Mouammar Kadhafi a accepté la "feuille de route" visant à trouver une issue pacifique au conflit en Libye, proposée par une délégation de l'Union africaine (UA) qui devait se rendre lundi 11 avril à Benghazi pour tenter de convaincre l'insurrection de déposer les armes.
L'annonce a été faite par le président sud-africain Jacob Zuma après une réunion à Tripoli entre le leader libyen et la délégation dont il fait partie avec les présidents Amadou Toumani Touré (Mali), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) et Denis Sassou Nguesso (Congo)
La délégation de l'UA était venue plaider en particulier pour un arrêt des combats, qui ont fait au moins 23 morts depuis samedi à Ajdabiya et à Misrata, selon des sources médicales. L'OTAN a évoqué une situation "désespérée" dans ces deux villes et a promis de poursuivre les bombardements pour désarmer le régime libyen.
"LA DÉLÉGATION DU FRÈRE LEADER A ACCEPTÉ LA FEUILLE DE ROUTE"
Comme à son habitude, le colonel Kadhafi a reçu sous sa tente, dans sa résidence de Bab Al-Aziziya, la délégation de l'UA, ainsi que du ministre des affaires étrangères ougandais, Henry Oryem Okello. A l'issue de l'entrevue, qui a duré plusieurs heures, les membres de la délégation sont montés dans un minibus, par le toit ouvrant duquel le colonel Kadhafi a salué en partant plusieurs dizaines de ses partisans, rassemblés non loin de la tente.
Dans la soirée, M. Zuma a fait une brève déclaration aux journalistes dans la résidence de Bab Al-Aziziya. "La délégation du Frère Leader a accepté la feuille de route comme nous l'avons présentée", a-t-il annoncé, ajoutant qu'un "appel sera lancé à l'OTAN pour qu'il cesse ses bombardements afin de donner une chance à un cessez-le-feu".
M. Zuma a indiqué qu'il quittait la Libye dimanche soir, mais que les autres membres de la délégation allaient passer la nuit sur place et se rendre lundi à Benghazi, à mille kilomètres à l'est de Tripoli, pour rencontrer les chefs des rebelles. L'entreprise s'annonce délicate, ces derniers ayant rejeté tout cessez-le-feu qui impliquerait le maintien au pouvoir de M. Kadhafi ou de ses fils.
Le Monde
L'annonce a été faite par le président sud-africain Jacob Zuma après une réunion à Tripoli entre le leader libyen et la délégation dont il fait partie avec les présidents Amadou Toumani Touré (Mali), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) et Denis Sassou Nguesso (Congo)
La délégation de l'UA était venue plaider en particulier pour un arrêt des combats, qui ont fait au moins 23 morts depuis samedi à Ajdabiya et à Misrata, selon des sources médicales. L'OTAN a évoqué une situation "désespérée" dans ces deux villes et a promis de poursuivre les bombardements pour désarmer le régime libyen.
"LA DÉLÉGATION DU FRÈRE LEADER A ACCEPTÉ LA FEUILLE DE ROUTE"
Comme à son habitude, le colonel Kadhafi a reçu sous sa tente, dans sa résidence de Bab Al-Aziziya, la délégation de l'UA, ainsi que du ministre des affaires étrangères ougandais, Henry Oryem Okello. A l'issue de l'entrevue, qui a duré plusieurs heures, les membres de la délégation sont montés dans un minibus, par le toit ouvrant duquel le colonel Kadhafi a salué en partant plusieurs dizaines de ses partisans, rassemblés non loin de la tente.
Dans la soirée, M. Zuma a fait une brève déclaration aux journalistes dans la résidence de Bab Al-Aziziya. "La délégation du Frère Leader a accepté la feuille de route comme nous l'avons présentée", a-t-il annoncé, ajoutant qu'un "appel sera lancé à l'OTAN pour qu'il cesse ses bombardements afin de donner une chance à un cessez-le-feu".
M. Zuma a indiqué qu'il quittait la Libye dimanche soir, mais que les autres membres de la délégation allaient passer la nuit sur place et se rendre lundi à Benghazi, à mille kilomètres à l'est de Tripoli, pour rencontrer les chefs des rebelles. L'entreprise s'annonce délicate, ces derniers ayant rejeté tout cessez-le-feu qui impliquerait le maintien au pouvoir de M. Kadhafi ou de ses fils.
Le Monde
Commentaire