L’Office a dépassé le cap de 30 millions de voyageurs.
La recette moyenne par voyageur est de 55 à 60 DH.
Bonne performance pour l’ONCF en 2010. L’Office a achevé l’année 2010 avec un chiffre d’affaires de 3,25 milliards de dirhams, en progression de 23% par rapport à 2009. Un résultat boosté par le fret, en particulier le transport de phosphate qui a augmenté de 35% ainsi que le fret logistique qui s’est accru de 33% sous l’effet de TangerMed. Le transport voyageur est quant à lui en hausse de 8%.
Ces résultats ont été présentés au Conseil d’administration du mercredi 6 avril. Selon Mohammed Rabie Khlie, DG de l’ONCF, l’entreprise a rattrapé la courbe de croissance d’avant la crise. Surtout que 2008 a été caractérisée par une quasi-stagnation de l’activité alors que 2009 a été bouclée sur une baisse de près de 7%. Pour 2011, le management de l’Office est optimiste. Durant le premier trimestre, un accroissement de 15% de l’activité toutes branches confondues est constaté.
L’année dernière, l’activité avait été surtout caractérisée par un gain de quelques points dans le fret logistique sous l’effet de l’ouverture des axes Taourirt-Nador et de Tanger Med. Pour les conteneurs, Tanger Med constitue une opportunité puisqu’il dispose d’un terminal ferroviaire à l’intérieur du port, permettant ainsi le transport de 2 trains par jour avec une moyenne de 50 conteneurs EVP. Le rythme devrait être portée par la suite à 5 trains. L’Office, dont la stratégie fret logistique à commencer à être déployée sur le terrain, a réalisé un résultat d’exploitation de 560 millions de dirhams, en hausse de 143%.
Dans l’activité voyageurs, qui rapporte en moyenne 55 à 60 dirhams par passager, l’ONCF a également marqué une bonne note. Pour la première fois, il dépasse le cap de 30 millions de personnes transportées. Un résultat attribué à l’amélioration de l’offre et de sa qualité. Sur la ligne de Tanger par exemple, un gain d’une heure est réalisé sur le temps de parcours. La cadence des départs de trains est portée à deux heures suite à la mise en place du raccourci Sidi Yahia-Mechraâ Bel Ksiri. Ce qui s’est donc traduit par une augmentation du trafic de 35%. Idem pour la ligne de Nador et ce, depuis la programmation des dessertes directes à partir de Casablanca et de Fès.
Cet Office, dont la capacité d’autofinancement s’est établie à 1,1 milliard de dirhams (en hausse de 53%), compte poursuivre le programme de modernisation du réseau classique pour un montant de près 12,8 milliards de dirhams. Une enveloppe qu’il compte prendre en charge en totalité. Il vient d’ailleurs d’obtenir l’accord du Conseil d’administration pour le lancement d’un emprunt obligataire de 1,5 milliard de dirhams.
Côté social, l’Office a en effet pris l’habitude de conclure des accords avec ses salariés à chaque contrat-programme. Il vient de signer un protocole d’accord avec les partenaires sociaux.
leconomiste
La recette moyenne par voyageur est de 55 à 60 DH.
Bonne performance pour l’ONCF en 2010. L’Office a achevé l’année 2010 avec un chiffre d’affaires de 3,25 milliards de dirhams, en progression de 23% par rapport à 2009. Un résultat boosté par le fret, en particulier le transport de phosphate qui a augmenté de 35% ainsi que le fret logistique qui s’est accru de 33% sous l’effet de TangerMed. Le transport voyageur est quant à lui en hausse de 8%.
Ces résultats ont été présentés au Conseil d’administration du mercredi 6 avril. Selon Mohammed Rabie Khlie, DG de l’ONCF, l’entreprise a rattrapé la courbe de croissance d’avant la crise. Surtout que 2008 a été caractérisée par une quasi-stagnation de l’activité alors que 2009 a été bouclée sur une baisse de près de 7%. Pour 2011, le management de l’Office est optimiste. Durant le premier trimestre, un accroissement de 15% de l’activité toutes branches confondues est constaté.
L’année dernière, l’activité avait été surtout caractérisée par un gain de quelques points dans le fret logistique sous l’effet de l’ouverture des axes Taourirt-Nador et de Tanger Med. Pour les conteneurs, Tanger Med constitue une opportunité puisqu’il dispose d’un terminal ferroviaire à l’intérieur du port, permettant ainsi le transport de 2 trains par jour avec une moyenne de 50 conteneurs EVP. Le rythme devrait être portée par la suite à 5 trains. L’Office, dont la stratégie fret logistique à commencer à être déployée sur le terrain, a réalisé un résultat d’exploitation de 560 millions de dirhams, en hausse de 143%.
Dans l’activité voyageurs, qui rapporte en moyenne 55 à 60 dirhams par passager, l’ONCF a également marqué une bonne note. Pour la première fois, il dépasse le cap de 30 millions de personnes transportées. Un résultat attribué à l’amélioration de l’offre et de sa qualité. Sur la ligne de Tanger par exemple, un gain d’une heure est réalisé sur le temps de parcours. La cadence des départs de trains est portée à deux heures suite à la mise en place du raccourci Sidi Yahia-Mechraâ Bel Ksiri. Ce qui s’est donc traduit par une augmentation du trafic de 35%. Idem pour la ligne de Nador et ce, depuis la programmation des dessertes directes à partir de Casablanca et de Fès.
Cet Office, dont la capacité d’autofinancement s’est établie à 1,1 milliard de dirhams (en hausse de 53%), compte poursuivre le programme de modernisation du réseau classique pour un montant de près 12,8 milliards de dirhams. Une enveloppe qu’il compte prendre en charge en totalité. Il vient d’ailleurs d’obtenir l’accord du Conseil d’administration pour le lancement d’un emprunt obligataire de 1,5 milliard de dirhams.
Côté social, l’Office a en effet pris l’habitude de conclure des accords avec ses salariés à chaque contrat-programme. Il vient de signer un protocole d’accord avec les partenaires sociaux.
leconomiste
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