La colère grimpe chez les réfugiés tunisiens coincés en terre italienne
De The Associated Press – il y a 1 heure
LAMPEDUSA, Italie — De forts vents ont empêché des traversiers de ramener des immigrants d'une petite île italienne dans la Méditerranée, samedi, frustrant les réfugiés majoritairement tunisiens qui ont dénoncé le manque de nourriture, d'eau et d'abris.
Environ 3500 Tunisiens, dont la plupart dorment depuis des jours sur les quais, attendaient sur l'île de Lampedusa, située entre la Sicile et la Tunisie, d'être transférés vers des centres de détention sur la presqu'île italienne.
En début de journée, «malgré de forts vents et des conditions maritimes adverses», un navire italien, le San Marco, transférait 500 migrants vers un centre de détention près de Naples, a indiqué le bureau du premier ministre. Un autre traversier était ancré au large, attendant de meilleures conditions maritimes pour embarquer 1700 autres migrants pour les transférer.
Plus de 20 000 immigrants nord-africains ont fui à Lampedusa depuis la mi-janvier, lorsque la Tunisie a renversé son dictateur en place depuis plus de 20 ans. L'afflux de migrants a dépassé les 5000 résidants de l'île et a laissé des milliers d'immigrants avec peu de services.
Le premier ministre Silvio Berlusconi a visité l'île, mercredi, et a promis, sous les applaudissements des habitants, que d'ici vendredi les 6000 migrants illégaux restants seraient transférés. C'était cependant avant que de forts vents du nord-ouest ne démontent la mer et rendent le transfert trop dangereux.
La colère monte au sein des immigrants, qui en sont à crier pour exiger des douches, davantage de nourriture, de l'eau et la garantie qu'ils seront bientôt transférés sur la péninsule.
Le nombre des migrants a augmenté au cours des dernières semaines, a-t-il dit, ajoutant qu'au cours du mois de mars seulement, 78 bateaux étaient arrivés à Lampedusa en provenance de Tunisie.
Deux autres embarcations sont arrivées de Lybie, ajoutant quelques centaines de migrants somaliens et érythréens. Ces Africains sont sans aucun doute admissibles au statut de réfugié, en raison des violents conflits en cours dans leur terre natale.
De The Associated Press – il y a 1 heure
LAMPEDUSA, Italie — De forts vents ont empêché des traversiers de ramener des immigrants d'une petite île italienne dans la Méditerranée, samedi, frustrant les réfugiés majoritairement tunisiens qui ont dénoncé le manque de nourriture, d'eau et d'abris.
Environ 3500 Tunisiens, dont la plupart dorment depuis des jours sur les quais, attendaient sur l'île de Lampedusa, située entre la Sicile et la Tunisie, d'être transférés vers des centres de détention sur la presqu'île italienne.
En début de journée, «malgré de forts vents et des conditions maritimes adverses», un navire italien, le San Marco, transférait 500 migrants vers un centre de détention près de Naples, a indiqué le bureau du premier ministre. Un autre traversier était ancré au large, attendant de meilleures conditions maritimes pour embarquer 1700 autres migrants pour les transférer.
Plus de 20 000 immigrants nord-africains ont fui à Lampedusa depuis la mi-janvier, lorsque la Tunisie a renversé son dictateur en place depuis plus de 20 ans. L'afflux de migrants a dépassé les 5000 résidants de l'île et a laissé des milliers d'immigrants avec peu de services.
Le premier ministre Silvio Berlusconi a visité l'île, mercredi, et a promis, sous les applaudissements des habitants, que d'ici vendredi les 6000 migrants illégaux restants seraient transférés. C'était cependant avant que de forts vents du nord-ouest ne démontent la mer et rendent le transfert trop dangereux.
La colère monte au sein des immigrants, qui en sont à crier pour exiger des douches, davantage de nourriture, de l'eau et la garantie qu'ils seront bientôt transférés sur la péninsule.
Le nombre des migrants a augmenté au cours des dernières semaines, a-t-il dit, ajoutant qu'au cours du mois de mars seulement, 78 bateaux étaient arrivés à Lampedusa en provenance de Tunisie.
Deux autres embarcations sont arrivées de Lybie, ajoutant quelques centaines de migrants somaliens et érythréens. Ces Africains sont sans aucun doute admissibles au statut de réfugié, en raison des violents conflits en cours dans leur terre natale.
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