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La Syrie accusée d'avoir privé des blessés d'un traitement médical

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  • La Syrie accusée d'avoir privé des blessés d'un traitement médical

    Les forces de sécurité syriennes ont empêché le personnel médical d'accéder aux blessés dans au moins deux villes où ont éclaté des affrontements avec des manifestants, affirme mardi l'organisation Human Rights Watch. Par ailleurs, deux villages ont été attaqués par des miliciens pro-gouvernemntaux, selon l'opposition.

    La Syrie connaît une vague de manifestations contre le régime du président Bachar el-Assad depuis trois semaines et la contestation ne semble pas faiblir, malgré la répression. Plus de 170 personnes ont été tuées depuis le début du mouvement.

    Un responsable de l'opposition Haitham al-Maleh a affirmé que des hommes armés pro-gouvernementaux avaient lancé une attaque contre deux villages, situés près de Banias, dans le nord-est du pays. Des habitants lui ont raconté qu'il y avait des victimes. Un résident d'un troisième village a expliqué qu'il avait entendu des tirs à l'arme lourde en provenance des deux localités.

    Dans un communiqué diffusé mardi, Human Rights Watch exhorte les autorités syriennes à garantir aux blessés un "accès libre" à un traitement médical. L'organisation, basée à New York, affirme que les forces de l'ordre ont interdit à des ambulances de prendre en charge des blessés vendredi à Deraa (sud), d'où est partie la contestation, et à Harasta, près de Damas. Une trentaine de personnes ont été tuées ce jour-là dans les violences.

    "Priver des personnes blessées d'un traitement qui peut dans certains cas leur sauver la vie est à la fois inhumain est illégal", a souligné dans un communiqué diffusé lundi soir Sarah Leah Whitson, directrice pour le Moyen-Orient de l'organisation.

    Human Rights Watch souligne que la population manifeste pacifiquement, mais que "les forces de sécurité répondent par les balles". Elle accuse le régime syrien d'avoir ordonné le départ des médias internationaux afin d'empêcher que ne soient "révélées les atrocités commises par le régime contre la population". Et d'appeler la Ligue arabe à imposer des sanctions politiques, diplomatiques et économiques contre le pouvoir syrien.

    Lundi, les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur des étudiants qui manifestaient à l'université de Damas pour les disperser, faisant un mort, selon Ammar Qurabi, qui dirige l'Organisation syrienne des droits de l'homme.

    Source: AP
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