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Maroc: le gouvernement promet de réformer le code de journalisme

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    Maroc: le gouvernement promet de réformer le code de journalisme

    publié le 06/04/2011 à 13:10
    Des journaux marocains en 2009
    afp.com/Abdelhak Senna


    RABAT - Le gouvernement marocain a promis une réforme de l'actuel code de la presse "basée sur les référentiels démocratiques", lors d'une rencontre avec des journalistes qui ont réclamé la "suppression des lignes rouges" que les médias ne doivent pas franchir.


    "Nous avons présenté au gouvernement un projet de réforme portant sur une philosophie, qui est libérale, et avons demandé la suppression des articles relatifs aux +lignes rouges+", a déclaré mercredi Younès Moujahid, le président du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM).
    Les journalistes marocains reprochent à l'actuel code de la presse l'ambiguité de certains articles, notamment ceux relatifs à la monarchie, à l'islam et à "l'intégrité territoriale".
    "Mon objectif est de concilier la liberté avec la responsabilité. Nous allons pouvoir trouver des solutions appropriées, en affinant le texte pour lui donner une allure plus moderne", a indiqué à l'AFP Khalid Naciri, le ministre marocain de la Communication.
    Les conditions de travail des journalistes, leur indépendance et les articles relatifs aux peines privatives de liberté pour des délits d'opinion ont dominé les discussions lors de la rencontre mardi soir à Rabat entre M. Naciri, le SNPM et la Fédération marocaine des éditeurs de journaux.
    "Outre la nécessité de supprimer les articles relatifs aux lignes rouges, il faut aussi fixer des critères fiables aux entreprises de presse", a indiqué pour sa part le journaliste Zouheir Daoudi, membre du conseil national du SNPM.
    La situation de la presse électronique, de plus en plus présente dans le champ médiatique marocain, a été également évoquée.
    Selon le ministre, "la presse électronique a besoin d'être régulée en fonction du référentiel international. Aujourd'hui, la pratique montre que l'introduction de changements (ndlr, à l'actuel code de la presse) est devenue nécessaire".
    "La plupart de ceux qui travaillent aujourd'hui dans journaux électroniques viennent de la presse indépendante qui a été soit fermée (par les autorités) soit contrainte de fermer sous la pression économique de l'Etat", selon Ali Anouzla, le fondateur du journal électronique indépendant +lakome.com+
    "Le plus important est l'assainissement du climat dans lequel la presse électronique veut évoluer. Nous voulons notamment plus de transparence concernant les annonces. Pour le reste, nous nous méfions de toute régulation venant de l'Etat", ajoute M. Anouzla.
    Par AFP
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