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Le CNT libyen appelle la communauté internationale à la fermeté

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  • Le CNT libyen appelle la communauté internationale à la fermeté

    Le Conseil national de transition (CNT) libyen a exhorté mardi la communauté internationale à faire preuve de fermeté face au régime de Mouammar Kadhafi et à fournir des armes à la rébellion.

    Dans une déclaration transmise au philosophe français Bernard-Henri Lévy à Benghazi et dont Reuters a obtenu copie, le CNT fixe ses "lignes rouges" à la veille de la deuxième rencontre du groupe de contact sur la Libye à Doha (Qatar), où les représentants des rebelles se trouveront autour de la table.

    "La communauté internationale, sauf à se déjuger, doit continuer à nous venir en aide, pas seulement grâce aux avions mais sous forme aussi d'équipements et d'armements", y déclare le président du CNT, Mustafa Abdeljalil.

    "Nous ne demandons pas que l'on fasse la guerre en notre lieu et place. Nous ne demandons pas à des soldats étrangers de venir contenir l'ennemi. Nous n'attendons pas que les amis de la Libye libèrent notre pays pour nous", ajoute-t-il.

    "Nous demandons que l'on nous accorde le temps et les moyens de constituer une force qui tiendra en respect les mercenaires et les prétoriens du dictateur puis libérera nos villes."

    Ce texte laisse poindre une certaine inquiétude des rebelles devant le risque de voir la communauté internationale envisager une négociation avec le régime de Mouammar Kadhafi, le CNT peinant à prendre l'avantage sur son armée malgré les frappes aériennes lancées par la coalition le 19 mars dernier.

    LES REBELLES "SACRIFIÉS" ?

    "Il serait injuste, il serait fatal, sous prétexte de cette faiblesse de départ, de vouloir nous sacrifier sur l'autel d'une paix presque sans conditions", écrit Mustafa Abdeljalil.

    "Serait-ce une paix ou, plutôt, une reddition qui ne dirait pas son nom ? Peut-on raisonnablement négocier avec Kadhafi, ce tyran, quand ses forces, en outre, menacent dangereusement la Libye libre ? Va-t-on, ici ou là, au nom d'un réalisme aveugle, cette éternelle excuse des partisans de l'abandon, réduire le soutien qui nous a sauvés, le mesurer, et, demain, nous lier les mains ?", ajoute-t-il dans ce texte.

    Pour Bernard-Henri Lévy, "c'est la première déclaration importante depuis la constitution du CNT".

    "C'est en gros les points de principe sur lesquels le Conseil ne transigera pas demain (mardi-NDLR). C'est une adresse à la France, au monde anglo-saxon et aux Américains et aux Anglais en particulier", a-t-il déclaré par téléphone à Reuters depuis Benghazi, la place forte de la rébellion.

    La France et le Royaume-Uni ont estimé mardi que l'Otan, qui a pris le relais de la coalition dans la planification des frappes aériennes, ne jouait pas suffisamment son rôle en Libye.

    "Il faut que l'Otan joue pleinement son rôle. L'Otan a voulu prendre la direction militaire des opérations, nous l'avons accepté, elle doit jouer son rôle aujourd'hui, c'est-à-dire éviter que Kadhafi n'utilise des armes lourdes pour bombarder des populations", a dit le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé sur France Info.

    Prié de dire si c'était le cas actuellement, il a répondu : "Ce n'est pas suffisant".

    Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, William Hague, a abondé dans le même sens à Luxembourg, où il participait à une réunion avec ses homologues des Vingt-Sept.

    "Nous devons maintenir et intensifier nos efforts au sein de l'Otan", a-t-il dit. "C'est la raison pour laquelle le Royaume-Uni a fourni ces dernières semaines davantage d'avions capable de frapper des cibles qui, au sol, menacent la population civile (...) Bien sûr il serait bienvenu que d'autres pays en fassent de même", a-t-il ajouté.

    Paris et Londres ont évoqué la possibilité de fournir des armes aux rebelles mais, jusqu'à présent, cela n'a pas été fait, du moins officiellement, et une intervention au sol est interdite par les résolutions des Nations unies.

    Reuters

  • #2
    une autre somalie s' installe á nos frontiéres!

    même selon le traitre Koussa qui a fuit son pays vers Londre, averti d' une autre somalie dans son pays!
    Dernière modification par TAGHITI, 12 avril 2011, 22h53.

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    • #3
      oui Drizz c'est ce que veulent les pays arabomusulmans du moyen orient et du golf et leur enfants (illegitime dans la region) veulent a tout prix un somalie et afghanistan en afrique du nord dabord et exporter chez nous leur merde 'ideologique et culturel et leur conflits , wahhabisme, chiisme,christianisme, juif,belouch, kachemir,.,,,,
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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      • #4
        Dans une déclaration transmise au philosophe français Bernard-Henri Lévy à Benghazi et dont Reuters a obtenu copie, le CNT fixe ses "lignes rouges" à la veille de la deuxième rencontre du groupe de contact sur la Libye à Doha (Qatar), où les représentants des rebelles se trouveront autour de la table.
        Je ne savait pas qu'il est devenu le gouverneur de Benghazi, ce BHL

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