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Jalloul Ayed : La Tunisie deviendra le Singapour de la Méditerranée

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  • Jalloul Ayed : La Tunisie deviendra le Singapour de la Méditerranée

    Jalloul Ayed : La Tunisie deviendra le Singapour de la Méditerranée 08/04/2011

    L'Institut Arabe des Chefs d'Entreprise a abrité, le vendredi 8 avril 2011, une rencontre-débat autour du Programme économique et social du gouvernement de transition.
    Modérée par Chékib Nouira, président de l'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises, cette rencontre a enregistré la présence d’un grand nombre de chefs d’entreprises, assoiffés de trouver des réponses à leurs problématiques.
    Ouvrant le débat, Béji Caïd Essebsi, chef du gouvernement de transition, a présenté un discours politique des plus équilibré.
    « Le monde entier est en train de nous observer » souligne t-il en lançant un appel à tous les membres de la société économique de travailler, main dans la main, pour faire réussir la révolution tunisienne.

    Lancement d’un vrai plan Marshall de notre investissement

    « Celui qui sème la corruption récolte la révolution ». C’est le proverbe avec lequel le ministre des Finances a commencé son discours.
    Jalloul Ayed a, en effet, condamné dans son intervention le système adopté auparavant en Tunisie, pour servir les intérêts d’une « minorité boulimique », rendant hommage aux jeunes tunisiens qui ont libéré la Tunisie.
    « C’est à nous, les moins jeunes, que revient le devoir de préserver ces acquis et nous n’avons pas droit à l’erreur » ajoute t-il sur un ton à la fois enthousiaste et optimiste.
    Pour ce faire, le gouvernement de transition travaille jour et nuit pour enterrer « un passé peu glorieux » et faire valoir « un avenir que nous espérons radieux ».
    Avant d’annoncer le programme économique et social du gouvernement de transition, le ministre des Finances a déclaré que la révolution a fait apparaître des fissures énormes sur le plan social et économique du pays.
    Dans cette optique, le ministère des Finances, en collaboration avec celui du Développement régional, de l'Industrie et de la Technologie, de l'Emploi et de la Formation professionnelle et de la Planification et de la Coopération internationale, présents lors de cette rencontre, a mis en place un programme basé sur l’emploi, le développement et la justice régionale et sociale.
    Les mesures prises étaient de 2 natures : fiscale et financière, afin de soutenir les entreprises en Tunisie.

    En effet, les entreprises souffrent d’un manque de liquidités. Elles se trouvent en difficulté de payer les salaires de leurs employés et de développer leurs activités, et parfois même de les sauver. Les banques, qui devront les aider, ne leur facilitent pas la tâche. Les sociétés de Leasing, quant à elles, reprennent leurs équipements au premier mois d’impayé. C’est ainsi que l’entreprise se trouve bloquée. « Plusieurs entreprises, notamment dans les régions internes, ont plié bagage après s’être retrouvées dans des situations pareilles », selon un chef d’entreprise tunisien, intervenant lors du débat.
    M. Ayed a annoncé que les entreprises pourront, dès aujourd’hui, déposer une demande auprès du gouvernement pour alimenter leur trésorerie. Une réponse leur sera rendue dans les 30 jours.

    Sur le plan fiscal, et afin de pousser les entrepreneurs à investir dans les régions défavorisées, un mécanisme d’encouragement a été mis en place. Les investisseurs ne seront, en effet, pas assujettis à la taxe jusqu’en 2012.
    Concernant l’emploi, « nous espérons que l’économie recrute 20 mille personnes, non les 80 mille annoncés auparavant », souligne le ministre des Finances.
    Aujourd’hui le challenge est d’assurer l’arbitrage dans la réponse à une situation délicate sans pour autant dépasser un déficit budgétaire de 5%. Equation difficile selon le ministre qui précise qu’une réforme fondamentale des différents secteurs doit être mise en place, notamment pour le secteur public.
    « Il faut donner au secteur public les moyens matériels et humains pour que l’administration tunisienne devienne plus moderne et efficiente » note t-il.
    M. Ayed a par ailleurs fait remarquer sa déception vis-à-vis du niveau des salaires dans le secteur public, « des cadres compétents dans nos administrations touchent l’équivalent de ce que touche une assistante de direction au Maroc, et c’est inacceptable ».

    Sur un autre plan, M. Ayed a annoncé le lancement d’une caisse de dépôt et de conciliation, pour le développement des grands projets, notamment les réseaux de chemins de fer, les autoroutes, les ports et aéroports…
    Pour les privés, un fonds de développement « extrêmement puissant pour la création d’emploi », sera mis en place, commençant par une base de 2,5 milliards de dinars. Ce fonds aura pour ambition de renforcer les possibilités d’investissement en Tunisie.

    Interrogé sur le système bancaire, le ministre des finances a souligné qu’une réforme « très profonde » doit être mise en place afin de sauver le secteur. « On peut devenir un vrai centre de finance islamique et la Tunisie deviendra le Singapour de la Méditerranée ! » déclare t-il d’un ton enthousiaste.
    Achevant son discours, le ministre des Finances a lancé un appel aux entrepreneurs tunisiens de venir le rencontrer en personne afin de discuter des possibilités de résolution de leurs éventuels problèmes.

    Un système de développement qui n’a pas fait ses preuves

    Dans son intervention, Mohamed Naceur, ministre des Affaires sociales, a déclaré que plus de 10% de la population tunisienne vit en deçà du seuil de la pauvreté, ce qui équivaut à 200 000 ménages.
    « Ce qui s’est passé en Tunisie, précise t-il, est une remise en cause d’un système de développement qui n’a pas fait ses preuves, notamment au niveau social. Ce que nous voulons aujourd’hui c’est une Tunisie plus prospère, plus solidaires mais toujours ouverte. »
    Le ministre condamne, par ailleurs, qu’en Tunisie, il n’y a toujours pas de banque de données des salaires. « Nous avons proposé au gouvernement de réaliser une première étude sur les salaires, à laquelle l’INS participera », rassure t-il.

    « Aujourd’hui, tous les salaires sont alignés au moins productif des salariés. Il est temps que les entreprises réagissent comme des entités responsables socialement, notamment avec une transparence dans la gestion avec une diffusion meilleure de l’information », insiste t-il en clôturant son intervention.

    Zeyneb Dridi

  • #2
    M. Ayed a par ailleurs fait remarquer sa déception vis-à-vis du niveau des salaires dans le secteur public, « des cadres compétents dans nos administrations touchent l’équivalent de ce que touche une assistante de direction au Maroc, et c’est inacceptable »

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    • #3
      Jalloul Ayed pour info a été jusqu'en janvier, le second de Othman Benjelloun patron de BMCE banK, et c'est une grande perte pour le Maroc.

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      • #4
        La Tunisie deviendra le Singapour de la Méditerranée
        inchallah , mes surtout que musulmans renoues avec la science inchallah surtout que nous avons quelque chose que les non musulmans non pas

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        • #5
          peut être que Carthage renaitra de ses cendres

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          • #6
            c'est l'exode biblique , gallek le singapour du maghreb

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            • #7
              incha Allah on vous souhaite le meilleurs
              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
              alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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              • #8
                on l'espère et pas que du Maghreb, pourquoi pas de la méditerranée

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