Contrairement au chœur ambiant français qui chante, avec ardeur et persévérance, les louanges de Mohamed VI, met en avant « l’exception marocaine » et applaudit à tout va l’annonce des réformettes de la constitution promises par l’autocrate alaouite, l’hebdomadaire satirique français Le Canard enchaîné vient de mettre clairement les pieds dans les plats.
Sous la signature de Jean-François Julliard, un article du Canard enchaîné de cette semaine explique dans le détail pourquoi l’association Young Mediterranean Leaders (YML), qui devait tenir un congrès à Marrakech entre le 10 et le 12 mars, a finalement opter pour l’annulation de cette rencontre. Il est vrai que la plupart des participants avaient d’une façon ou d’une autre des relations avec le régime déchu de Ben Ali.
Au Maroc, on ne veut pas jouer avec les symboles, explique l’hebdomadaire satirique pour qui de plus en plus de Marocains veulent « la fin de la corruption et, comme en Tunisie, de la confiscation des richesses par un petit clan ».
« Les médias, comme les Marocains eux mêmes, hésitent de moins en moins à le dire : ce petit clan a un chef unique, le roi Mohammed VI », lâche le Canard qui rappelle que la holding royale Siger possède une participation dans tout ce qui est juteux dans ce royaume heureux, de la grande distribution à l’immobilier, en passant par les banques, les mines, les matériaux de construction, les télécoms, l’agroalimentaire, l’énergie, l’automobile, etc.…
Et l’hebdomadaire satirique de conclure qu’avec toutes ces révolutions arabes qui essaiment un peu partout, M6 va peut-être se montrer « moins gourmand ».
Pas si sûr mon petit canard !
Badr Soundouss
Sous la signature de Jean-François Julliard, un article du Canard enchaîné de cette semaine explique dans le détail pourquoi l’association Young Mediterranean Leaders (YML), qui devait tenir un congrès à Marrakech entre le 10 et le 12 mars, a finalement opter pour l’annulation de cette rencontre. Il est vrai que la plupart des participants avaient d’une façon ou d’une autre des relations avec le régime déchu de Ben Ali.
Au Maroc, on ne veut pas jouer avec les symboles, explique l’hebdomadaire satirique pour qui de plus en plus de Marocains veulent « la fin de la corruption et, comme en Tunisie, de la confiscation des richesses par un petit clan ».
« Les médias, comme les Marocains eux mêmes, hésitent de moins en moins à le dire : ce petit clan a un chef unique, le roi Mohammed VI », lâche le Canard qui rappelle que la holding royale Siger possède une participation dans tout ce qui est juteux dans ce royaume heureux, de la grande distribution à l’immobilier, en passant par les banques, les mines, les matériaux de construction, les télécoms, l’agroalimentaire, l’énergie, l’automobile, etc.…
Et l’hebdomadaire satirique de conclure qu’avec toutes ces révolutions arabes qui essaiment un peu partout, M6 va peut-être se montrer « moins gourmand ».
Pas si sûr mon petit canard !
Badr Soundouss
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