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Téhéran menace de poursuivre son programme en secret en cas de frappe militaire.

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  • Téhéran menace de poursuivre son programme en secret en cas de frappe militaire.

    La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a déclaré ce mardi à Athènes que les Etats-Unis souhaitaient privilégier la voie diplomatique dans le conflit qui les oppose à l'Iran, soulignant notamment que le dossier iranien n'était pas comparable à celui de l'Irak.
    Bonjour, enfin les Etats-Unis lâche du lest, les menaces et l'intimidation ne peuvent pas s'appliquer à l'Iran, ils ont enfin compris que l'Iran n'est pas l'Irak et que la meilleure voie est la négociation pacifique, les occidentaux devront faire des concessions afin que tout le monde y gagne.

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    L’Iran a averti hier qu’il suspendrait ses relations avec l’AIEA s’il était soumis à des sanctions à cause de son programme nucléaire, et qu’il poursuivrait en secret ses activités dans ce domaine s’il était attaqué. Parallèlement, une délégation conduite par le vice-président iranien Gholamreza Aghazadeh devait avoir aujourd’hui à Vienne des entretiens avec l’AIEA, deux jours avant une date butoir fixée par l’ONU à Téhéran pour la suspension de l’enrichissement d’uranium.

    «Si vous décidez des sanctions contre nous, notre relation avec l’Agence (internationale de l’énergie atomique) sera suspendue », a déclaré le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, Ali Larijani, lors d’une conférence sur le nucléaire. Par ailleurs, M. Larijani a averti qu’« une action militaire contre l’Iran ne mènerait pas à l’arrêt du programme », et que « si vous prenez des mesures dures, nous cacherons ce programme ». M. Larijani a aussi évoqué l’utilisation de l’arme du pétrole, dont l’Iran est le quatrième producteur mondial. M. Larijani a aussi expliqué mardi qu’« une cascade (de centrifugeuses pour l’enrichissement d’uranium) a été lancée, et d’autres cascades sont sur le point d’être achevées ».

    Pour sa part, l’ex-président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a exclu tout retour en arrière sur le programme iranien, qu’il a comparé à « une balle qui a été tirée et qu’il n’y pas de moyen de faire revenir ». Il a par ailleurs lancé une véritable diatribe contre Mohammad el-Baradei, qu’il a accusé de n’avoir « pas dit la vérité » sur le programme iranien. Dans son dernier rapport, le 27 février, le directeur de l’AIEA avait expliqué que l’Agence n’était toujours pas en mesure de certifier que l’Iran ne menait pas d’activités nucléaires non déclarées.

    Une délégation conduite par le vice-président iranien Gholamreza Aghazadeh devait avoir aujourd’hui à Vienne des entretiens avec l’AIEA, ont indiqué hier des diplomates. M. Aghazadeh, qui dirige également l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, conduira la délégation qui doit avoir des « entretiens techniques » au siège viennois de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a indiqué un diplomate à l’AFP. Les entretiens auront lieu 48 heures avant la remise par le directeur de l’AIEA, Mohammad el-Badarei d’un rapport sur le nucléaire iranien au Conseil de sécurité de l’ONU. La date butoir pour cette remise a été fixée au 28 avril.
    « Il est difficile d’imaginer que le directeur-général puisse publier un rapport positif vendredi », a déclaré l’ambassadeur américain auprès de l’AIEA Gregory Schulte, à l’occasion d’une visite à Berlin.

    De son côté, le ministère français des Affaires étrangères a confirmé que les membres permanents de Conseil de sécurité et l’Allemagne préparaient une réunion sur la crise du nucléaire iranien qui devrait avoir lieu à Paris le 2 mai. Selon l’ambassadeur américain auprès des Nations unies John Bolton, les membres du Conseil vont étudier un projet de résolution pouvant contraindre légalement l’Iran à se conformer aux demandes de l’ONU.
    La Maison-Blanche a par ailleurs accusé hier l’Iran de chercher « l’escalade » dans la crise nucléaire et a déclaré qu’il était temps que le Conseil de sécurité de l’ONU agisse.

    Par ailleurs, le secrétaire au Foreign Office, Jack Straw, a de nouveau mis en garde hier l’Iran contre de possibles sanctions si ce pays ne renonce pas à son programme. « Les Iraniens feraient un mauvais calcul s’ils croyaient que la Russie ou la Chine pourraient bloquer des sanctions efficaces ciblant le régime et non la population », a-t-il averti.
    http://www.lorient-lejour.com.lb/pag...icle&id=311519
    Dernière modification par zek, 26 avril 2006, 11h31.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    je crois aussi que les iraniens ont proposé de transférer leurs technologies aux pays tiers.
    je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup à accepter l'invitation.

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