Calomnie et désinformation Qui a intérêt à impliquer l’Algérie dans les conséquences du conflit libyen ?
Les faits sont têtus et les habitudes aussi. A chaque nouvelle épreuve, directe ou indirecte, traversée par notre pays, des voix «bien intentionnées» sont là pour tenter de nous réinscrire sur la liste des pays voués à l’instabilité et porteurs du gène de l’incohésion doublé de celui de la division. C’est ainsi que la revue électronique «Maghreb intelligent» -eh oui, on a le nom qu’on peut…- n’a rien trouvé de mieux que de braquer son regard sur sa frontière est, la notre, pour, de nouveau, se livrer à quelques unes des pratiques dont, selon toute vraisemblance, on a tout l’air de se délecter de l’autre côté de la Mekerra.
Pour cette énième tentative, ladite revue réitère les graves accusations déjà portées à l’encontre de notre pays en essayant de faire accroire ce dernier est censé avoir fourni des armes aux mercenaires présents sur le sol libyen. Outre le fait qu’elle se caractérise d’abord et avant out par son caractère totalement infondée, il serait sans doute bon de rappeler ici que des accusations similaires viennent tout juste d’être lancées contre le Front Polisario soupçonné par ces mêmes spécialistes de la diversion et de l’intox d’être impliqué par le biais d’éléments lui appartenant et infiltrés sur le sol libyen.
Versant encore plus dans la désinformation et l’alarmisme sans foi ni loi, cette même revue va jusqu’à prétendre que les services de sécurité algériens auraient récemment récupéré dans les maquis de Médéa et de Lakhdaria, un lot d’armes supposé avoir appartenu à ces mêmes mercenaires libyens.
Le démenti le plus formel est apporté du côté algérien puisque jusqu’au jour d’aujourd’hui absolument aucune arme n’a été récupérée lors des différents ratissages menés par l’ANP dans notre pays. De telles contre-vérités sont d’autant plus flagrantes que l’on sait que les autorités algériennes ont dès le début de la crise libyenne prévenu contre les retombées de la détérioration de la situation sécuritaire en Libye sur la région sahélo-sharienne, et aussi sur la nécessité de renforcer les unités de l’ANP déjà présentes le long de la frontière sud-ouest, celle précisément que nous partageons avec la Libye, et ce d’abord aux fins de contrecarrer toute éventuelle intrusion d’éléments terroristes aptes à profiter de ce genre de situations pour s’introduire dans notre pays.
Cette vigilance de la part des services de sécurité algériens vient d’ailleurs de porter ses fruits avec l’élimination samedi passé d’un kamikaze d’AQMI qui a tenté de s’introduire sur le sol algérien muni d’une ceinture explosive. Autre élément de preuve, cette déclaration faite lundi dernier par un responsable de nos services de sécurité qui a affirmé à l’agence Reuters qu’AQMI a effectivement tenté de profiter du marasme qui règne en Libye pour acheminer un lot d’armes vers le nord du Mali via le Tchad et le Niger.
Pas plus tard que dans la soirée d’avant-hier, et lors de la conférence de presse conjointe qu’il a animé avec le chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient auprès du département britannique des Affaires étrangères, le Foreign Office, Alistair Burt, Abdelkader Messahel, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des affaires maghrébines et des questions africaines, a réitéré les craintes de notre pays de voir AQMI exploiter la situation actuelle pour fournir ses éléments en armes.
Une telle déclaration à caractère éminemment politique de la part du ministre délégué confirme au besoin celle précédemment faite par le responsable des services de sécurité algériens à l’agence Reuters.
Par Malik Bellil
Les faits sont têtus et les habitudes aussi. A chaque nouvelle épreuve, directe ou indirecte, traversée par notre pays, des voix «bien intentionnées» sont là pour tenter de nous réinscrire sur la liste des pays voués à l’instabilité et porteurs du gène de l’incohésion doublé de celui de la division. C’est ainsi que la revue électronique «Maghreb intelligent» -eh oui, on a le nom qu’on peut…- n’a rien trouvé de mieux que de braquer son regard sur sa frontière est, la notre, pour, de nouveau, se livrer à quelques unes des pratiques dont, selon toute vraisemblance, on a tout l’air de se délecter de l’autre côté de la Mekerra.
Pour cette énième tentative, ladite revue réitère les graves accusations déjà portées à l’encontre de notre pays en essayant de faire accroire ce dernier est censé avoir fourni des armes aux mercenaires présents sur le sol libyen. Outre le fait qu’elle se caractérise d’abord et avant out par son caractère totalement infondée, il serait sans doute bon de rappeler ici que des accusations similaires viennent tout juste d’être lancées contre le Front Polisario soupçonné par ces mêmes spécialistes de la diversion et de l’intox d’être impliqué par le biais d’éléments lui appartenant et infiltrés sur le sol libyen.
Versant encore plus dans la désinformation et l’alarmisme sans foi ni loi, cette même revue va jusqu’à prétendre que les services de sécurité algériens auraient récemment récupéré dans les maquis de Médéa et de Lakhdaria, un lot d’armes supposé avoir appartenu à ces mêmes mercenaires libyens.
Le démenti le plus formel est apporté du côté algérien puisque jusqu’au jour d’aujourd’hui absolument aucune arme n’a été récupérée lors des différents ratissages menés par l’ANP dans notre pays. De telles contre-vérités sont d’autant plus flagrantes que l’on sait que les autorités algériennes ont dès le début de la crise libyenne prévenu contre les retombées de la détérioration de la situation sécuritaire en Libye sur la région sahélo-sharienne, et aussi sur la nécessité de renforcer les unités de l’ANP déjà présentes le long de la frontière sud-ouest, celle précisément que nous partageons avec la Libye, et ce d’abord aux fins de contrecarrer toute éventuelle intrusion d’éléments terroristes aptes à profiter de ce genre de situations pour s’introduire dans notre pays.
Cette vigilance de la part des services de sécurité algériens vient d’ailleurs de porter ses fruits avec l’élimination samedi passé d’un kamikaze d’AQMI qui a tenté de s’introduire sur le sol algérien muni d’une ceinture explosive. Autre élément de preuve, cette déclaration faite lundi dernier par un responsable de nos services de sécurité qui a affirmé à l’agence Reuters qu’AQMI a effectivement tenté de profiter du marasme qui règne en Libye pour acheminer un lot d’armes vers le nord du Mali via le Tchad et le Niger.
Pas plus tard que dans la soirée d’avant-hier, et lors de la conférence de presse conjointe qu’il a animé avec le chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient auprès du département britannique des Affaires étrangères, le Foreign Office, Alistair Burt, Abdelkader Messahel, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des affaires maghrébines et des questions africaines, a réitéré les craintes de notre pays de voir AQMI exploiter la situation actuelle pour fournir ses éléments en armes.
Une telle déclaration à caractère éminemment politique de la part du ministre délégué confirme au besoin celle précédemment faite par le responsable des services de sécurité algériens à l’agence Reuters.
Par Malik Bellil
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