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L'armée disperse les manifestants avec violence

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    L'armée disperse les manifestants avec violence

    Deux personnes ont été tuées et au moins 18 blessées dans la nuit de vendredi au Caire sur la place Tahrir, tandis que des militants ont mis le feu à un bus militaire.

    Deux hommes ont été tués par balles au Caire où des incidents ont éclaté dans la nuit sur la place Tahrir, après l'intervention de l'armée égyptienne pour disperser des manifestants, a-t-on appris samedi de source médicale.

    L'armée a démenti avoir tiré à balles réelles sur les centaines de manifestants qui refusaient de partir et dit que son intervention n'a entraîné aucune mort d'homme. Mais dans un hôpital du Caire, on précise qu'une quinzaine de personnes ont été admises pour des blessures par balles, dont deux qui ont succombé à leurs blessures.

    Bus brûlé

    Des manifestants ont mis le feu à un bus militaire et à un camion civil sur la place Tahrir au Caire, où quelques 200 personnes étaient encore réunies samedi matin pour réclamer le départ du chef de l'armée, le maréchal Hussein Tantaoui, selon un journaliste de l'AFP.
    La police militaire a déployé des barbelés aux abords du rassemblement.

    Sur la place Tahrir

    Des manifestants ont affirmé vouloir rester place Tahrir jusqu'au départ du maréchal Tantaoui, qui dirige le Conseil suprême des forces armées (CSFA), dépositaire du pouvoir depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février.

    Le maréchal Tantaoui, 75 ans, a été pendant 20 ans ministre de la Défense du président déchu.

    «Je suis venu place Tahrir parce que nous assistons à une contre-révolution», a affirmé un étudiant venu manifester, Malik Asam.

    Selon des témoins, la police militaire égyptienne a tiré en l'air à l'arme automatique samedi à l'aube pour disperser ces manifestants qui se trouvaient encore place Tahrir, au lendemain d'un rassemblement de dizaines de milliers de personnes réclamant le jugement de M. Moubarak et d'autres ancien responsables.

    Les lieutenants prennent la parole

    Vendredi, bravant des consignes de leurs supérieurs de ne pas manifester en uniforme, sept lieutenants avaient également pris la parole sur une tribune pour réclamer «le jugement des corrompus» et une épuration de l'armée.

    Les jours précédents, plusieurs vidéos étaient apparues sur le site internet Youtube, dans lesquelles des personnes se présentant comme d'anciens officiers accusaient le CSFA de trahir les idéaux de la révolte populaire.

    L'armée est très populaire en Egypte, en raison en particulier de la retenue dont elle a fait preuve face à la foule pendant la révolte qui a provoqué la chute de M. Moubarak. Mais son image a été ternie ces dernières semaines par des accusations de violences et de tortures, et par les incertitudes et les désaccords qui persistent sur les modalités du retour à un pouvoir civil.

    L'armée a promis de rendre le pouvoir aux civils vers la fin de l'année, après des élections législatives et présidentielle.

    (ats)
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