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Les gardes communaux maintiennent la pression et sont plus déterminés que jamais à rester à la place des Martyrs à Alger jusqu'à satisfaction de leur plateforme de revendications déposée à la présidence de la République.
Dans la soirée de mardi, les gardes communaux ont été attaqués à coups de jets de pierres, de bouteilles et de produits pyrotechniques par un groupe de jeunes. «Les jeunes qui nous ont attaqué ont été envoyés par des responsables, mais nous n'avons pas voulu répondre aux provocations bien que nous avons enregistré 12 blessés parmi nos collègues. Des plaintes ont été déposées au commissariat.
L'intervention de la police, qui était pourtant là, a tardé. Les policiers ont fini par disperser les voyous qui ne font pas honneur à l'Algérie», a raconté un des gardes communaux blessés. Le délégué de Blida a ajouté que «seulement deux de nos collègues blessés ont quitté l'hôpital, les 10 autres sont encore sous surveillance médicale. Ça montre la force et la haine avec laquelle nous avons été attaqués».
Un autre garde communal de la wilaya de Bouira a renchéri : «Au moment où nous faisions face au terrorisme durant les années 1990, ces gens étaient chez eux bien au chaud et aujourd'hui en guise de récompense ils nous agressent.» S'agissant des déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ould Kablia, à partir de Tamanrasset, le porte-parole des gardes communaux a fait savoir : «Le ministre a déclaré que l'affaire des gardes communaux était réglée, mais pour nous ce n'est que le début et puis nous n'attendons rien de lui. Nos attentes sont placées en le président de la République.» Le porte-parole des gardes communaux, après la réunion tenue avec les délégués présents à la place des Martyrs, a déclaré que «nous allons maintenir notre sit-in à la place des Martyrs, et plusieurs de nos collègues vont rejoindre la capitale dans les jours à venir pour montrer à M. Ould Kablia que nous ne sommes pas 1% mais 99% à refuser son offre».
Hakim Chaïb a informé que «le nombre de nos collègues qui déposent les armes au niveau des détachements pour rejoindre le sit-in ne cesse de s'agrandir. Nous serons 94 000 à la place des Martyrs. Une chose est sûre, nous arracherons nos droits parce qu'ils sont légitimes». S'agissant des suites à donner à leur mouvement, Hakim Chaïb a indiqué que «pour le moment aucune décision n'a été prise sur les actions à mener dans les prochains jours. Nous attendons la réponse du Président pour décider».
Le temps d'algérie
Dans la soirée de mardi, les gardes communaux ont été attaqués à coups de jets de pierres, de bouteilles et de produits pyrotechniques par un groupe de jeunes. «Les jeunes qui nous ont attaqué ont été envoyés par des responsables, mais nous n'avons pas voulu répondre aux provocations bien que nous avons enregistré 12 blessés parmi nos collègues. Des plaintes ont été déposées au commissariat.
L'intervention de la police, qui était pourtant là, a tardé. Les policiers ont fini par disperser les voyous qui ne font pas honneur à l'Algérie», a raconté un des gardes communaux blessés. Le délégué de Blida a ajouté que «seulement deux de nos collègues blessés ont quitté l'hôpital, les 10 autres sont encore sous surveillance médicale. Ça montre la force et la haine avec laquelle nous avons été attaqués».
Un autre garde communal de la wilaya de Bouira a renchéri : «Au moment où nous faisions face au terrorisme durant les années 1990, ces gens étaient chez eux bien au chaud et aujourd'hui en guise de récompense ils nous agressent.» S'agissant des déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ould Kablia, à partir de Tamanrasset, le porte-parole des gardes communaux a fait savoir : «Le ministre a déclaré que l'affaire des gardes communaux était réglée, mais pour nous ce n'est que le début et puis nous n'attendons rien de lui. Nos attentes sont placées en le président de la République.» Le porte-parole des gardes communaux, après la réunion tenue avec les délégués présents à la place des Martyrs, a déclaré que «nous allons maintenir notre sit-in à la place des Martyrs, et plusieurs de nos collègues vont rejoindre la capitale dans les jours à venir pour montrer à M. Ould Kablia que nous ne sommes pas 1% mais 99% à refuser son offre».
Hakim Chaïb a informé que «le nombre de nos collègues qui déposent les armes au niveau des détachements pour rejoindre le sit-in ne cesse de s'agrandir. Nous serons 94 000 à la place des Martyrs. Une chose est sûre, nous arracherons nos droits parce qu'ils sont légitimes». S'agissant des suites à donner à leur mouvement, Hakim Chaïb a indiqué que «pour le moment aucune décision n'a été prise sur les actions à mener dans les prochains jours. Nous attendons la réponse du Président pour décider».
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