges? Le système, ayant obtenu des garantis internationales cherche-t-il à gagner du temps pour éviter de gérer une transition aventureuse qui engendrent un risque réel sur la stabilité du pays? Le système est-il conscient que s'il ne se réforme pas, sera obligé de vivre encore d'autres chocs quand le pétrole sera épuisé, et les algériens aussi?
Il est temps que les responsables prennent conscience que le risque d'implosion ne peut être géré dans le statut quo, avec la police politique new look, mais bel et bien en mettant en place des institutions solides, pérennes, qui permettent une meilleure gouvernance, et une utilisation consciente des ressources limités de ce pays.
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