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La subvention des produits alimentaires coûte 300 milliards de dinars

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  • La subvention des produits alimentaires coûte 300 milliards de dinars

    nvité de la Radio Chaîne 3, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada a affirmé que l’Etat algérien pourrait ne pas avoir les moyens de continuer à subventionner certains produits alimentaires. Mais en attendant, il annonce que l’Etat soutiendra le prix des légumes secs...

    La subvention des produits de première coûte annuellement à l’Etat 300 milliards de dinars. «Il faut engager une réflexion sur cette question car l’Etat algérien pourrait ne pas avoir les moyens prochainement pour subventionner les produits de première nécessité», a averti Mustapha Benbada, ministre du Commerce, invité ce lundi de la radio Chaîne III. Selon le ministre, la défiscalisation de l’importation des matières premières pour les huiles végétales coûtera au trésor public 27 milliards de dinars. «Depuis janvier, nous avons déboursé 3 milliards de dinars pour stabiliser les prix du sucre et de l’huile. Cela coûte cher donc», a-t-il appuyé. Des mesures prises par le gouvernement après les troubles qu’a connus l’Algérie en début janvier 2011 et qui étaient «justifiées» par la hausse des prix de l’huile et du sucre sur le marché local. Les prix de ces deux produits seront désormais soutenus par l’Etat sur une longue période. Le plafonnement des prix de l’huile et du sucre était pourtant prévu pour prendre fin le 31 août 2011 qui coïncidera avec le dernier jours du Ramadhan, mois sacré marqué par une hausse sensible de la consommation. «En mars, nous avons promulgué un décret pour institutionnaliser la mesure. Les prix du sucre et de l’huile seront fixés. Nous n’allons pas attendre l’échéance du 31 août 2011 pour revoir les mesures déjà prises. La décision est donc définitive et pérenne», a indiqué le ministre.

    Les prix des légumes secs seront soutenus
    Il a annoncé avoir rencontré les importateurs des légumes secs pour leur demander de ne pas revoir à la hausse les prix de ces produits. «L’Office algérien interprofessionnel des céréales(OAIC) va revenir sur le marché en tant qu’acteur principal et assurer au nom de l’Etat la fonction de régulation du marché pour que les prix soient supportables pour les citoyens», a-t-il précisé. Le cahier de charges qui lie les producteurs de pâtes alimentaires à l’OAIC portera une nouvelle condition obligeant ces transformateurs à consulter les pouvoirs publics avant toute augmentation des prix de vente. Le ministre du Commerce a indiqué que le système de subvention par l’Etat des produits alimentaires doit être revu de sorte à ce que le soutien des prix profite d’abord aux petites bourses. Pour lutter contre la spéculation, il est nécessaire, selon lui, de booster l’appareil de production et de l’accompagner par des réseaux efficaces de distribution. «Il faut avoir des espaces commerciaux organisés et bien managés et des systèmes de contrôle efficaces», a-t-il dit. Il a également annoncé le recrutement de nouveaux agents de contrôle et la création de 95 inspections au niveau national. «Les collectivités locales sont interpellées pour accompagner ce mouvement à travers la création de marchés de proximité et de marchés couverts pour absorber ces phénomènes de spéculation qui alimentent le marché informel», a-t-il appuyé. Benbada a aussi regretté l’absence de marchés de gros qui fonctionnent sur les règles modernes. «Nous sommes en train de revoir le décret sur le marché de gros des fruits et légumes», a-t-il annoncé. Le texte a été envoyé à l’Union général des commerçants et artisans algériens (UGCAA) pour enrichissement. Une nouvelle entreprise publique (EPE) suivra le programme d’investissement dans ce secteur et aura la charge de gérer quatre marchés nationaux et dix marchés régionaux. «Le but est de mettre à la disposition du pays des infrastructures modernes et efficaces et permettre à l’Etat de jouer le rôle de régulation», a-t-il précisé. Durant le second semestre 2011, le conseil de la concurrence (CNC) sera mis en place. Les textes relatifs à ce Conseil vont être débloqués à la fin avril 2011. «La mission de ce Conseil est de prendre des mesures contre les situations de dominance sur le marché. Il n’appartient pas au ministère du Commerce de le faire», a encore affirmé Mustapha Benbada. Un opérateur économique est considéré comme dominant lorsqu’il détient 45 % des parts du marché, selon les textes de loi régissant l’activité commerciale en Algérie.
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  • #2
    L’huile, le sucre, le lait, le pain et les légumes secs subventionnés

    epuis janvier, l’Etat a déboursé 3 milliards de dinars pour stabiliser les prix du sucre et de l’huile. La liste des produits alimentaires subventionnés par l’Etat sera élargie aux légumes secs. Après le prix du pain et du lait, l’Etat étend le domaine de sa générosité. Même les prix du sucre et de l’huile sont plafonnés. Puiser dans les caisses de l’Etat est l’un des remèdes apportés aux maux sociaux. C’est aussi un moyen d’éviter la répétition des évènements de janvier dernier. Ceux-là mêmes qui sont provoqués par les barons du secteur agroalimentaire.
    Mustapha Benbada, ministre du Commerce, qui était hier matin l’invité de la Chaîne III, a souligné que depuis janvier, le gouvernement a déboursé 3 milliards de dinars pour stabiliser les prix du sucre et de l’huile.

    Il a révélé que le président de la République a demandé l’élargissement de la liste des produits alimentaires subventionnés, notamment les légumes secs. Il a convenu avec les importateurs que les prix de ces produits restent fixes et il a demandé à l’Office algérien interprofessionnel des céréales de revenir sur le marché en tant qu’acteur principal et d’assurer la fonction de régulation pour que les prix soient supportables pour les citoyens.
    Le ministre a plaidé en faveur de l’ouverture d’un débat sur la politique de subvention des prix des produits alimentaires.
    Les smicards et les retraités paient le pain, le lait, l’huile et le sucre au même prix qu’un commerçant ou un cadre. «Notre système de subvention est trop généreux. Il profite à tout le monde», a-t-il affirmé.

    L’aide de l’Etat doit aller à ceux qui la méritent, alors qu’aujourd’hui tout le monde peut acheter un sachet de lait à 25 dinars, a-t-il expliqué.
    Il a plaidé pour un système de subventions ciblées devant profiter aux petites bourses.
    L’Etat pourrait ne pas avoir les moyens pour subventionner les produits de première nécessité, a-t-il suggéré. Le ministre a annoncé que les prix du sucre et de l’huile seront soutenus sur le long terme au même titre que la semoule et le lait.
    «Nous n’allons pas attendre l’échéance du 31 août 2011 pour revoir les mesures déjà prises. La décision est donc définitive», dira-t-il.
    La loi de finances complémentaire va prendre en charge les subventions des produits et les mesures de lutte contre le chômage et en faveur du logement. La préparation de l’avant-projet de loi de finances complémentaire devait faire l’objet, hier, d’un conseil interministériel présidé par Ahmed Ouyahia.
    Le commis de l’Etat a révélé, en outre, avoir demandé aux producteurs de pâtes alimentaires de ne pas augmenter les prix de leurs produits sans concertation avec les pouvoirs publics.

    «Nous allons introduire cette mesure dans le cahier des charges qui les lie à l’Oaic», a-t-il précisé. Il a illustré ses propos par l’exemple de la défiscalisation de l’importation des matières premières pour les huiles végétales qui va coûter au Trésor public 27 milliards de dinars.
    Selon le ministre, la subvention globale des produits de première nécessité coûte à l’Etat 300 milliards de dinars annuellement. «Il faut préparer les alternatives pour réduire cette facture», a notamment préconisé Benbada.
    Le ministre a, par ailleurs, annoncé que le Conseil national de la concurrence (CNC), chargé de réguler les pratiques commerciales sur le marché national, débutera ses activités au cours du second semestre 2011.

    Les textes relatifs à la création de ce conseil, appelé à gérer les pratiques commerciales et les situations de dominance et de monopole sur le marché, fixées par la loi à 45%, «seront prêts à la fin du mois d’avril et le conseil sera mis en place au cours du deuxième semestre de cette année», a indiqué M.Benbada.
    Il a également ajouté que le décret régissant le fonctionnement des marchés de gros des fruits et légumes est en cours de révision, en concertation avec l’Union générale des commerçants (Ugcaa).

    Le ministre a rappelé, à cette occasion, la réalisation de quatre nouveaux marchés nationaux et 10 marchés régionaux de gros. Concernant la spéculation, il a réitéré l’engagement du gouvernement «à lutter contre ce fléau qui passe par la dynamisation de l’appareil de production pour parer à la pénurie et accompagner cette démarche par des réseaux de commercialisation efficaces».
    De leur côté, «les collectivités locales sont appelées à accompagner ce mouvement par des investissements locaux (marchés couverts et de proximité) afin d’absorber cette spéculation», a ajouté M.Benbada, qui s’attend à une baisse des prix, notamment des fruits et légumes au mois de mai avec l’arrivée des produits de saison.

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    • #3
      le ministre du Commerce, Mustapha Benbada a affirmé que l’Etat algérien pourrait ne pas avoir les moyens de continuer à subventionner certains produits alimentaires.
      j'espere qu'il rigole ou vont l'argent des algeriens, si le maroc pauvre va payer un peus pres le meme chiffre pour les subventions je vois pas comment ce Mustapha parle de manque de moyen avec un baril a 120$.

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