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Journée mondiale de la santé : Lutter contre la résistance aux antibiotiques.

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  • Journée mondiale de la santé : Lutter contre la résistance aux antibiotiques.

    L’augmentation de la résistance aux antibiotiques demeure une préoccupation majeure des scientifiques. Un mal qui prend de l’ampleur en raison de la surconsommation de ces médicaments. «Lutter contre la résistance aux antimicrobiens» est le slogan choisi par l’OMS pour l’année 2011.

    Le phénomène a pris une telle ampleur que l’OMS en a fait le thème de sa Journée mondiale de la santé célébrée le 7 avril dernier. «L’émergence et la propagation de germes pathogènes résistant aux médicaments se sont accélérées. De plus en plus de médicaments essentiels deviennent inefficaces», a déclaré la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan. «Si nous ne prenons pas d’urgence des mesures pour corriger cette situation et en protéger les acquis, nous allons vers une ère post-antibiotiques, dans laquelle de nombreuses infections courantes ne pourront plus être soignées et recommenceront à tuer», a-t-elle averti. Ainsi, en 2010, près d’un demi-million de personnes ont contracté des formes de tuberculose multirésistante et un tiers d’entre elles en sont mortes.

    Pour l’OMS, cette résistance constitue une réaction naturelle aux microbes contenus dans les médicaments, mais elle peut être endiguée par un recours prudent et approprié aux antibiotiques. Pour le professeur Didier Pittet, qui travaille pour l’OMS, c’est l’ensemble de la société qui doit changer d’attitude : les malades consomment trop d’antibiotiques tandis que certains médecins en prescrivent plus qu’il n’en faut. A cette occasion, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a fait savoir, lors d’une journée d’étude organisée à l’IPA, jeudi dernier, que l’Algérie avait pris une série de mesures visant à assurer à différents niveaux la surveillance et la lutte contre la résistance aux antimicrobiens à travers la mise en place d’un large réseau de centres nationaux de référence. Le Centre national de référence des mécanismes de résistance aux antibiotiques, relevant de l’Institut Pasteur d’Algérie, vient en tête des établissements nationaux chargés de la surveillance et de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

    Ce centre contribue à la détection de nouveaux phénotypes de résistance aux antibiotiques chez l’homme et l’animal, la connaissance de l’épidémiologie des mécanismes de résistance et l’évaluation des risques de sélection de la résistance bactérienne pour conseiller une stratégie d’utilisation des antibiotiques. Il est également chargé d’étudier les conditions d’apparition de l’émergence des résistances bactériennes aux antibiotiques, contribuer à la surveillance épidémiologique de la résistance au niveau national et international et contrôler les souches résistantes aux antibiotiques envoyées par les laboratoires publics et privés. Le Centre national de référence de la tuberculose joue, pour sa part, un rôle important dans la prise en charge de l’identification et du typage moléculaires des souches de M. tuberculosis et la réalisation des études épidémiologiques sur la prévalence et sur l’incidence de la résistance primaire et de la résistance secondaire aux antituberculeux. Il contribue également à l’étude des mécanismes de résistance des mycobactéries aux antibiotiques.

    Le Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance (CNPMV) veille, de son côté, à la surveillance des effets des médicaments et dispense des cours, dont un cours africain, relatifs à la prescription et à l’usage rationnels des médicaments. Le Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), centre de référence et centre collaborateur de l’OMS pour l’Afrique, veille, quant à lui, à la qualité et à la conformité des médicaments mis sur le marché, produits localement ou importés. Les comités locaux de lutte contre les infections nosocomiales installés au niveau de toutes les structures hospitalières veillent à la prévention et la protection des malades et du personnel de la santé. L’élaboration d’un plan sectoriel de lutte contre la résistance aux antimicrobiens est également prévu afin de renforcer les structures sanitaires existantes et sera accompagné d’un large programme de communication et d’orientation lié à la prescription médicale et à l’application des mesures prises pour la lutte contre les maladies nosocomiales.

    Djamila Kourta (El Watan).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    «Si nous ne prenons pas d’urgence des mesures pour corriger cette situation et en protéger les acquis, nous allons vers une ère post-antibiotiques, dans laquelle de nombreuses infections courantes ne pourront plus être soignées et recommenceront à tuer»

    pour résumer tout cela c'est dû à l'automédication,aux doses qui ne sont pas adéquats et aux nombres de jours insuffisants ,ce qui dévellope une résistance aux différents ATB.

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    • #3
      Les microbes utilisent des enzymes qui dégradent les antibiotiques mais aussi des pompes à éfflux pour rejetter l'antibiotique.

      Il faut attaquer le microbe par un cocktail qui lui donne une chance vraiment petite de résister par exemple:

      Un inhibiteur des pompes à efflux avec 3 antibiotiques de 3 classes différentes. Créer des molécules qui détruisent les biofilmes bactériens. Il s'avère que l'Aspirin aide a détruire certaine biofilms. Il y a le NAC qui est aussi éfficace contre les biofilms sans oublier le miel. Bcp d'études sont publiées qui parlent du role de miel de manuka ou le miel de sidr contre les biofilms bacteriens.

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      • #4
        moloud_arazgui c'est ton domaine...



        Inquiétudes dans la lutte contre les bactéries. Des chercheurs britanniques ont identifié une bactérie qui résiste à presque tous les antibiotiques.

        La bactérie en question, appelée NDM-1, a été retrouvée au Royaume-Uni chez 37 personnes qui avaient effectué un voyage en Inde ou au Pakistan pour y subir une chirurgie.

        Cette famille de bactéries est fréquemment résistante aux antibiotiques communs et figure parmi les causes les plus importantes d'infections bactériennes graves.

        Elle comprend des noms connus comme les E. coli (Escherichia coli) et les K. pneumoniae (Klebsiella pneumoniae).

        Ces bactéries productrices de l'enzyme NDM-1 résistent à pratiquement tous les types d'antibiotiques, y compris les carbapénèmes, habituellement réservés aux urgences et au traitement des infections multi-résistantes.

        De nombreux cas ont aussi été diagnostiqués en Inde et au Pakistan.

        Le tourisme médical en question

        Les chercheurs s'inquiètent puisqu'ils redoutent que la bactérie ne s'étende un peu partout sur la planète. En effet, de nombreux touristes « médicaux » profitent des coûts peu élevés pour subir des interventions chirurgicales, souvent esthétiques, dans ces deux pays.

        Ils viennent notamment d'Europe, mais aussi des États-Unis et du Canada. D'ailleurs, la NDM-1 a aussi été isolée aux États-Unis, au Canada, aux Pays-Bas et en Australie chez quelques personnes qui étaient allées se faire soigner en Inde.

        Les chercheurs décrivent la bactérie dans The Lancet Infectious Diseases.

        Des progrès dans les hôpitaux

        Par ailleurs, des chercheurs américains ont constaté que certaines infections résistantes aux antibiotiques acquises dans les hôpitaux sont en baisse.

        Selon le Dr Alexander Kallen, du centre américain de prévention des maladies (CDC), cette constatation est un signe que les mesures vigoureuses mises en place pour freiner leur propagation sont efficaces.

        Les chercheurs ont constaté un recul de 16 % des infections à la bactérie SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline).

        Cette étude ne s'est intéressée qu'aux infections dites nosocomiales, soit celles acquises en milieu hospitalier.

        D'autres données laissent toutefois penser que les infections acquises à l'extérieur des hôpitaux sont, elles, en hausse.

        Radio-Canada.ca avec
        Agence France Presse

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        • #5
          Salut keyboar,

          C'est pour cela que bcp de chercheur s'intéressent aux proteines produites par le corps humain qui s'appelle défensine. Les bactéries n'ont aucune chance de résister la défensine. La probabilité est presque zéro. Le problème c'est que les bactéries déjouent le systèmes immunitaires et il ne produit plus les défensines. Donc il faut empêcher cela.

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