Entre 2 000 et 3 000 étudiants ont défilé, mardi 12 avril, dans les rues d'Alger, où les manifestations de rue sont interdites. Les étudiants protestaient notamment contre un nouveau système de délivrance des diplômes et le mauvais fonctionnement de l'université.
Rassemblés dans la matinée à la Grande Poste, ils ont forcé plusieurs cordons de policiers déployés dans le centre de la capitale dès les premières heures de la matinée. Venus de plusieurs wilayas du pays (départements), ils se sont dirigés vers le palais du gouvernement, où se trouve le premier ministre, mais toutes les ruelles y conduisant ont été bloquées par un impressionnant dispositif policier. Les manifestants ont ensuite marché en direction de la présidence de la République sur les hauteurs d'Alger, mais ils ont été bloqués à mi-chemin par la police.
PLUSIEURS BLESSÉS
Le journal El Watan raconte que l'intervention des forces de l'ordre pour stopper l'avancée des étudiants vers la présidence de la République a dégénéré en affrontement. Le bilan serait selon le journal d'une "trentaine de blessés" sans qu'on sache s'il s'agit de policiers ou de manifestants.
A 13 heurs, les étudiants continuaient à progresser vers la résidence du président Bouteflika : "Les étudiants ont réussi leur marche vers la présidence de la République. Il sont actuellement au niveau de l'avenue Pékin, à El Mouradia, plus près de la résidence du chef de l'Etat et tentent de presser encore en enlevant les barrières métaliques de la police", indique le site du quotidien.
Les manifestants scandaient des slogans anti-pouvoir, notamment "y en a marre du ministère, y en a marre de la misère" ou encore "Harroubia [ministre de l'enseignement supérieur], dégage !"
Le Monde.fr avec AFP
Rassemblés dans la matinée à la Grande Poste, ils ont forcé plusieurs cordons de policiers déployés dans le centre de la capitale dès les premières heures de la matinée. Venus de plusieurs wilayas du pays (départements), ils se sont dirigés vers le palais du gouvernement, où se trouve le premier ministre, mais toutes les ruelles y conduisant ont été bloquées par un impressionnant dispositif policier. Les manifestants ont ensuite marché en direction de la présidence de la République sur les hauteurs d'Alger, mais ils ont été bloqués à mi-chemin par la police.
PLUSIEURS BLESSÉS
Le journal El Watan raconte que l'intervention des forces de l'ordre pour stopper l'avancée des étudiants vers la présidence de la République a dégénéré en affrontement. Le bilan serait selon le journal d'une "trentaine de blessés" sans qu'on sache s'il s'agit de policiers ou de manifestants.
A 13 heurs, les étudiants continuaient à progresser vers la résidence du président Bouteflika : "Les étudiants ont réussi leur marche vers la présidence de la République. Il sont actuellement au niveau de l'avenue Pékin, à El Mouradia, plus près de la résidence du chef de l'Etat et tentent de presser encore en enlevant les barrières métaliques de la police", indique le site du quotidien.
Les manifestants scandaient des slogans anti-pouvoir, notamment "y en a marre du ministère, y en a marre de la misère" ou encore "Harroubia [ministre de l'enseignement supérieur], dégage !"
Le Monde.fr avec AFP
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