Algérie : Les grandes écoles bientôt en Algérie
C’est parti, et cette fois c’est la bonne
mercredi 26 avril 2006.
Les grande écoles en Algérie, cest parti, et cette fois c’est la bonne, Le projet des pôles d’excellence va être concrétisé.
C’est ce qu’a affirmé, avant-hier, le ministre de l’Education nationale M. Boubekeur Benbouzid lors d’une réunion tenue conjointement avec le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Rachid Haraoubia. Il s’agit de mettre en place des établissements scolaires d’excellence dès la base. "C’est l’avenir des générations futures qui doivent prendre en main les destinées de l’économie, et il est de notre devoir de former dès maintenant l’élite de demain ", affirmera M. Benbouzid. Lancée en 1995, la formule des grandes écoles n’a jamais vu le jour.
En 2000, le ministère de l’Education nationale a mis en place une commission chargée de réfléchir aux moyens humains et matériels à concrétiser le projet des pôles d’excellence. Depuis, l’idée est restée au sein des groupes de travail qui se sont attelés à matérialiser ce projet. " Il est vrai que la démocratisation de l’enseignement a atteint ces objectifs avec la scolarisation de 97% des élèves dans les classes primaires et que l’enseignement est obligatoire jusqu’à la 9e année moyenne, mais il est temps de s’occuper de l’élite qui constitue l’un des objectifs de la réforme du système éducatif ", a souligné le ministre.
Selon lui, il s’agit d’assurer une formation de qualité, de réaliser toutes les interactions entre l’université et le monde du travail. "Pour cela, précise-t-il, il faut procéder à une modification dans le fond et dans la forme dans la sélection des étudiants". Le nouveau système de l’enseignement supérieur permet à l’étudiant de poursuivre ses études aussi loin que ses possibilités le lui permettent (licence, master, doctorat). Pour cela, il faut développer le système de la formation de la base au sommet. Seulement, précise le ministre, actuellement les étudiants acquièrent des connaissances académiques d’où le problème de l’employabilité.
L’idée développée est la formation des cadres avec des attributs de connaissances technologiques, managériales et le développement des facultés d’adaptation et de prévision. "La qualité est un choix politique et l’Etat donne tous les moyens", affirme-t-il. D’ailleurs, pour l’année scolaire 2006-2007, le livre scolaire sera gratuit à tous les enfants et ceci permettra de donner les mêmes chances à tout le monde. Mais l’égalité s’arrêtera là. Car, pour M. Benbouzid, les pôles d’excellence sont devenus incontournables. "La mondialisation suppose avant tout des cadres compétents", conclut-il
Rabéa F. — Horizon
Reto
C’est parti, et cette fois c’est la bonne
mercredi 26 avril 2006.
Les grande écoles en Algérie, cest parti, et cette fois c’est la bonne, Le projet des pôles d’excellence va être concrétisé.
C’est ce qu’a affirmé, avant-hier, le ministre de l’Education nationale M. Boubekeur Benbouzid lors d’une réunion tenue conjointement avec le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Rachid Haraoubia. Il s’agit de mettre en place des établissements scolaires d’excellence dès la base. "C’est l’avenir des générations futures qui doivent prendre en main les destinées de l’économie, et il est de notre devoir de former dès maintenant l’élite de demain ", affirmera M. Benbouzid. Lancée en 1995, la formule des grandes écoles n’a jamais vu le jour.
En 2000, le ministère de l’Education nationale a mis en place une commission chargée de réfléchir aux moyens humains et matériels à concrétiser le projet des pôles d’excellence. Depuis, l’idée est restée au sein des groupes de travail qui se sont attelés à matérialiser ce projet. " Il est vrai que la démocratisation de l’enseignement a atteint ces objectifs avec la scolarisation de 97% des élèves dans les classes primaires et que l’enseignement est obligatoire jusqu’à la 9e année moyenne, mais il est temps de s’occuper de l’élite qui constitue l’un des objectifs de la réforme du système éducatif ", a souligné le ministre.
Selon lui, il s’agit d’assurer une formation de qualité, de réaliser toutes les interactions entre l’université et le monde du travail. "Pour cela, précise-t-il, il faut procéder à une modification dans le fond et dans la forme dans la sélection des étudiants". Le nouveau système de l’enseignement supérieur permet à l’étudiant de poursuivre ses études aussi loin que ses possibilités le lui permettent (licence, master, doctorat). Pour cela, il faut développer le système de la formation de la base au sommet. Seulement, précise le ministre, actuellement les étudiants acquièrent des connaissances académiques d’où le problème de l’employabilité.
L’idée développée est la formation des cadres avec des attributs de connaissances technologiques, managériales et le développement des facultés d’adaptation et de prévision. "La qualité est un choix politique et l’Etat donne tous les moyens", affirme-t-il. D’ailleurs, pour l’année scolaire 2006-2007, le livre scolaire sera gratuit à tous les enfants et ceci permettra de donner les mêmes chances à tout le monde. Mais l’égalité s’arrêtera là. Car, pour M. Benbouzid, les pôles d’excellence sont devenus incontournables. "La mondialisation suppose avant tout des cadres compétents", conclut-il
Rabéa F. — Horizon
Reto
Commentaire