Un ancien “agent” de la MAP, rédacteur de « notes d’informations » (les fameuses « NI » qui sont d’authentiques rapports confidentiels lus uniquement par les grands pontes du Makhzen) et casseur occasionnel de conférences organisées par des dissidents marocains à l’étranger, refait surface.
Saïd Ida Hassan, qui a dirigé le bureau de la MAP à Madrid, avant d’être brutalement viré par Ali Bouzerda, l’actuel directeur général de cette agence officielle d’informations, cherche à se métamorphoser. Celui qui par sa faute et ses agissements a été à l’origine d’une décision historique d’une cour d’appel européenne qui a estimé que la MAP pouvait être considérée comme faisait partie de l’appareil d’espionnage de la DGED, les services secrets extérieurs du Maroc, a changé de camp.
Comme tant d’autres abandonnés à leur sort par le Makhzen après les avoir utilisés, Ida Hassan dont le mentor a été un certain Mohamed Khabachi, ex patron de la MAP, est devenu du jour au lendemain une sorte d’opposant virtuel au régime. Alors que ses congénères et ses ex patrons applaudissent le discours du souverain du 9 mars annonçant des « réformes », Ida Hassan ne l’entend pas de cette oreille.
Avec un groupe d’émigrés qu’il a pompeusement baptisé « intellectuels », mais qui sont totalement inconnus au bataillon, il a créé « l’Instance des expatriés marocains pour la réforme de la constitution », dont le but, assure l’ex « agent », est de « défendre le droit des émigrés marocains, estimés à 5 millions de citoyens, à participer aux débats sur les réformes annoncés par le roi Mohamed VI ».
Devenu prédicateur pour émigrés, Saïd Ida Hassan qui est resté vivre en Espagne après son licenciement, prédit que si les revendications de ses prétendues ouailles (en fait lui-même et deux ou trois voisins de palier) ne sont pas prises en compte par le Makhzen, « la réforme de la constitution sera condamnée à l’échec ».
On nous raconte, selon des sources pas très bien informées, que le Makhzen tremble déjà à l’idée de devoir affronter la fronde menée par Saïd Ida Hassan et ses « intellectuels ».
B.S.
Saïd Ida Hassan, qui a dirigé le bureau de la MAP à Madrid, avant d’être brutalement viré par Ali Bouzerda, l’actuel directeur général de cette agence officielle d’informations, cherche à se métamorphoser. Celui qui par sa faute et ses agissements a été à l’origine d’une décision historique d’une cour d’appel européenne qui a estimé que la MAP pouvait être considérée comme faisait partie de l’appareil d’espionnage de la DGED, les services secrets extérieurs du Maroc, a changé de camp.
Comme tant d’autres abandonnés à leur sort par le Makhzen après les avoir utilisés, Ida Hassan dont le mentor a été un certain Mohamed Khabachi, ex patron de la MAP, est devenu du jour au lendemain une sorte d’opposant virtuel au régime. Alors que ses congénères et ses ex patrons applaudissent le discours du souverain du 9 mars annonçant des « réformes », Ida Hassan ne l’entend pas de cette oreille.
Avec un groupe d’émigrés qu’il a pompeusement baptisé « intellectuels », mais qui sont totalement inconnus au bataillon, il a créé « l’Instance des expatriés marocains pour la réforme de la constitution », dont le but, assure l’ex « agent », est de « défendre le droit des émigrés marocains, estimés à 5 millions de citoyens, à participer aux débats sur les réformes annoncés par le roi Mohamed VI ».
Devenu prédicateur pour émigrés, Saïd Ida Hassan qui est resté vivre en Espagne après son licenciement, prédit que si les revendications de ses prétendues ouailles (en fait lui-même et deux ou trois voisins de palier) ne sont pas prises en compte par le Makhzen, « la réforme de la constitution sera condamnée à l’échec ».
On nous raconte, selon des sources pas très bien informées, que le Makhzen tremble déjà à l’idée de devoir affronter la fronde menée par Saïd Ida Hassan et ses « intellectuels ».
B.S.
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