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La compagnie Tassili Airlines ambitionne de devenir la deuxième compagnie aérienne nationale et lance, dès cet été, selon son PDG, Mohamed-Salah Boultif, «ses premières lignes grand public vers les wilayas du Sud, telles que Adrar, Tamanrasset et Ouargla».
L’acquisition de 4 avions moyen-courriers de type Boeing 737-800, dont le premier, qui a été officiellement réceptionné hier, renforcera la navette au profit des pétroliers dans un premier temps avant d’être mis au service du public. Ce redéploiement de la compagnie Tassili Airlines, filiale 100% de Sonatrach, «fait suite aux décisions des pouvoirs publics entérinées par un conseil interministériel tenu en 2009», nous explique le PDG de Tassili Airlines qui estime que sa compagnie va renforcer le transport aérien à l’avenir, aux côtés d’Air Algérie. Un protocole d’accord a d’ailleurs été signé hier entre les deux compagnies aériennes en vue de la mise en commun, à l’avenir, des moyens de maintenance, d’assistance et d’exploitation. Les avions acquis par Tassili Airlines ont une capacité de 150 passagers et ont été acquis pour un montant total de 192 millions de dollars. A une question sur de possibles liaisons internationales, M. Boultif déclare que cela «n’est pas exclu, mais pas dans l’immédiat». «Nous sommes en train d’étudier un nouveau programme de développement de la compagnie», ajoute le PDG de la compagnie.
Un 50e Boeing pour la compagnie nationale
Il est à noter que la commande effectuée auprès du constructeur américain Boeing, suite à un appel d’offres international lancé au mois de juillet 2008, comprend trois autres aéronefs nouvelle génération qui seront livrés dès le 16 avril jusqu’au mois d’août au profit de la compagnie Tassili Airlines qui dispose actuellement de 27 avions et en comptera 31 dès la saison estivale prochaine. Air Algérie, de son côté, a renforcé sa flotte par la réception, effectuée le week-end dernier, du 50e avion acquis auprès du constructeur Boeing, quarante ans après avoir réceptionné le premier Boeing le 2 mars 1972.
Air Algérie paiera la taxe carbone en 2012
Air Algérie se soumettra, dès le mois de janvier 2012, au paiement de la taxe carbone exigée par la nouvelle réglementation européenne. Le PDG d’Air Algérie a déclaré hier : «On nous oblige à payer cette taxe, mais nous œuvrerons à faire de l’aéroport d’Alger un hub, notamment pour les avions décollant d’Afrique du Sud, pour créer ainsi des connexions et éviter ainsi de payer une taxe imposée actuellement par les Européens pour un avion décollant par exemple de Tamanrasset à destination de Marseille sur toute la durée du vol.» La taxe carbone découle d’une directive européenne qui impose à toutes les compagnies qui desservent l’Europe de payer des droits de pollution de gaz à effet de serre.
Air Algérie avait longtemps contesté le paiement de cette taxe qui, selon M. Bouabdallah, contredit les dispositions du protocole de Kyoto et met en péril la rentabilité de la compagnie nationale. Interrogé hier sur la possibilité de transformer l’aéroport international d’Alger en hub, soit en une plateforme de transit et de connexions aérienne entre l’Afrique et l’Europe par exemple, Allache Tahar, PDG de la Société de gestion de l’aéroport d’Alger (SGCIA), souligne que le projet entre dans le cadre d’un schéma directeur pour le développement de l’aéroport d’Alger, «des études préliminaires seront lancées dans 4 à 5 mois pour la construction, sur fonds propres de la société de gestion, d’une nouvelle aérogare d’une capacité de 10 millions de passagers, près de l’aéroport international actuel qui sera alors arrivé à saturation». M. Allache explique que l’actuel aéroport international sera ensuite «dédié à Air Algérie et transformé en hub». Selon le patron de l’aéroport d’Alger, le projet n’est réalisable cependant que dans plusieurs années.
Zhor Hadjam (El Watan).
L’acquisition de 4 avions moyen-courriers de type Boeing 737-800, dont le premier, qui a été officiellement réceptionné hier, renforcera la navette au profit des pétroliers dans un premier temps avant d’être mis au service du public. Ce redéploiement de la compagnie Tassili Airlines, filiale 100% de Sonatrach, «fait suite aux décisions des pouvoirs publics entérinées par un conseil interministériel tenu en 2009», nous explique le PDG de Tassili Airlines qui estime que sa compagnie va renforcer le transport aérien à l’avenir, aux côtés d’Air Algérie. Un protocole d’accord a d’ailleurs été signé hier entre les deux compagnies aériennes en vue de la mise en commun, à l’avenir, des moyens de maintenance, d’assistance et d’exploitation. Les avions acquis par Tassili Airlines ont une capacité de 150 passagers et ont été acquis pour un montant total de 192 millions de dollars. A une question sur de possibles liaisons internationales, M. Boultif déclare que cela «n’est pas exclu, mais pas dans l’immédiat». «Nous sommes en train d’étudier un nouveau programme de développement de la compagnie», ajoute le PDG de la compagnie.
Un 50e Boeing pour la compagnie nationale
Il est à noter que la commande effectuée auprès du constructeur américain Boeing, suite à un appel d’offres international lancé au mois de juillet 2008, comprend trois autres aéronefs nouvelle génération qui seront livrés dès le 16 avril jusqu’au mois d’août au profit de la compagnie Tassili Airlines qui dispose actuellement de 27 avions et en comptera 31 dès la saison estivale prochaine. Air Algérie, de son côté, a renforcé sa flotte par la réception, effectuée le week-end dernier, du 50e avion acquis auprès du constructeur Boeing, quarante ans après avoir réceptionné le premier Boeing le 2 mars 1972.
Air Algérie paiera la taxe carbone en 2012
Air Algérie se soumettra, dès le mois de janvier 2012, au paiement de la taxe carbone exigée par la nouvelle réglementation européenne. Le PDG d’Air Algérie a déclaré hier : «On nous oblige à payer cette taxe, mais nous œuvrerons à faire de l’aéroport d’Alger un hub, notamment pour les avions décollant d’Afrique du Sud, pour créer ainsi des connexions et éviter ainsi de payer une taxe imposée actuellement par les Européens pour un avion décollant par exemple de Tamanrasset à destination de Marseille sur toute la durée du vol.» La taxe carbone découle d’une directive européenne qui impose à toutes les compagnies qui desservent l’Europe de payer des droits de pollution de gaz à effet de serre.
Air Algérie avait longtemps contesté le paiement de cette taxe qui, selon M. Bouabdallah, contredit les dispositions du protocole de Kyoto et met en péril la rentabilité de la compagnie nationale. Interrogé hier sur la possibilité de transformer l’aéroport international d’Alger en hub, soit en une plateforme de transit et de connexions aérienne entre l’Afrique et l’Europe par exemple, Allache Tahar, PDG de la Société de gestion de l’aéroport d’Alger (SGCIA), souligne que le projet entre dans le cadre d’un schéma directeur pour le développement de l’aéroport d’Alger, «des études préliminaires seront lancées dans 4 à 5 mois pour la construction, sur fonds propres de la société de gestion, d’une nouvelle aérogare d’une capacité de 10 millions de passagers, près de l’aéroport international actuel qui sera alors arrivé à saturation». M. Allache explique que l’actuel aéroport international sera ensuite «dédié à Air Algérie et transformé en hub». Selon le patron de l’aéroport d’Alger, le projet n’est réalisable cependant que dans plusieurs années.
Zhor Hadjam (El Watan).