Une étude parue dans la revue scientifique "Psychological Science" montre qu'une personne qui contrôle sa vessie se maîtrise mieux quand il doit prendre une décision.
Qui a dit qu'avoir une envie pressante faisait perdre les pédales? C'est exactement l'inverse qu'ont démontré des scientifiques de l'université de Twente, aux Pays-Bas, dans une étude à paraître dans la revue Psychological Science.
Pour parvenir à cette conclusion, une expérience a été menée auprès de volontaires, invités à boire une grande quantité d'eau pour certaines, seulement quelques gorgées pour d'autres. Quarante minutes plus tard - le temps qu'il faut à l'eau d'atteindre la vessie -, les volontaires étaient invités à choisir entre recevoir une petite somme d'argent immédiatement ou une plus grosse somme plus tard, l'idée étant d'évaluer leur maîtrise de soi. Le résultat, sans appel, montrait que ceux dont la vessie était pleine avait plus fréquemment choisi la seconde option, soit la plus raisonnable.
Selon le docteur Mirjam Tuk, qui a dirigé l'étude, ce phénomène s'explique de deux façons. D'abord, le contrôle de la vessie activerait la même zone du cerveau que celle où se jouent le désir et la récompense. La scientifique a ensuite souligné que le contrôle, inconscient, de la vessie mettrait automatiquement en marche un processus de contrôle dans tous les autres domaines, soit par exemple, la prise de décisions. Moralité : avant d'aborder les questions sérieuses, mieux vaut ne pas oublier sa bouteille d'eau.
lci news
Qui a dit qu'avoir une envie pressante faisait perdre les pédales? C'est exactement l'inverse qu'ont démontré des scientifiques de l'université de Twente, aux Pays-Bas, dans une étude à paraître dans la revue Psychological Science.
Pour parvenir à cette conclusion, une expérience a été menée auprès de volontaires, invités à boire une grande quantité d'eau pour certaines, seulement quelques gorgées pour d'autres. Quarante minutes plus tard - le temps qu'il faut à l'eau d'atteindre la vessie -, les volontaires étaient invités à choisir entre recevoir une petite somme d'argent immédiatement ou une plus grosse somme plus tard, l'idée étant d'évaluer leur maîtrise de soi. Le résultat, sans appel, montrait que ceux dont la vessie était pleine avait plus fréquemment choisi la seconde option, soit la plus raisonnable.
Selon le docteur Mirjam Tuk, qui a dirigé l'étude, ce phénomène s'explique de deux façons. D'abord, le contrôle de la vessie activerait la même zone du cerveau que celle où se jouent le désir et la récompense. La scientifique a ensuite souligné que le contrôle, inconscient, de la vessie mettrait automatiquement en marche un processus de contrôle dans tous les autres domaines, soit par exemple, la prise de décisions. Moralité : avant d'aborder les questions sérieuses, mieux vaut ne pas oublier sa bouteille d'eau.
lci news
Commentaire