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Benbouzid a annoncé qu'à la rentrée scolaire prochaine le livre scolaire serait gratuit. Si c'est effectivement le cas et si ils sont en nombres suffisants contrairement à chaque année, ce sera merveilleux et c'est donc une bonne nouvelle et une excellente initiative qui pésera d'autant moins dans le budget de nombreuses familles.
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Les élèves n’auront plus à payer leurs manuels scolaires. Désormais, les livres scolaires seront gratuits à partir de la rentrée prochaine. C’est ce qu’a annoncé hier, M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale lors de la réunion de coordination entre les responsables de son département et ceux du ministère de l’Enseignement supérieur au siège de ce dernier et ce, à l’occasion de la réunion d’évaluation des travaux des groupes chargés de suivre le dossier relatif à la création des pôles d’excellence.
Une décision qui permettra certainement à un grand nombre d’enfants d’avoir de meilleurs moyens pour poursuivre leur scolarisation. Le ministre de l’Education nationale profitera de cette occasion pour souligner que le taux de scolarisation des Algériens âgés de moins de 16 ans aurait atteint les 97%. «Seuls 3% des enfants en âge d’être scolarisés ne fréquentent pas l’école pour des raisons qui incombent à leurs conditions socio-économiques notamment les enfants de nomades ou résidant dans des régions reculées du pays», soulignera Benbouzid. Il précisera que ce taux permettra à l’Algérie de se classer en première position dans le contient africain mais également dans le Monde arabe. Le critère quantitatif étant satisfaisant, le ministre de l’Education nationale insistera sur la nécessité d'assurer un enseignement de qualité et les inégalités de l’assimilation des sciences. «Des paramètres qui imposent aujourd’hui la création de lycées d’excellence et de grande écoles», dit-il pour introduire le débat sur la mise en place de ces pôles d’excellence avec la perspective prochaine de création de trois lycées d’excellence dans un premier temps, au niveau d’Alger, Oran et Constantine.
De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Rachid Haraoubia, insistera sur la nécessité de formation des élites avec le souci de formation de qualité garantissant la compétitivité sur le marché du travail international. De cette réflexion a germé l’idée de création de grandes écoles. Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, on met en avant «un système permettant à chaque étudiant d’avoir une formation diplômante et qualifiante en fonction des besoins de l’économie de marché». Dans cette perspective, le ministère de l’Enseignement supérieur a engagé la réflexion dans le cadre de trois groupes de travail en vue de créer les grandes écoles. Il s’agit notamment du groupe de travail des sciences et de la technologie, celui des sciences économiques, commerciales et management et enfin celui des sciences de la nature et de la vie. Les débats des experts convergent dans leur majorité à la mise en place de classes préparatoires qui permettraient l’accès au concours. L’obtention de ce concours ou du tronc commun permettra à son titulaire d’accéder à la grande école convoitée. A noter que les responsables débattent toujours le mode de recrutement des étudiants, l’architecture de l’enseignement à prodiguer et le système de sélection ainsi que le nombre d’étudiants à admettre.
Par la Tribune
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Les élèves n’auront plus à payer leurs manuels scolaires. Désormais, les livres scolaires seront gratuits à partir de la rentrée prochaine. C’est ce qu’a annoncé hier, M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale lors de la réunion de coordination entre les responsables de son département et ceux du ministère de l’Enseignement supérieur au siège de ce dernier et ce, à l’occasion de la réunion d’évaluation des travaux des groupes chargés de suivre le dossier relatif à la création des pôles d’excellence.
Une décision qui permettra certainement à un grand nombre d’enfants d’avoir de meilleurs moyens pour poursuivre leur scolarisation. Le ministre de l’Education nationale profitera de cette occasion pour souligner que le taux de scolarisation des Algériens âgés de moins de 16 ans aurait atteint les 97%. «Seuls 3% des enfants en âge d’être scolarisés ne fréquentent pas l’école pour des raisons qui incombent à leurs conditions socio-économiques notamment les enfants de nomades ou résidant dans des régions reculées du pays», soulignera Benbouzid. Il précisera que ce taux permettra à l’Algérie de se classer en première position dans le contient africain mais également dans le Monde arabe. Le critère quantitatif étant satisfaisant, le ministre de l’Education nationale insistera sur la nécessité d'assurer un enseignement de qualité et les inégalités de l’assimilation des sciences. «Des paramètres qui imposent aujourd’hui la création de lycées d’excellence et de grande écoles», dit-il pour introduire le débat sur la mise en place de ces pôles d’excellence avec la perspective prochaine de création de trois lycées d’excellence dans un premier temps, au niveau d’Alger, Oran et Constantine.
De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Rachid Haraoubia, insistera sur la nécessité de formation des élites avec le souci de formation de qualité garantissant la compétitivité sur le marché du travail international. De cette réflexion a germé l’idée de création de grandes écoles. Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, on met en avant «un système permettant à chaque étudiant d’avoir une formation diplômante et qualifiante en fonction des besoins de l’économie de marché». Dans cette perspective, le ministère de l’Enseignement supérieur a engagé la réflexion dans le cadre de trois groupes de travail en vue de créer les grandes écoles. Il s’agit notamment du groupe de travail des sciences et de la technologie, celui des sciences économiques, commerciales et management et enfin celui des sciences de la nature et de la vie. Les débats des experts convergent dans leur majorité à la mise en place de classes préparatoires qui permettraient l’accès au concours. L’obtention de ce concours ou du tronc commun permettra à son titulaire d’accéder à la grande école convoitée. A noter que les responsables débattent toujours le mode de recrutement des étudiants, l’architecture de l’enseignement à prodiguer et le système de sélection ainsi que le nombre d’étudiants à admettre.
Par la Tribune