Le président Dmitri Medvedev, qui a échangé son Tupolev pour un jet d'affaires français, a dénoncé vendredi les défauts rencontrés dans les avions fabriqués en Russie ainsi que les piètres performances en matière de sécurité aérienne.
"Malheureusement, même les jets de conception moderne sortis de nos ateliers posent certains problèmes (...) d'après mon expérience personnelle", a-t-il dit, sans plus de précision, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de la Fédération.
Une source bien placée au Kremlin a révélé à des agences de presse russes que le maître du Kremlin avait acquis l'an dernier un Falcon de Dassault AVVMD.PA pour ses déplacements officiels, le temps que soient réglés les problèmes de fuselage rencontrés par son Tupolev.
Les spécialistes expliquent la mauvaise qualité de la sécurité aérienne en Russie par la corruption endémique, la formation insuffisante des pilotes et la technologie quelque peu désuète en matière d'aviation remontant souvent à l'ère soviétique.
En mars, un Antonov 148-100E de fabrication russe s'était écrasé à 700 km au sud de Moscou lors d'un vol expérimental, faisant six morts. Selon le quotidien des affaires Kommersant, le fabricant a imputé l'accident à une sonde de vitesse défectueuse.
(Alexeï Anichtchouk; Jean-Loup Fiévet pour le service français)
Reuters
"Malheureusement, même les jets de conception moderne sortis de nos ateliers posent certains problèmes (...) d'après mon expérience personnelle", a-t-il dit, sans plus de précision, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de la Fédération.
Une source bien placée au Kremlin a révélé à des agences de presse russes que le maître du Kremlin avait acquis l'an dernier un Falcon de Dassault AVVMD.PA pour ses déplacements officiels, le temps que soient réglés les problèmes de fuselage rencontrés par son Tupolev.
Les spécialistes expliquent la mauvaise qualité de la sécurité aérienne en Russie par la corruption endémique, la formation insuffisante des pilotes et la technologie quelque peu désuète en matière d'aviation remontant souvent à l'ère soviétique.
En mars, un Antonov 148-100E de fabrication russe s'était écrasé à 700 km au sud de Moscou lors d'un vol expérimental, faisant six morts. Selon le quotidien des affaires Kommersant, le fabricant a imputé l'accident à une sonde de vitesse défectueuse.
(Alexeï Anichtchouk; Jean-Loup Fiévet pour le service français)
Reuters