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Les forces de sécurité et des hommes armés en civil ont ouvert le feu lundi sur des manifestants à Taëz, dans le sud du Yémen, faisant au moins 12 morts et plusieurs dizaines de blessés.
Des milliers de manifestants ont marché lundi en direction de la place de la Liberté à Taëz, réclamant le départ du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Des témoins ont raconté que des soldats et des hommes armés, certains postés sur les toits, ont tiré à l'aveugle alors que les manifestants passaient devant le quartier général du gouverneur. Certains protestataires ont été piétinés et blessés alors que la foule tentait de fuir.
La garde républicaine et la police militaire a tiré à balles réelles sur la foule, qui s'est alors dirigée vers le siège du gouverneur, selon le militant de l'opposition Bushra al-Maqtara et d'autres témoins.
Au moins 12 personnes ont été tuées, selon Hamoud Aqlan, un responsable médical d'une clinique installée par les manifestants sur la place de la Liberté. Plusieurs dizaines d'autres ont été blessées par balles, principalement à la tête au cou et à la poitrine, a-t-il ajouté.
Ville de près de 500.000 habitants, située à 200km au sud de la capitale, Sanaa, Taëz était bouclée lundi par des chars et des véhicules blindés pour la deuxième journée consécutive pour empêcher que des personnes venues de l'extérieur ne viennent grossir les rangs des manifestants.
Le chef de la sécurité du président Saleh à Taëz, Abdullah Qiran, est accusé par les manifestants d'avoir orchestré une violente répression, en particulier dans le port d'Aden, où il était en poste il y a quelques semaines avant d'être muté. Dimanche, la police est violemment intervenue à Taëz contre plusieurs milliers de manifestantes réclamant le départ du président Saleh.
Des marches de soutien aux manifestants de Taëz ont eu lieu à Mukalla (est) et Hodeida (ouest). A Hodeida, les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles sur les manifestants, selon le militant Abdel-Hafiz al-Abbasi. Trois personnes ont été blessées, a-t-il précisé.
Face aux protestations qui perdurent, le président Saleh a affirmé dimanche qu'aucune négociation ne serait possible sans un "arrêt de toutes les manifestations et de la mutinerie de certaines unités de l'armée".
Source: AP
Des milliers de manifestants ont marché lundi en direction de la place de la Liberté à Taëz, réclamant le départ du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Des témoins ont raconté que des soldats et des hommes armés, certains postés sur les toits, ont tiré à l'aveugle alors que les manifestants passaient devant le quartier général du gouverneur. Certains protestataires ont été piétinés et blessés alors que la foule tentait de fuir.
La garde républicaine et la police militaire a tiré à balles réelles sur la foule, qui s'est alors dirigée vers le siège du gouverneur, selon le militant de l'opposition Bushra al-Maqtara et d'autres témoins.
Au moins 12 personnes ont été tuées, selon Hamoud Aqlan, un responsable médical d'une clinique installée par les manifestants sur la place de la Liberté. Plusieurs dizaines d'autres ont été blessées par balles, principalement à la tête au cou et à la poitrine, a-t-il ajouté.
Ville de près de 500.000 habitants, située à 200km au sud de la capitale, Sanaa, Taëz était bouclée lundi par des chars et des véhicules blindés pour la deuxième journée consécutive pour empêcher que des personnes venues de l'extérieur ne viennent grossir les rangs des manifestants.
Le chef de la sécurité du président Saleh à Taëz, Abdullah Qiran, est accusé par les manifestants d'avoir orchestré une violente répression, en particulier dans le port d'Aden, où il était en poste il y a quelques semaines avant d'être muté. Dimanche, la police est violemment intervenue à Taëz contre plusieurs milliers de manifestantes réclamant le départ du président Saleh.
Des marches de soutien aux manifestants de Taëz ont eu lieu à Mukalla (est) et Hodeida (ouest). A Hodeida, les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles sur les manifestants, selon le militant Abdel-Hafiz al-Abbasi. Trois personnes ont été blessées, a-t-il précisé.
Face aux protestations qui perdurent, le président Saleh a affirmé dimanche qu'aucune négociation ne serait possible sans un "arrêt de toutes les manifestations et de la mutinerie de certaines unités de l'armée".
Source: AP