Moins d'étrangers pour moins de nucléaire
L'UDC entre à son tour dans le débat sur l'énergie nucléaire. Et son président Toni Brunner ne manque pas de faire le lien avec l'immigration.
Jusqu'ici prudent sur la question de la sortie du nucléaire, l'UDC entre dans le débat et propose ses pistes. Freiner l'immigration permettrait de réduire le besoin en énergie, explique en substance le président du premier parti de Suisse Toni Brunner dans le journal alémanique «Der Sonntag».
«Nous devons discuter d'alternatives à l'énergie atomique», déclare Toni Brunner, qui ajoute cependant: «si l'immigration se poursuit au même rythme qu'actuellement, nous ne pourrons pas éviter la construction de nouvelles centrales nucléaires».
Le conseiller national soleurois Walter Wobmann, qui oeuvre à un coup de frein à l'immigration au sein du groupe de travail interne «Asile et étrangers» de l'UDC, abonde dans le même sens. A ses yeux, une hausse de la population de 100'000 personnes augmente le besoin énergétique en Suisse d'environ un milliard de kWh.
Depuis 2007, quelque 320'000 personnes ont immigré en Suisse. Or la centrale nucléaire de Mühleberg produit annuellement environ trois milliards de kWh. Sa conclusion: sans immigration, il serait possible de se passer de Mühleberg.
(ats/ap)
L'UDC entre à son tour dans le débat sur l'énergie nucléaire. Et son président Toni Brunner ne manque pas de faire le lien avec l'immigration.
Jusqu'ici prudent sur la question de la sortie du nucléaire, l'UDC entre dans le débat et propose ses pistes. Freiner l'immigration permettrait de réduire le besoin en énergie, explique en substance le président du premier parti de Suisse Toni Brunner dans le journal alémanique «Der Sonntag».
«Nous devons discuter d'alternatives à l'énergie atomique», déclare Toni Brunner, qui ajoute cependant: «si l'immigration se poursuit au même rythme qu'actuellement, nous ne pourrons pas éviter la construction de nouvelles centrales nucléaires».
Le conseiller national soleurois Walter Wobmann, qui oeuvre à un coup de frein à l'immigration au sein du groupe de travail interne «Asile et étrangers» de l'UDC, abonde dans le même sens. A ses yeux, une hausse de la population de 100'000 personnes augmente le besoin énergétique en Suisse d'environ un milliard de kWh.
Depuis 2007, quelque 320'000 personnes ont immigré en Suisse. Or la centrale nucléaire de Mühleberg produit annuellement environ trois milliards de kWh. Sa conclusion: sans immigration, il serait possible de se passer de Mühleberg.
(ats/ap)
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