Tweet
Par Fabrice Amedeo Le Figaro 05/04/2011 |
France Télécom et Louis Dreyfus Armateurs ont répondu à l'appel d'offres de l'Etat et sont prêts à dépêcher rapidement l'un de leurs navires câblier dans l'Atlantique sud.
La découverte de l'épave de l'AF 447 a accéléré les choses. Selon lefigaro.fr, deux groupes français, Louis Dreyfus Armateurs et France Télécom sont en compétition dans l'appel d'offres lancé par l'État pour aller repêcher les boîtes noires de l'AF 447, les corps des victimes ainsi que certains éléments de l'appareil. Les deux français sont en compétition avec une entreprise américaine, Phoenix International, déjà engagée sur la troisième phase de recherches (printemps 2010).
Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux transports, a annoncé lundi que le bateau retenu devait être sur la zone de l'épave «dans un mois», ce qui laisse peu de temps. Louis Dreyfus Armateurs avait déjà participé à la première phase de recherches en mer, en juin 2009, quelques jours après l'accident et avait également été mobilisé lors de l'accident de Charm El-Cheikh en 2004.
France Télécom et Louis Dreyfus Armateurs possèdent tous les deux des navires câbliers avec lesquels ils posent et relèvent des câbles au fond des océans. Ces navires ont un pont modulable avec une vaste plate-forme arrière, idéale pour manipuler les sous-marins de poche qui seront expédiés sur le champ de débris. Ces bateaux présentent également l'avantage d'être à «positionnement dynamique», c'est-à-dire d'avoir à bord une centrale inertielle avec des hélices latérales et des propulseurs d'étrave qui permettent de conserver une position statique au mètre près jusqu'à force 7 (60 km/h).
Pour repêcher les éléments de l'avion, l'opérateur, qui sera retenu, expédiera des sous-marins ROV (Remote Operating Véhicule) par 4000 mètres de fond. Ceux-ci remonteront les pièces dans des «paniers», c'est-à-dire de vastes filets, ou devra percer les éléments de taille plus importantes pour les fixer à un câble. Les agents du Bureau d'enquêtes et d'analyse (BEA) planchent actuellement sur un élément imprévu: des corps ont résisté au choc et aux deux années d'immersion. Il va donc falloir prévoir des équipements spécifiques pour les remonter en surface ainsi qu'une cellule d'identification de victimes à bord.
France Télécom et Louis Dreyfus Armateurs ont répondu à l'appel d'offres de l'Etat et sont prêts à dépêcher rapidement l'un de leurs navires câblier dans l'Atlantique sud.
La découverte de l'épave de l'AF 447 a accéléré les choses. Selon lefigaro.fr, deux groupes français, Louis Dreyfus Armateurs et France Télécom sont en compétition dans l'appel d'offres lancé par l'État pour aller repêcher les boîtes noires de l'AF 447, les corps des victimes ainsi que certains éléments de l'appareil. Les deux français sont en compétition avec une entreprise américaine, Phoenix International, déjà engagée sur la troisième phase de recherches (printemps 2010).
Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux transports, a annoncé lundi que le bateau retenu devait être sur la zone de l'épave «dans un mois», ce qui laisse peu de temps. Louis Dreyfus Armateurs avait déjà participé à la première phase de recherches en mer, en juin 2009, quelques jours après l'accident et avait également été mobilisé lors de l'accident de Charm El-Cheikh en 2004.
France Télécom et Louis Dreyfus Armateurs possèdent tous les deux des navires câbliers avec lesquels ils posent et relèvent des câbles au fond des océans. Ces navires ont un pont modulable avec une vaste plate-forme arrière, idéale pour manipuler les sous-marins de poche qui seront expédiés sur le champ de débris. Ces bateaux présentent également l'avantage d'être à «positionnement dynamique», c'est-à-dire d'avoir à bord une centrale inertielle avec des hélices latérales et des propulseurs d'étrave qui permettent de conserver une position statique au mètre près jusqu'à force 7 (60 km/h).
Pour repêcher les éléments de l'avion, l'opérateur, qui sera retenu, expédiera des sous-marins ROV (Remote Operating Véhicule) par 4000 mètres de fond. Ceux-ci remonteront les pièces dans des «paniers», c'est-à-dire de vastes filets, ou devra percer les éléments de taille plus importantes pour les fixer à un câble. Les agents du Bureau d'enquêtes et d'analyse (BEA) planchent actuellement sur un élément imprévu: des corps ont résisté au choc et aux deux années d'immersion. Il va donc falloir prévoir des équipements spécifiques pour les remonter en surface ainsi qu'une cellule d'identification de victimes à bord.
Commentaire