Fin des travaux de la CNK
Annonce de la tenue d’un Congrès National Kabyle cet été
De Béjaia, Saïd Tissegouine
Les Travaux portant sur la Convention Nationale Kabyle (CNK) sont clôturés aujourd’hui, et ce, conformément au programme arrêté initialement par les organisateurs.
02/04/2011 - 20:25 mis a jour le 03/04/2011 - 22:42 par Saïd Tissegouine
Comme attendu, les participants à cette rencontre que d’aucuns qualifient d’ « historique » ont arrêté des résolutions qui sont au nombre de quatre ; La première : la langue kabyle doit être consacrée comme langue nationale et officielle et cette consécration n’est aucunement négociable. La deuxième : l’identité kabyle ne peut en aucun cas être négociable. La laïcité, caractère séculaire du peuple kabyle n’est pas non plus négociable. La quatrième est le cap vers la tenue d’un Congrès National Kabyle. Celui-ci sera tenu au cours de cet été et avant la tenue du congrès ordinaire du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK). Et en vue de préparer ce Congrès, une commission composée d’une vingtaine de membres a été mise en place justement aujourd’hui. A préciser que les membres de cette dite commission ne sont pas tous des membres structurés au sein du MAK.
Par ailleurs, lors des discussions sur l’avenir de la nation kabyle, plusieurs participants ont intervenu pour suggérer des mécanismes à mettre en place pour consolider et rendre plus coefficiente la dynamique enclenchée quant à l’autonomie de la Kabylie. C’est dans ce sens d’ailleurs qu’un journaliste et militant du MAK, présent sur place, a suggéré la création d’une ligue nationale kabyle des droits humains. C’est dans ce sens aussi que M. Hocine Azem, membre du Congrès Mondial Amazigh (CMA) a proposé : « L’agrément de celle-ci doit être délivrée par le Gouvernement Provisoire Kabyle ».
Pour sa part, M. Bouaziz Aït-Chebib, Secrétaire National à l’organique du MAK a déclaré qu’étant un peuple et une nation, les Kabyles « ouvrent dès lors droit à la création d’un Etat ». Ce cadre national du MAK a réitéré que le MAK s’est acquitté de ses obligations morales ayant trait à la tenue de cette Convention Nationale Kabyle en invitant toutes les parties kabyles concernées sur l’avenir de la Kabylie. Bouaziz Aït-Chebib a également mis à profit cette opportunité pour souligner que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) et le Front des Forces Socialistes (FFS) seront à nouveau invités à prendre part au futur Congrès National Kabyle. « Ce sont nos frères, dit-il, et nous ne perdons pas espoir de les faire revenir sur les choix qu’ils ont opérés jusqu’à maintenant ».
Dans cette tentative de faire entendre raison aux deux partis kabyles, l’intervenant a intelligemment fait une sorte de clin d’œil à Hocine Aït-Ahmed en l’invitant à cesser ses « amourettes politiques » avec l’un des plus grands ennemis de la Kabylie, en l’occurrence Abdelhamid Mehri. « En 1994 lors de la grève du cartable, affirme le Secrétaire National à l’Organique du MAK, ce même Abdelhamid Mehri a suggéré à Liamine Zeroual, alors chef de l’Etat algérien, de faire intervenir l’armée en Kabylie ».
Plusieurs autres intervenants ont pris la parole pour faire des propositions concernant l’avenir de la Kabylie. Quand les débats lesquels ont été menés dans un climat démocratique indiscutable ont touché à leur fin, les participants à cette rencontre ont écouté l’hymne national kabyle avant de se séparer.
Annonce de la tenue d’un Congrès National Kabyle cet été
De Béjaia, Saïd Tissegouine
Les Travaux portant sur la Convention Nationale Kabyle (CNK) sont clôturés aujourd’hui, et ce, conformément au programme arrêté initialement par les organisateurs.
02/04/2011 - 20:25 mis a jour le 03/04/2011 - 22:42 par Saïd Tissegouine
Comme attendu, les participants à cette rencontre que d’aucuns qualifient d’ « historique » ont arrêté des résolutions qui sont au nombre de quatre ; La première : la langue kabyle doit être consacrée comme langue nationale et officielle et cette consécration n’est aucunement négociable. La deuxième : l’identité kabyle ne peut en aucun cas être négociable. La laïcité, caractère séculaire du peuple kabyle n’est pas non plus négociable. La quatrième est le cap vers la tenue d’un Congrès National Kabyle. Celui-ci sera tenu au cours de cet été et avant la tenue du congrès ordinaire du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK). Et en vue de préparer ce Congrès, une commission composée d’une vingtaine de membres a été mise en place justement aujourd’hui. A préciser que les membres de cette dite commission ne sont pas tous des membres structurés au sein du MAK.
Par ailleurs, lors des discussions sur l’avenir de la nation kabyle, plusieurs participants ont intervenu pour suggérer des mécanismes à mettre en place pour consolider et rendre plus coefficiente la dynamique enclenchée quant à l’autonomie de la Kabylie. C’est dans ce sens d’ailleurs qu’un journaliste et militant du MAK, présent sur place, a suggéré la création d’une ligue nationale kabyle des droits humains. C’est dans ce sens aussi que M. Hocine Azem, membre du Congrès Mondial Amazigh (CMA) a proposé : « L’agrément de celle-ci doit être délivrée par le Gouvernement Provisoire Kabyle ».
Pour sa part, M. Bouaziz Aït-Chebib, Secrétaire National à l’organique du MAK a déclaré qu’étant un peuple et une nation, les Kabyles « ouvrent dès lors droit à la création d’un Etat ». Ce cadre national du MAK a réitéré que le MAK s’est acquitté de ses obligations morales ayant trait à la tenue de cette Convention Nationale Kabyle en invitant toutes les parties kabyles concernées sur l’avenir de la Kabylie. Bouaziz Aït-Chebib a également mis à profit cette opportunité pour souligner que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) et le Front des Forces Socialistes (FFS) seront à nouveau invités à prendre part au futur Congrès National Kabyle. « Ce sont nos frères, dit-il, et nous ne perdons pas espoir de les faire revenir sur les choix qu’ils ont opérés jusqu’à maintenant ».
Dans cette tentative de faire entendre raison aux deux partis kabyles, l’intervenant a intelligemment fait une sorte de clin d’œil à Hocine Aït-Ahmed en l’invitant à cesser ses « amourettes politiques » avec l’un des plus grands ennemis de la Kabylie, en l’occurrence Abdelhamid Mehri. « En 1994 lors de la grève du cartable, affirme le Secrétaire National à l’Organique du MAK, ce même Abdelhamid Mehri a suggéré à Liamine Zeroual, alors chef de l’Etat algérien, de faire intervenir l’armée en Kabylie ».
Plusieurs autres intervenants ont pris la parole pour faire des propositions concernant l’avenir de la Kabylie. Quand les débats lesquels ont été menés dans un climat démocratique indiscutable ont touché à leur fin, les participants à cette rencontre ont écouté l’hymne national kabyle avant de se séparer.
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