Bonjour, je crois que les Emirats ont dépassé le Liban pour le business et les affaires, par contre le Liban restera une destination touristique culturelle.
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D’importants chantiers de rénovation en cours
Baâlbeck, grottes de Jeïta, Byblos… berceau de l’histoire
A Beyrouth on se croirait à Casablanca, tant la ressemblance est frappante. Même climat, même ambiance, même bonhomie.
En cette période hivernale, le soleil continue à darder ses rayons dans cette région du Moyen-Orient, autrefois théâtre d’une guerre civile.
Aujourd’hui, retrouvant sa paix, Beyrouth devient un centre industriel, hub commercial et culturel. C’est aussi le fief des décideurs politiques, et des grosses transactions financières.
Une chose est sûre, le Liban a bel et bien entrepris son décollage économique. Le commerce y semble prospère, dans des quartiers comme Hamra (rouge) et autres centres commerciaux tels que l’ABC ou le City Mall de Nahr El Mott. Des touristes venus des quatre coins du monde y battent le pavé, sans relâche, émerveillés de voir qu’avant, pendant et après la guerre, Beyrouth a gardé sa fureur de vivre.
Au Liban, comme chez nous, le pouvoir d’achat demeure toutefois limité. De même, le salaire minimum oscille autour de 200 dollars (environ 1.800 DH). A l’instar du Maroc, les classes populaires s’approvisionnent aux souks de quartiers où les prix sont à la portée de toutes les bourses. Le marché local regorge, à son tour, de produits provenant de Turquie et de Chine. L’artisanat libanais, très prisé dans le monde arabe, est réputé pour ses cartes postales peintes ou dessinées, les tissus et nappes brodées, le fer forgé, le verre soufflé... le tout aux couleurs très orientales. Les commerces les plus prisés au Liban sont, sans conteste, les restaurants, les cafés, les laiteries... Tout au long des avenues, les bureaux de change (devises) et les affiches publicitaires poussent comme des champignons. La créativité est débordante: visuels, coloris, accroches… C’est dire que Beyrouth est une métropole à la fois moderne et traditionnelle.
Les années de guerre civile sont encore dans les esprits. Les séquelles sont encore visibles sur quelques bâtiments. A ce jour, d’importants travaux de rénovation et de reconstruction au centre ville sont en cours. Ces travaux ont été confiés à la Société libanaise pour le développement et la reconstruction (Solidere). En revanche, les automobilistes ont tout intérêt à être prudents, car les panneaux de signalisation, au centre ville, ne sont pas légion. La ville est une zone animée, mêlant l’habitat, les montagnes avec les affaires, les magasins et les loisirs. Avec un plus grand panel de modes de vie, Beyrouth abrite aussi une diversité de langues, de nationalités et de religions (18 communautés religieuses). Les églises et mosquées se côtoient.
Sur la route de Baâlbeck, les photos des dignitaires musulmans sont affichées le long du trajet. Les chiites représentent, en effet, 33% de la population libanaise et sont situés dans le sud et dans la plaine de la Beqaa. Sur le passage, on remarque l’entrée du camp de réfugiés palestiniens de Borj-el-barajneh avec une forte présence militaire à proximité. Une zone sous haute surveillance.
La suite...
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D’importants chantiers de rénovation en cours
Baâlbeck, grottes de Jeïta, Byblos… berceau de l’histoire
A Beyrouth on se croirait à Casablanca, tant la ressemblance est frappante. Même climat, même ambiance, même bonhomie.
En cette période hivernale, le soleil continue à darder ses rayons dans cette région du Moyen-Orient, autrefois théâtre d’une guerre civile.
Aujourd’hui, retrouvant sa paix, Beyrouth devient un centre industriel, hub commercial et culturel. C’est aussi le fief des décideurs politiques, et des grosses transactions financières.
Une chose est sûre, le Liban a bel et bien entrepris son décollage économique. Le commerce y semble prospère, dans des quartiers comme Hamra (rouge) et autres centres commerciaux tels que l’ABC ou le City Mall de Nahr El Mott. Des touristes venus des quatre coins du monde y battent le pavé, sans relâche, émerveillés de voir qu’avant, pendant et après la guerre, Beyrouth a gardé sa fureur de vivre.
Au Liban, comme chez nous, le pouvoir d’achat demeure toutefois limité. De même, le salaire minimum oscille autour de 200 dollars (environ 1.800 DH). A l’instar du Maroc, les classes populaires s’approvisionnent aux souks de quartiers où les prix sont à la portée de toutes les bourses. Le marché local regorge, à son tour, de produits provenant de Turquie et de Chine. L’artisanat libanais, très prisé dans le monde arabe, est réputé pour ses cartes postales peintes ou dessinées, les tissus et nappes brodées, le fer forgé, le verre soufflé... le tout aux couleurs très orientales. Les commerces les plus prisés au Liban sont, sans conteste, les restaurants, les cafés, les laiteries... Tout au long des avenues, les bureaux de change (devises) et les affiches publicitaires poussent comme des champignons. La créativité est débordante: visuels, coloris, accroches… C’est dire que Beyrouth est une métropole à la fois moderne et traditionnelle.
Les années de guerre civile sont encore dans les esprits. Les séquelles sont encore visibles sur quelques bâtiments. A ce jour, d’importants travaux de rénovation et de reconstruction au centre ville sont en cours. Ces travaux ont été confiés à la Société libanaise pour le développement et la reconstruction (Solidere). En revanche, les automobilistes ont tout intérêt à être prudents, car les panneaux de signalisation, au centre ville, ne sont pas légion. La ville est une zone animée, mêlant l’habitat, les montagnes avec les affaires, les magasins et les loisirs. Avec un plus grand panel de modes de vie, Beyrouth abrite aussi une diversité de langues, de nationalités et de religions (18 communautés religieuses). Les églises et mosquées se côtoient.
Sur la route de Baâlbeck, les photos des dignitaires musulmans sont affichées le long du trajet. Les chiites représentent, en effet, 33% de la population libanaise et sont situés dans le sud et dans la plaine de la Beqaa. Sur le passage, on remarque l’entrée du camp de réfugiés palestiniens de Borj-el-barajneh avec une forte présence militaire à proximité. Une zone sous haute surveillance.
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