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Radio nationale : Des cadres de la rédaction limogés.

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  • Radio nationale : Des cadres de la rédaction limogés.

    Des responsables au sein des différentes chaînes de la Radio nationale ont été démis de leurs fonctions, et ce, à la suite du sit-in observé dans la matinée de dimanche par une cinquantaine de journalistes.


    «Il règne une ambiance faite de pressions et d’intimidations au sein des rédactions», confie un journaliste. Ainsi, le directeur de l’information de la Chaîne II, la rédactrice en chef adjointe de la Chaîne I ainsi que deux chefs d’édition de la Radio internationale se sont vus notifier, hier, leur suspension de leur poste de responsabilité.

    Ces mesures ne sont rien moins que des représailles parce qu’ils ont refusé de communiquer la liste des journalistes présents lors du sit-in et de transmettre à ces derniers les questionnaires que leur a adressé la direction», affirment plusieurs journalistes. «Mais nous ne nous laisserons pas intimider, quitte à sortir dans la rue, à aller devant la présidence de la République», menacent-ils. Le directeur général de la Radio nationale, Tewfik Khelladi, motive quant à lui ces décisions comme étant l’application stricto sensu du règlement intérieur. «Ces personnes n’ont tout simplement pas respecté la hiérarchie. De même, certains responsables ont eux-mêmes pris part à ce sit-in», explique-t-il.

    Le DG de la radio estime ainsi que ces mesures ne sauraient radicaliser la protesta naissante au sein des rédactions puisque ce mouvement «est hors du cadre légal».

    Des assemblées sectorielles doivent d’ailleurs être tenues. L’assemblée générale qui, doit rassembler les journalistes avec la direction et le syndicat, doit se dérouler aujourd’hui. Toutefois, les journalistes contestataires apposent une condition à leur participation : «Nous y prendrons part uniquement si les sanctions infligées à nos collègues sont suspendues.»


    Ghania Lassal, El Watan
    -
    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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  • #2
    Le DG de la radio estime ainsi que ces mesures ne sauraient radicaliser la protesta naissante au sein des rédactions puisque ce mouvement «est hors du cadre légal».
    Donc, selon le génial DG de la radio, si un mouvement est «est hors du cadre légal», il ne peut pas se radicaliser. On comprend alors, qu'avec une telle logique, ce Monsieur et ceux qui l'ont placé là ne peuvent concevoir que la délation généralisée et le larbinisme comme bases pour leur système gestion. L'ouverture médiatique permettra peut-être de remiser tels bonhommes au grenier, la place qui est la leur.

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    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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