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Côte-d’Ivoire : Paris à l’assaut du camp Gbagbo

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  • Côte-d’Ivoire : Paris à l’assaut du camp Gbagbo

    En appui des Casques bleus de l’Onuci, les forces françaises ont bombardé, hier soir, les bastions tenus par les partisans du président sortant à Abidjan.


    Peu avant 20 heures, hier soir, l’ONU et la France sont entrés en guerre contre Laurent Gbagbo. C’est l’Elysée qui a annoncé ce tournant majeur dans la crise qui secoue la Côte-d’Ivoire depuis l’élection contestée de novembre. Paris a précisé avoir autorisé la force Licorne à soutenir l’action militaire des Casques bleus, comme le prévoit une résolution votée en 2004. Cette intervention menée conjointement par l’ONU et une ancienne puissance coloniale est sans doute une première depuis la décolonisation.

    Alors que la nuit tombait sur la lagune, les hélicoptères de l’Onuci (la mission des Nations unies en Côte-d’Ivoire), mais aussi français, sont entrés en action, bombardant plusieurs bastions tenus par les partisans du président ivoirien sortant, qui refuse de céder le pouvoir à son rival, Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la communauté internationale. Parmi les objectifs visés : la résidence de Laurent Gbagbo à Cocody ; le palais présidentiel, situé dans le quartier du Plateau ; le camp militaire d’Agban, dans la commune d’Adjamé ; celui d’Akouédo… Dans la soirée, on apprenait que l’armée française avait tiré des missiles sur un dépôt de munitions du camp Gbagbo.

    Tirs. Paris a justifié son action en vertu de la résolution 1975, adoptée la semaine dernière par le Conseil de sécurité, qui interdit les tirs à l’arme lourde dans la capitale économique ivoirienne. L’Onuci «vient d’engager des actions visant à neutraliser les armes lourdes utilisées contre les populations civiles et les personnels des Nations unies à Abidjan», a déclaré l’Elysée. Un peu plus tard, les Nations unies précisaient, de leur côté, avoir demandé l’intervention des forces françaises. Dans une lettre, citée par l’AFP, adressée à Nicolas Sarkozy dimanche, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, juge «urgent de lancer les opérations militaires nécessaires pour mettre hors d’état de nuire les armes lourdes qui sont utilisées contre les populations civiles et les Casques bleus».

    Depuis plusieurs semaines, les troupes de Gbagbo n’hésitaient pas, en effet, à tirer des obus en pleine ville, notamment dans le quartier d’Abobo, tombé aux mains d’insurgés pro-Ouattara, faisant de nombreuses victimes civiles. Ces derniers jours, le quartier général de l’ONU à Abidjan avait lui aussi été pris pour cible, tandis que des Casques bleus étaient fréquemment attaqués par des éléments pro-Gbagbo. Quatre soldats onusiens ont ainsi été blessés sérieusement le week-end dernier.

    Mais l’Onuci et Paris se sont résolus à lancer leur opération après l’échec des forces pro-Ouattara à s’emparer du pouvoir dans la ville. Après avoir déclenché une offensive éclair à travers le pays, il y a une semaine, les Forces républicaines de Côte-d’Ivoire (FRCI) ont buté, ce week-end, sur la résistance acharnée du dernier carré des fidèles de Gbagbo, solidement armés, et n’ayant plus rien à perdre.

    Un vide politique et sécuritaire s’est alors installé, plongeant Abidjan, mais aussi le reste du pays, dans le chaos. Depuis plusieurs jours, la capitale économique était en proie aux pillages et à la violence. Des centaines de Français disséminés dans la ville ont appelé au secours la force Licorne. Dimanche, l’Elysée avait décidé de regrouper la communauté française - environ 12 000 personnes, dont plus de la moitié sont binationaux - en trois points, sans ordonner leur évacuation.

    A l’intérieur, notamment dans l’ouest du pays, de nombreuses exactions auraient été commises, par des miliciens pro-Gbagbo mais aussi par des partisans de Ouattara. La révélation d’un carnage commis à Duékoué et imputé par des organisations internationales aux forces soutenant le nouveau président risquait de mettre en porte-à-faux ses soutiens diplomatiques. Avec le risque, en cas de multiplication de telles exactions, de rendre le pays ingouvernable et d’initier un cycle de violences incontrôlable.

    Processus. Hier soir, un conseiller de Laurent Gbagbo, Toussaint Alain, a qualifié les raids menés par les forces française et onusienne d’«actes illégaux», évoquant aussi une «tentative d’assassinat» de Laurent Gbagbo. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a assuré que les frappes visaient seulement à protéger les civils. L’intervention d’hier soir apparaît comme l’aboutissement d’un processus lancé au lendemain de la présidentielle. En opposition au Conseil constitutionnel, qui avait donné Gbagbo vainqueur, l’Onuci avait proclamé la victoire de Ouattara. Dès cet instant, les Nations unies ont pris parti. Paris, réticent à s’impliquer militairement, a dû s’y résoudre face au chaos grandissant.

    05/04/2011 à 00h00





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  • #2
    Paris a justifié son action en vertu de la résolution 1975, adoptée la semaine dernière par le Conseil de sécurité, qui interdit les tirs à l’arme lourde dans la capitale économique ivoirienne.
    ce n'est qu'un pretexte, car dans ce cas il fallait aussi intervenir contre les forces de monsieur ouatara....cela dit,j'appuie cette opération sans réserves.

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    • #3
      la France a t-elle les moyens de mener trois guerres deux en Afrique et une en Asie?

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      • #4
        Dernière info (0h35): Les forces fidèles à Alassane Ouattara ont pris la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a annoncé lundi Patrick Achi, porte-parole du gouvernement Ouattara. Il a dit ignorer si Gbagbo s'y trouvait ou non au moment des faits.

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        • #5
          si efficaces que qlq heures ont suffit

          une guerre en moins pour la france

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          • #6
            Si Gbagbo est arrêté je crois que c'est un tribunal international pour lui non ?


            l’ONU et la France sont entrés en guerre contre Laurent Gbagbo. C’est l’Elysée qui a annoncé ce tournant majeur dans la crise qui secoue la Côte-d’Ivoire depuis l’élection contestée de novembre. Paris a précisé avoir autorisé la force Licorne à soutenir l’action militaire des Casques bleus, comme le prévoit une résolution votée en 2004. Cette intervention menée conjointement par l’ONU et une ancienne puissance coloniale est sans doute une première depuis la décolonisation.
            C'est inquiétant pour l'avenir ! Bush le neocons est partit mais il nous a laissé son rejeton !

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            • #7
              gbagbo ira se cacher à tripoli et kaddafi viendra se réfugier a Abidjan,

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              • #8
                Sacré Sarkozy!!! on peut dire qu'il adore l'action...dés qu'il y a du grabuge, il est de la partie.

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                • #9
                  Sacré Sarkozy!!! on peut dire qu'il adore l'action...dés qu'il y a du grabuge, il est de la partie.
                  Il est en train de ressusciter la puissance stratégique de la france, mais ça va finir par lui péter à la gueule, un jour il va tomber sur un os...

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                  • #10
                    Il est en train de ressusciter la puissance stratégique de la france, mais ça va finir par lui péter à la gueule, un jour il va tomber sur un os...
                    Il a un petit coté impérialiste, tu as raison....avec lui, l'influence française en Afrique et dans certaines parties du monde n'est pas prête de s'éteindre, bien au contraire.....cela dit, il n'a pas systématiquement tort....dans les cas libyen et ivoirien je continue à croire que son action a permis de sauver des vies.

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                    • #11
                      Quelques dizaines de partisans de Laurent Gbagbo ont manifesté ce lundi soir à Paris contre l'intervention de soldats français à Abidjan contre des objectifs de l'armée fidèle au président ivoirien sortant, selon une source policière.
                      Une quarantaine de personnes ont été interpellées sur les Champs-Elysées après avoir brisé les vitres de cars de police et quelques vitrines de magasins.
                      Le Figaro
                      .................................................. .............................

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                      • #12
                        J'ai pas dit qu'il avait tort, je pense même que ces interventions sont quelque peu impérialistes mais nécessaires car en face ils ont dépassés les bornes, notamment en s'en prenant à des populations civiles comme kadhafi ou en ne respectant pas le verdict des urnes comme Gbagbo... On a effectivement des images du palais présidentiel en flamme ce soir, des munitions d'armes lourdes embrasant le ciel après les attaques de cette nuit, un feu d'artifice bien dangereux pour les civiles...

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                        • #13
                          rien n'est encore joué, Sarko peut rentrer dans une guerre, mais il n'est pas sure qu'il pourrait s'en sortir quand il veut!

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                          • #14
                            gbagbo a maintenat en face la france son fournisseur d'armes, il ne ffera pas long feu

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                            • #15
                              Qu'ils le massacrent, sale microbe!

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