Délicatement
je dépose
ce bouquet de fleurs
doucement
je m'allonge
sur cette dalle
qui sera mienne
me roule dans cette poussière
m'habillant de brume
me laisse glisser
lentement
dans l'abîme
de ta froideur
de ta cruauté
m'imaginant perdue
me noyant
dans tes bras
me laissant bercer
par ta voix
rauque
éraillée
me glaçant mes sensations
me susurrant des maux
ceux qui me prennent lentement
me faisant mal
me torturant
me brutalisant
des taches noirâtres
sont apparues sur ma peau blanche
ces traces naissantes absorbent
mon être ne laissant aucune chance
acharnées sur mon apparence
me grignote sans remord
réduisant ma beauté
son travail me rendre laide
je souris devant ta détermination
ne disant rien
j'autorise cette maltraitance
ne peux me battre
le combat est totalement déloyal
je t'admire me sculptant
grattant les moindres parcelles
je ne suis plus celle qui riait
affaiblie
il ne me reste que mes souvenirs
espoir de survie...morale
une douleur aigüe, brutale
m'emporte dans une pénombre
tel un poignard en plein cœur
m'entrainant dans tes chemins profonds
me perdant dans tes nuits sans lune
des chuchotements sourds
m'appellent, me harcèlent
me crient qu'elles m'aiment
demandant mon âme
riant devant mon désespoir
se moquant de ma solitude
essayant de m'attraper
de me capturer
faire de moi
une proie de l'autre monde
celui que nul ne connait
quand tu es face à lui
plus rien n'est existentiel
plus de goût
les prières deviennent suffocantes
la tristesse imprégnée de pitié
intolérable
impardonnable....
je m'enferme dans mon voyage...
plus merveilleux
que tous ces visages pensant faire du bien
vos regards accentuent mon mal
je préfère rester seule
en sa compagnie
laissez moi tranquille
je respire profondément
ferme les yeux
je pars
avec lui
je l'ai décidé aujourd'hui
sans me poser de question
sans réticence
légèrement je m'envole
mon esprit danse
cette sensation de douceur
apaise mon cœur
mes mains tremblent
mes doigts cherchent
à retenir mon corps
ils s'agrippent
griffent la pierre
brûlent,
saignent
le sang aussi doux que du coton
coule de mes poignées
tapissant la dalle d'un rouge merveilleux
je n'ose le toucher
peur de souiller cette nappe
délicatement belle
les entailles profondes
laissant deviner la chaire déchirée
je n'ai aucunement peur
mes cheveux viennent se perdre
devant mon visage
tombant dévoilant mon crane
libéré
mes lèvres sèches entrouvertes
ne veulent prononcer un son
je te vois au loin
me tendre la main
ton regard figé
contemple
mon être dansant
aux battements de mon cœur
s'affaiblissant
je tourne dans l'espace de ma vie
les souvenirs se bousculent dans ma tête
me revois enfant m'amusant
tout en construisant les parcelles de mon avenir
la pluie ruisselle sur la misère de mon existence...
ayant construit sa présence qui m'a rongée
sans relâche sans me demander mon avis
Je n'avais pas dis mon dernier mot
j'abats mon dernier pion
mettre fin a ma vie*
échec et mat
lily
la diablesse!
le 09/04/2011
je dépose
ce bouquet de fleurs
doucement
je m'allonge
sur cette dalle
qui sera mienne
me roule dans cette poussière
m'habillant de brume
me laisse glisser
lentement
dans l'abîme
de ta froideur
de ta cruauté
m'imaginant perdue
me noyant
dans tes bras
me laissant bercer
par ta voix
rauque
éraillée
me glaçant mes sensations
me susurrant des maux
ceux qui me prennent lentement
me faisant mal
me torturant
me brutalisant
des taches noirâtres
sont apparues sur ma peau blanche
ces traces naissantes absorbent
mon être ne laissant aucune chance
acharnées sur mon apparence
me grignote sans remord
réduisant ma beauté
son travail me rendre laide
je souris devant ta détermination
ne disant rien
j'autorise cette maltraitance
ne peux me battre
le combat est totalement déloyal
je t'admire me sculptant
grattant les moindres parcelles
je ne suis plus celle qui riait
affaiblie
il ne me reste que mes souvenirs
espoir de survie...morale
une douleur aigüe, brutale
m'emporte dans une pénombre
tel un poignard en plein cœur
m'entrainant dans tes chemins profonds
me perdant dans tes nuits sans lune
des chuchotements sourds
m'appellent, me harcèlent
me crient qu'elles m'aiment
demandant mon âme
riant devant mon désespoir
se moquant de ma solitude
essayant de m'attraper
de me capturer
faire de moi
une proie de l'autre monde
celui que nul ne connait
quand tu es face à lui
plus rien n'est existentiel
plus de goût
les prières deviennent suffocantes
la tristesse imprégnée de pitié
intolérable
impardonnable....
je m'enferme dans mon voyage...
plus merveilleux
que tous ces visages pensant faire du bien
vos regards accentuent mon mal
je préfère rester seule
en sa compagnie
laissez moi tranquille
je respire profondément
ferme les yeux
je pars
avec lui
je l'ai décidé aujourd'hui
sans me poser de question
sans réticence
légèrement je m'envole
mon esprit danse
cette sensation de douceur
apaise mon cœur
mes mains tremblent
mes doigts cherchent
à retenir mon corps
ils s'agrippent
griffent la pierre
brûlent,
saignent
le sang aussi doux que du coton
coule de mes poignées
tapissant la dalle d'un rouge merveilleux
je n'ose le toucher
peur de souiller cette nappe
délicatement belle
les entailles profondes
laissant deviner la chaire déchirée
je n'ai aucunement peur
mes cheveux viennent se perdre
devant mon visage
tombant dévoilant mon crane
libéré
mes lèvres sèches entrouvertes
ne veulent prononcer un son
je te vois au loin
me tendre la main
ton regard figé
contemple
mon être dansant
aux battements de mon cœur
s'affaiblissant
je tourne dans l'espace de ma vie
les souvenirs se bousculent dans ma tête
me revois enfant m'amusant
tout en construisant les parcelles de mon avenir
la pluie ruisselle sur la misère de mon existence...
ayant construit sa présence qui m'a rongée
sans relâche sans me demander mon avis
Je n'avais pas dis mon dernier mot
j'abats mon dernier pion
mettre fin a ma vie*
échec et mat
lily
la diablesse!
le 09/04/2011
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