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Sonelgaz veut augmenter les tarifs de l’électricité

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    Sonelgaz veut augmenter les tarifs de l'éléctricité en Algérie et je vous laisse apprécier l'argument "choc" de Noureddine Boutarfa, le PDG de Sonelgaz à sa juste valeur. En effet Noureddine Boutarfa a estimé qu’en Algérie, la facture d’électricité des ménages rapportée au SNMG «n’est pas élevée».

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    Le groupe Sonelgaz veut augmenter les tarifs de l’électricité. Son P-DG, Noureddine Boutarfa, le laisse transparaître. Dans une conférence de presse qu’il a tenue hier à l’hôtel Hilton, en marge des travaux d’un séminaire sur les réformes des marchés de l’énergie, Noureddine Boutarfa a estimé qu’en Algérie, la facture d’électricité des ménages rapportée au SNMG «n’est pas élevée». Elle ne l’est pas non plus, si on la compare aux factures de la téléphonie mobile dont s’acquittent les Algériens.

    En tout cas, la direction de Sonelgaz ne peut pas de son propre chef réaménager les tarifs de l’électricité, c’est la CREG (commission de régulation de l’électricité et du gaz), organe autonome créé à la faveur de la nouvelle loi sur l’électricité adoptée par le Parlement en 2002 qui en décide. Si le groupe que dirige Noureddine Boutarfa veut facturer cher l’électricité, c’est pour une raison de rentabilité dans les réseaux de la production et de la distribution, explique-t-on du côté de l’opérateur historique de l’énergie électrique.

    Celui-ci s’est engagé dans des projets d’investissement importants dans le long terme en y associant le privé, que ce soit au plan maghrébin, européen ou africain. Le groupe en est arrivé au stade final d’un processus de restructuration amorcé depuis plus de six ans. Et il est possible qu’il ouvre son capital aux privés, si l’Etat le souhaite. Actuellement, toutes les conditions d’ouverture de capital (un marché ouvert, une situation d’économie...) ne sont pas réunies, souligne la direction du groupe. La Sonelgaz peut se targuer aujourd’hui d’avoir réussi des taux de pénétration du gaz et de l’électricité plus qu’appréciables. Elle fait en la matière mieux que beaucoup de pays africains dont l’accès à l’énergie est problématique.

    Dans le continent noir, le taux moyen d’électrification est de vingt-cinq pour cent, celui retenu à l’échelle mondiale est de cent dix pour cent. C’est une carence africaine. Et, elle est mentionnée dans le dernier rapport du conseil mondial de l’énergie (CME)et a valeur de reproche fait au continent dont la gouvernance sous-tendant les marchés de l’énergie n’est pas clean. Le CME était présent hier au séminaire sur les réformes des marchés de l’énergie en la personne de Latsoucabe Fall.

    Cette rencontre clôturée aujourd’hui a traité d’une série de thèmes liés aux réformes engagées de par le monde dans le secteur de l’énergie comme les problèmes d’accès à l’énergie dans les pays en voie de développement et les scénarios de politiques énergétiques envisagés à l’horizon 2050.

    Par La Tribune
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