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Grève illimitée des étudiants

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  • Grève illimitée des étudiants

    Les étudiants de la majorité des universités et des grandes écoles ont décidé hier de maintenir le mouvement de contestation. Suite à des assemblées générales au niveau de chaque faculté et département, la base estudiantine a choisi majoritairement de poursuivre la grève générale illimitée, initiée en février dernier.

    Les mécontents des réformes et la situation sociopédagogique à l’université ont pris la décision de boycotter les cours et les examens jusqu’à nouvel ordre. «Les assemblées générales de tous les départements de l’université ont soutenu la poursuite de la grève et l’option de la marche pour le 12 avril», a indiqué Mounir, membre de la coordination autonome de l’université de Bouzaréah (Alger 2). «Nous nous sommes mis d’accord sur le fait que les résultats de la conférence nationale du 27 mars dernier ne répondent aucunement aux aspirations des étudiants. La tutelle s’est contentée de promettre l’égalité entre les deux systèmes classique et LMD, mais elle a ignoré complètement le reste de nos revendications sociopédagogiques.
    Ce qui est inacceptable», a-t-il ajouté. Selon notre interlocuteur, un représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, animant une conférence de presse hier à l’université de Bouzaréah, a exaspéré les étudiants qui ont quitté rapidement la salle de la conférence en signe de protestation. «Lorsqu’un étudiant posait une question ou exprimait une remarque, le conférencier ne lui accordait aucune considération. Il n’arrêtait pas de jouer avec son téléphone. Pis encore, il a répondu, à une question concernant la sécurité au sein des campus, qu’une agression est toujours envisageable même devant nos maisons. C’est inadmissible», s’est indigné encore une fois Mounir.

    L’option de la marche maintenue

    Les étudiants de l’université de Béjaïa, à leur tour, ont voté pour la poursuite du mouvement de grève et de contestation en boycottant les amphithéâtres. «L’assemblée générale de la coordination locale autonome a adopté largement l’option de reprendre la grève générale illimitée après cette rentrée de vacances», a déclaré Mahmoud, membre de la Coordination nationale autonome des étudiants (CNAE). Et d’ajouter : «Nous allons organiser également des assemblées au niveau de chaque département pour trouver des solutions par rapport au retard et la passation des examens.
    Ce sera aussi une organisation de préparation pour la marche du 12 avril à Alger.» «Au nom de la CNAE, je lance un appel à nos camarades de toutes les universités et les grandes écoles pour nous rejoindre dans notre démarche nationale de contestation et pour que la tutelle cesse de proposer de fausses solutions à nos vrais problèmes énumérés dans la plateforme nationale de revendications», a lancé Mahmoud qui affirme qu’une réunion de la CNAE est prévue pour la fin de semaine à Alger. Pour Omar, un délégué de l’université de Boumerdès, le comité autonome de cette université sera présent à la réunion d’Alger pour unifier le mouvement de lutte estudiantin.
    Il a constaté : «La tutelle a fait preuve de passivité en refusant d’accepter la réalité de la crise généralisée de l’université algérienne. Nos sommes résolus, après consultation de la base, à poursuivre le mouvement de grève et le radicaliser en coordonnant nos forces avec le reste des comités estudiantins autonomes.»

    Pour sa part, Yanis, membre du comité autonome de l’Ecole nationale supérieure des statistiques et d’économie appliquée (ENSSEA) de Ben Aknoun, a assuré que «la plupart des étudiants sont mécontents de la réaction de leur tutelle par rapport à leurs doléances et donc déterminés à poursuivre leur mouvement de colère. Cela dit, le problème des examens, notamment pour les fins de cycle, s’impose fortement. Le ministère nous a fait perdre beaucoup de temps. C’est à lui seul d’en assumer la responsabilité». C’est pratiquement le même constat qui est fait par Boualem Salahadine, délégué autonome de l’université d’Oran.


    Samir Ghezlaoui

  • #2
    «Lorsqu’un étudiant posait une question ou exprimait une remarque, le conférencier ne lui accordait aucune considération. Il n’arrêtait pas de jouer avec son téléphone. Pis encore, il a répondu, à une question concernant la sécurité au sein des campus, qu’une agression est toujours envisageable même devant nos maisons. C’est inadmissible», s’est indigné encore une fois Mounir.



    c'est simple il faut décrypter leurs message
    ""Ils veulent supplier le ministère qu'ils ne peuvent pas faire les examens''
    Moi j'étais dans le milieu et les étudiants étaient mes enfants, j'ai compris que l'étudiant mange mal, dort mal, vie mal, il perd sa jeunesse dans un milieu de vieux....pas de sport, pas d'excursion, pas de fête rien....
    le ministère est loin.... il ne comprendra jamais ce qui se passe...il faut des gens expérimentés pour pouvoir décrypter les messages des uns et des autres...le ministère doit réorganiser les examens en forçant les enseignants de faire des testes après la fin de chaque séance de TD et TP. Cette méthode a été découverte par un confrère qui avait compris le problème...l'étudiant en faisant son td tp est en encore frais pour répondre .des qu'on lui laisse le temps de se préparer il ne pourra pas le faire car il sera submerger par les modules.....
    Donc il faut lancer un séminaire sur ''les méthodes d'examinassions""
    Avant de trouver la bonne méthode il faut je crois envoyer une note pour faire des examens de 30 minute au lieu de 1h30..
    le semestre prochain les enseignants doivent obligatoirement faire l'examen a chaud après chaque séance de TP:TD...et l'enseignant est tenu de remettre la note au département chaque semaine...l'enseignant maintenant est bien payé, enprincipe il ne doit pas refuser, car c'est son travail ou il le correctement dans les regles de l'art fait ou il dépose sa démission...et aussi appliqué la reglemntation qui oblige l'enseignant d'accorder des heures de reception...cette regle jamais le CNES ne l'avait posé..car si on oblige l'enseignant a l'appliquer on obligera l'administration a donner un bureau a l'enseignant...certain enseignants qui sont infiltré dans les rouages ne veulent pas de bureau car cela signifie que l'enseignant doit répondre toujours présent...vous avez compris que certain il a 8 h au cours et a 10h il est quelques part entrain de faire un autre boulot..ya meme qui ont osé ouvrir des librairie en face des facultés...donc le minsitère doit donner un serer les boulons en accrochant un bureau sur le coup de tous les enseignants... pas vrai le CNES le syndicat du laiser aller

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    • #3
      Suite à des assemblées générales au niveau de chaque faculté et département, la base estudiantine a choisi majoritairement de poursuivre la grève générale illimitée, initiée en février dernier.
      ... jusqu'a l'année blanche ! Chut , ils ( les "etudiants") disent que c'est pour mettre dans l'embarras le ministre saboteur hourraibia ( et le president pour les strateges des salons) et que ... l'ONU et l'UNICEF sont là pour les proteger !!! Et dire que c'est avec "ca" qu'on veut "sauver" l'algerie ! Oh mon dieu .
      Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

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      • #4
        fouad-dz

        Les occupants du ministère n'ont pas été issus de la classe entreprenante. .comme la majorité des algériens ce sont des enfants de parents prolétaires...et un prolétaire ne pourra jamais avoir la vision d'un entrepreneur conquerrant...
        un conquerrant sait que les étudiants c'est son bras droits et que dans cette situation d'age ils sont encore dans l'étape de ''brebis''

        si l'état ne sait pas cela que les conquerrant soit ils te prennent tes brebis soit s'ils en a de plus il te le mangeras... ‘brebis japonais et polonais’’

        les étudiants"" les brebis"" sont menacées de partout et ''l'état des prolétaires'' ne pourra pas ni lesavoir ni le prévoir...

        ''on né empereur on ne le devient pas''

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        • #5
          si les tendance vont se renversé c'est normal nous aussi on va cibler les étudiants des autres pays...
          drogue, affaiblissement, fete toute l'année et jusqu'au matin, alcool, prostitution, programme surchargé, intimidation,dinutrition etc
          c'est malheureux mais hélas c'est cela la nature humaine

          les bonnes guerres ou tu manges et tu seras manger c'est la lois de la nature démerdez vous

          l'etat est donc responsable de proteger les étudiants car ils ne savent rien..lorsque tu lui donne le bac sans l'avertir des dangers c'est que tu es quelques part complice soit du type passif soit du type actif

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          • #6
            Là c'est les étudiants qui vont galérer après soit c'est année blanche, soit que l'année continu en été et les exam pendant le ramadan!

            Pour l'instant c'est la grève illimité des résidents en médecine qui touche cha3'b, rien ne bouge dans les hôpitaux, tous les patients sont renvoyés!

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            • #7
              Là c'est les étudiants qui vont galérer après soit c'est année blanche, soit que l'année continu en été et les exam pendant le ramadan!
              Ils ne sont meme pas conscient de ce que ca veut dire année blanche et ses consequences , sur eux bien sur et non sur le ministre qui s'en fout eperdument .Ce qui me frappe dans cette "greve illimitée" , c'est cette facilite deconcertante qu'a une minorite de meneurs a conduire une ecrasante majorite vers l'abime . Je signale qu'apres des mois de greve , beaucoup d'etudiants ne savent meme pas pourquoi ils la font .
              Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

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              • #8
                fouad-dz LOL "beaucoup d'etudiants ne savent même pas pourquoi ils la font" , faut dire qu'ils manquent de rien ces etudiants hein ..

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                • #9
                  faut dire qu'ils manquent de rien ces etudiants hein ..
                  puisce qu'ils manquent de tout , d'apres tes dires , avec une année blanche , c'est absolument sur qu'il vont "tout" avoir et le premier de leurs fantastiques acquis , c'est de se retrouver a la rentrée prochaine sur le meme banc avec les ecoliers de terminal de cette année ! il y va de soit que les habitués du redoublement et autres pour qui les etudes n'ont jamais ete qu'une corvée de plus dans leurs vie , ceux là n'y trouveront aucun inconvenient a refaire l'année .
                  Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

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