Parc national et réserve de la biosphère Le tourisme de masse est une menace pour le Djurdjura
Les perspectives de développer l’activité touristique dans cette zone devraient obéir aux règles qui régissent ce milieu naturel classé réserve de biosphère depuis 1997.
Le tourisme de masse constitue une menace pour le Parc national du Djurdjura, tel est le constat établi par des spécialistes, d’où leur réserve quant aux projets d’implanter des infrastructures d’accueil comme des hôtels à l’intérieur dudit site touristique. En effet, selon la même source, les perspectives de développer l’activité touristique dans cette zone devraient obéir aux règles qui régissent ce milieu naturel classé réserve de biosphère depuis 1997.
Une réaction des défenseurs de la nature fait suite aux projets de création de zones touristiques à l’intérieur du PND par les autorités de wilaya qui se partagent les 18 550 ha de superficie dudit parc, à savoir Tizi Ouzou et Bouira. Selon une source proche du PND, les services du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou qui projettent de lancer des zones d’extension et de site touristique, devraient prendre en considération l’avis des spécialistes de ce genre de milieux naturels afin que ces projets ne soient pas des facteurs de dégradation de la faune et de la flore.
Ils préconisent d’ailleurs que si des hôtels sont projetés, cela devrait se faire à la périphérie du parc et non en son sein, afin de limiter les agissements néfastes sur l’environnement de ce site. Ils s’opposent même contre l’aménagement de pistes agricoles par les municipalités se trouvant dans le territoire du PND, car cela encourage la présence des véhicules alors que dans pareil site naturel la balade pédestre est plus indiquée à tous points de vue.
Il faut souligner que la présence des habitants des trois villages, à savoir Aït Ouabane, Aït Ali et Aït Allaoua, constitue une préoccupation supplémentaire pour les responsables du PND qui doivent veiller à ce que les activités de ces habitants ne participent pas à la dégradation du site, et ce, en les accompagnant dans de nombreux projets, notamment à travers les PPDRI.
Au chapitre d’un meilleur contrôle du Parc national du Djurdjura, nous avons appris auprès de l’un de ses responsables la construction de deux nouveaux sièges du secteur, l’un à Tala Guilef, l’autre à Aït Ouabane, en attendant le lancement de celui de Tirourda, alors qu’il est question de créer deux musées, l’un à Tikjda, l’autre à Tala Rana.
Côté recherches, le PND vient de lancer une étude sur les troubles du singe magot, dont les attaques contre les populations et l’inventaire de la végétation.
Par Hamid Messir
Les perspectives de développer l’activité touristique dans cette zone devraient obéir aux règles qui régissent ce milieu naturel classé réserve de biosphère depuis 1997.
Le tourisme de masse constitue une menace pour le Parc national du Djurdjura, tel est le constat établi par des spécialistes, d’où leur réserve quant aux projets d’implanter des infrastructures d’accueil comme des hôtels à l’intérieur dudit site touristique. En effet, selon la même source, les perspectives de développer l’activité touristique dans cette zone devraient obéir aux règles qui régissent ce milieu naturel classé réserve de biosphère depuis 1997.
Une réaction des défenseurs de la nature fait suite aux projets de création de zones touristiques à l’intérieur du PND par les autorités de wilaya qui se partagent les 18 550 ha de superficie dudit parc, à savoir Tizi Ouzou et Bouira. Selon une source proche du PND, les services du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou qui projettent de lancer des zones d’extension et de site touristique, devraient prendre en considération l’avis des spécialistes de ce genre de milieux naturels afin que ces projets ne soient pas des facteurs de dégradation de la faune et de la flore.
Ils préconisent d’ailleurs que si des hôtels sont projetés, cela devrait se faire à la périphérie du parc et non en son sein, afin de limiter les agissements néfastes sur l’environnement de ce site. Ils s’opposent même contre l’aménagement de pistes agricoles par les municipalités se trouvant dans le territoire du PND, car cela encourage la présence des véhicules alors que dans pareil site naturel la balade pédestre est plus indiquée à tous points de vue.
Il faut souligner que la présence des habitants des trois villages, à savoir Aït Ouabane, Aït Ali et Aït Allaoua, constitue une préoccupation supplémentaire pour les responsables du PND qui doivent veiller à ce que les activités de ces habitants ne participent pas à la dégradation du site, et ce, en les accompagnant dans de nombreux projets, notamment à travers les PPDRI.
Au chapitre d’un meilleur contrôle du Parc national du Djurdjura, nous avons appris auprès de l’un de ses responsables la construction de deux nouveaux sièges du secteur, l’un à Tala Guilef, l’autre à Aït Ouabane, en attendant le lancement de celui de Tirourda, alors qu’il est question de créer deux musées, l’un à Tikjda, l’autre à Tala Rana.
Côté recherches, le PND vient de lancer une étude sur les troubles du singe magot, dont les attaques contre les populations et l’inventaire de la végétation.
Par Hamid Messir
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