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L’euro flambe en Algérie

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  • L’euro flambe en Algérie

    En peu de temps, la monnaie européenne, Euro, est passée de 128 dinars à plus de 146 dinars sur le marché noir des devises. Sur le marché du change des banques, l’euro est actuellement à 102 dinars algériens.

    En effet, les Algériens établis à l’étranger envoient moins en moins d’euro vers l’Algérie. La multiplication des grèves et les risques d’un soulèvement populaire sont des facteurs qui accentuent la tension sur le marché noir des devises.

    Par ailleurs, le marché des devises n’arrive pas à satisfaire la forte demande fortement sollicitée par les importateurs depuis l’instauration en août 2009 du Crédit comme unique moyen de paiement des importations.

    Liberté

  • #2
    Change

    Le gouvernement devrait libérer le marché des changes un peu, ca calmera tout le monde.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Des membres du gouvernement auraient été photographiés en train de négocier l’achat ou la vente de devises au square Port-Saïd d’Alger.
      Seule l’activité illégale et parasitaire sous-tendant toute forme de violence paie en Algérie? L’Etat est-il à ce point incapable d’assainir la situation sociale? Il y a un grand risque qu’en cédant devant les groupes de pression, de surcroît mafieux, le gouvernement leur livre le pays sur un plateau en argent, le pays aux lobbies et à différentes mafias. Le silence de l’Etat est la prime offerte à ce type de délinquance en col blanc depuis ces dernières années. Plus on agit hors du cadre légal, plus les pouvoirs publics cèdent et reculent. L’impuissance du gouvernement devant les caïds du commerce informel illustre bien cette tendance invariable depuis quelque temps. Ces barons, partisans du commerce de bazar, narguent et défient toutes les réglementations et lois régissant l’économie. Qui sont-ils ces «intouchables» auxquels l’Algérie est insidieusement livrée pieds et poings liés? Et, pourtant, il n’y a pas si longtemps, le Président Bouteflika a souligné la détermination de l’Etat à protéger l’économie nationale des pratiques parasitaires et de la fraude.
      Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reconnu mercredi dernier l’existence d’une mafia financière qui a pris en otage l’économie algérienne. Les seigneurs politico-financiers, les barons de la contrebande, les caïds du marché parallèle étouffent l’économie nationale sur fond d’une complaisance inavouée.
      Ces nouveaux maîtres de l’import-import, produits de l’impréparation et de l’ouverture incontrôlée à l’économie de marché, ne cessent de se renforcer et de tendre leurs tentacules à travers toutes les institutions de l’Etat, en s’appuyant sur la fraude et la corruption généralisées, conjuguées à la déliquescence de l’Etat.
      Cela se produit alors que l’économie nationale est exposée aux fluctuations du prix du baril de pétrole. Des membres du gouvernement auraient même été filmés et photographiés en train de négocier l’achat ou la vente de devises à la bourse clandestine du square Port-Saïd d’Alger. Cette haute place de la finance informelle, éclaboussant gravement les plus hautes sphères de l’Etat, reste immuable. Des centaines de millions d’euros et de dollars y sont achetées pour être expatriées.
      «Des importateurs paient leur avance à leurs fournisseurs en Chine ou en Turquie ou ailleurs avec des devises achetées sur le marché parallèle, car avec le système de la lettre de crédit, ils ne peuvent plus verser par transfert libre les 30% d’avance habituels à leur fournisseur», avouent quelques informateurs anonymes, une pratique qui s’est accentuée ces dernières années.
      L’instauration du crédit documentaire (Credoc) obligatoire dans tout paiement d’une importation a orienté vers le marché parallèle une partie des opérations financières des acteurs du commerce extérieur, industriels et importateurs. Il existe même un mouvement de plus en plus étendu d’évasions de capitaux, qui ont été soustraits au fisc, indique-t-on encore.
      Sur un autre angle, selon certains experts économistes, «la loi de finances complémentaire de 2009 et la nouvelle loi de finances 2010 présentées comme une nouvelle approche tirant ses sources du patriotisme économique ne sont que de la poudre aux yeux». Car non seulement, cette loi ne mentionne rien sur le phénomène des monopoles, mais paradoxalement elle sert même à protéger les intérêts des monopolistes en instaurant une batterie de mesures visant à se barricader contre la concurrence étrangère et en instaurant un champ plein de marécages bureaucratiques, destiné à décourager le petit importateur algérien. Ces lois de finances laissent le champ libre sans les barrières de la concurrence aux barons de l’importation pour s’enrichir davantage.
      Dans ce contexte bien précis, les mêmes experts s’interrogent sur le pourquoi de l’attitude du gouvernement algérien face à l’adhésion de l’Algérie à l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Les émeutes violentes déclenchées à travers le territoire national, le 5 janvier dernier, sont perçues par les autorités comme des contestations purement sociales et dénuées de toutes revendications politiques. Le Premier ministre a précisé que le mouvement, déclenché suite à l’augmentation des prix de l’huile et du sucre, «a été fabriqué à 60% par ceux qui craignent la transparence économique».
      Par ailleurs, n’a-t-on pas affirmé que la mafia politico-financière est représentée au sein même des institutions législatives et que les activités financières illicites sont monnaie courante au sein des hautes sphères de l’Etat? Ces démêlés opposant les puissants d’un côté comme de l’autre reflètent un ancien antagonisme qui demeure toujours le même. Pour certains, cette absence gravissime de légitimité appelle inéluctablement à un changement radical.

      L'expression

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      • #4
        Code HTML:
        1 euro = 128 dinars à plus de 146
        C'est fou .... le billet de 2000 DZD n'arrangera pas les choses. Bonjour, le niveau de vie.

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        • #5
          Il n'y a que dans un pays comme l'algérie qu'un type ayant volé 24 millions de $ à une jeune république, revient 23 ans plus tard au poste de président.

          On mérite tout ce qui nous arrive et même pire !
          Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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          • #6
            Politique économique pourrie, un jour venez investir, un jour fermez vos entreprises, du coup les étrangers qui étaient venus en force ces 10 dernières années parcequ'ils leur avaient vendu le pays, sont en train de se barrer parceque maintenant c'est la politique inverse, l'argent ne tourne plus, crédit documentaire, et pleins d'autres conneries de lois de finances, donc l'argent fuit....
            A cela s'ajoute un euro fort par rapport au dollar, et c'est la monnaie khorti dinar qui paye...

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            • #7
              Politique économique pourrie, un jour venez investir, un jour fermez vos entreprises, du coup les étrangers qui étaient venus en force ces 10 dernières années

              Quel est le pays ou il y a le plus de Milliardaires Analphabétes , c'est l'Algerie , je reviens au sujet pour vous dire que chez gagner de l'argent c'est facile, ces gens qui se sont retrouvé avec des milliards ,dans un pays ou sévit un capitalisme sauvage ces gents là n'ont pas ou investir leur argent ,il n'y pas de bourse chez nous, le seul creneau qui était à leur porté pour blanchir ou investir leur monnaie c'est l'immobilier , ils avaient raflé tous les biens immobiliers à des prix avoisinants parfois le M2 dans Paris ou Londre , maintenant qu'il ne reste plus rien ç acheter dans la pierre ilss se rabattent sur l'Euros .
              le jour ou il y aura uen bourse digne de ce nom àAlger, les gens qui ont de l'argent et qui veulent le faire fructifier , investiront leur pognon dans des actions , l'immobilier et l'euro respirent .
              Faute de grives , nous mangeons des Merles

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              • #8
                En effet, les Algériens établis à l’étranger envoient moins en moins d’euro vers l’Algérie. La multiplication des grèves et les risques d’un soulèvement populaire sont des facteurs qui accentuent la tension sur le marché noir des devises.
                Il faudra ajouter 2 autre facteurs:
                - Les milliards qui pleuvent sur les jeunes, par le biais de ONSEJ, pour les eloigner des protestataires et de la protestation. Ces derniers utilisent tout ce magot pour s'acheter des visas et des devises.
                - Le prix de l'immobillier qui ne cesse de grimper au point ou les Algeriens preferent vendre leurs residences Algeriennes pour en acheter a l'etranger.
                Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                • #9
                  Des membres du gouvernement auraient été photographiés en train de négocier l’achat ou la vente de devises au square Port-Saïd d’Alger.
                  Ces gens n'ont pas besoin de se déplacer à Wall Street (square) pour faire le change, ils ont d'autres canaux pour se servir au taux officiel et, qui sait, peut être sans aucune contre-valeur en DZD.
                  Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                  • #10
                    Ces derniers utilisent tout ce magot pour s'acheter des visas et des devises.
                    Arêtte de colporter des mensonges. Ou tu as vu que ces jeunes utilisent l'argent de l'ANSEJ pour s'acheter des visas ??? Ils ne sont qu'au stade de constitution de dossiers auprés de l'ANSEJ
                    "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

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                    • #11
                      Pourquoi mon message à été effacé ???

                      Je disais que c'est pas normal dans un pays que la presse se base sur le marché "noir" des changes pour par la suite en faire des conclusions...

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                      • #12
                        comme accpulscan,
                        je pense aussi que le prix de l'immobilier qui est connecté avec le marché informel qui brasse des milliard de dinar sans que l'Etat en perçoit un centime et puis cet argent recyclé ou blanchi en devise sur la place du square port SAID. Et comme dit l'adage " la nature a horreur du vide", ce qui n'est pas entrepris par l'Etat pour mettre en place des bureaux de change(il y'en a en Egypte, en Tunisie, au maroc...) les citoyens le font à leur manière. Et heureusement d'ailleurs que le square du port said existe.

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                        • #13
                          tu peux pas generaliser un article avec toute la presse...

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                          • #14
                            La fâcheuse manie d'importer de la devise en algérie, pour consommer est une pure aberration. Ca ne fait pas tourner l'économie nationale mais ça produit une énorme inflation.
                            Quand il n'a pas de contre valeur marchande, produite en algérie, tout euro importé par un émigré alimente directement l'inflation. Je me demande pourquoi, les journalistes, parlent de la devise des émigrés comme une bénédiction.
                            Je parle bien de la devise qui sert à la consommation.
                            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                            • #15
                              massnssen,
                              tu viens d'introduire un cours d'économie mais en pointant du doigt la mauvaise personne.
                              Pour parler d'inflation importée s'agissant d'une économie ouverte(importation et exportation) l'algérie est un pays monoexportateur qui vit de la rente du pétrole les revenus du pétrole qui n'ont pas de contrepartie matérielle ou sous forme de services, cet argent généré par le pétrole alimente l'inflation, l'argent des émigrés n'est qu'une goute dans l'ocean des petrodollars. Si tu as compris cette partie tu comprendras mieux pourquoi nos 150 mrds de $ sont investis en bons du trésor américain.

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